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Tout d'abord ce qui me plaisait dans ce roman c'était de savoir que l'intrigue se déroulait au Cambodge. Je ne connais pas ce pays mais pour avoir déjà eu le plaisir de traverser la Thaïlande, j'y ai retrouvé la même ambiance et les mêmes descriptions de villages, de bords de rivière, bref ce livre m'a refait voyager en asie et j'ai apprécié.

L'écriture du récit est très fluide, ce roman se lit très bien malgré les nombreuses scènes de violence.

Notre héros, Haig, livre des marchandises au fil du Mékong et de la jungle cambodgienne sur sa fidèle péniche la Marie-Barjo accompagné de ses acolytes où chacun a sa personnalité bien marquée : Bang, l'homme fort de l'équipage, Kim, l'intendant écolo qui se bat contre la déforestation locale, et Bozo le mécano malade du sida.

C'est une routine qui leur convient bien à tous, mais tout bascule dès lors que Haig accepte d'emmener avec eux Marisol une belle espagnole qui a besoin de se rendre comme eux aux Monts Rouges, et où les cadavres les prècèdent à chacune de leurs escales.

Petit bémol tout de même, certes il y a de l'aventure mais pas assez d'action à mon goût. En effet nous suivons le périple de nos héros et découvrons en même temps qu'eux les massacres et les violences faites aux villageois. Mais nous n'en savons pas plus, nous avons connaissance des faits mais sans comprendre le pourquoi du comment. Ce n'est qu'à une vingtaine de pages de la fin que nous rentrons enfin dans le vif du sujet et dans l'action, lorsque le vrai visage de Marisol se devoile enfin alors que nos héros arrivent aux Monts Rouges.

Cette aventure est prévue pour être la première d'une série. Tel que le livre se termine toutes les questions ont trouvé leur réponse, et pour autant tout est mis en place pour s'interroger sur ce que va devenir Haig, qui se retrouve seul, sans même son bateau la Marie-Barjo, mais avec une petite fortune.

Pour moi, ce roman se suffit a lui même, et pour autant je ne demande qu'à en savoir plus, l'auteur sait nous tenir en haleine.

Je remercie vivement les Editions Taurnada pour ce sympathique partenariat, grâce auquel j'ai passé un bon moment de lecture, et fait un beau voyage qui m'a permis de découvrir une nouvelle saga prometteuse.
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En choisissant cette lecture, j'y suis allée un peu au hasard, par curiosité, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, car c'est un genre vers lequel je ne suis jamais dirigée.

Et j'ai découvert ce magnifique pays qu'est le Cambodge, ou tout au moins la jungle de ce pays. On effleure aussi la situation politique compliquée d'après-guerre.
Haig, c'est une sorte d'Indiana Jones, mais version contrebandier quelque peu vulgaire, flanqué de sa bande de repris de justesse, sillonnant le Mékong pour empocher un max. Avec tout ça, on ne peut pas dire que la morale soit au coeur de cette histoire.
Les personnages sont plutôt stéréotypés dans le genre gentils méchants, mais ils sont attachants. On en viendrait presque à justifier ce commerce seulement parce qu'on les aime bien et parce qu'il y a bien plus terrible en face. Je remarque que les romans mettant en avant des héros à la morale douteuse est de plus en plus courant. Il n'y a donc pas vraiment d'originalité de ce côté, mais comme c'est bien fait, ça ne me dérange pas.
Le style est clair, fluide. Les descriptions des paysages nous emmènent au coeur de cette jungle hostile, on s'y croirait.
Le souci majeur sur ce livre est le manque d'action. Pour un roman d'aventures, c'est dommage. L'intrigue ne décolle pas pendant une bonne moitié et une fois que c'est enfin parti, ça se termine très vite. En compensation, j'ai quand même fait une belle balade exotique qui valait le détour.
En résumé, bien que je trouve que l'auteur soit passé un peu à côté du style aventurier, ce premier opus a suffisamment titillé ma curiosité pour me donner l'envie d'aller lire la suite. Ca reste un très bon début prometteur, en espérant un peu plus de suspens pour la suite.
J'attribue 3 étoiles à ce livre : une pour les personnages, une pour le style et la dernière pour la recommandation.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ov..
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Je n'ai malheureusement pas apprécié ma lecture plus que cela, c'est pour moi un milieu un peu trop machiste avec un peu trop d'horreur, mais j'ai aimé la "visite " du pays. Un petit plus: l'explication sur la naissance de Haig!

retrouvez mon avis complet sur le blog
Lien : http://limaginationdevorante..
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Je tiens tout d'abord à réitérer mes excuses auprès de Joël pour avoir pris autant de temps à lire et à pondre une chronique sur Haig. Je le remercie aussi de nouveau pour sa confiance.

Je sais qu'en littérature, la première chose qui tape à l'oeil reste la couverture du bouquin. Celle-ci,est assez jolie cependant les écritures en rouge et jaune me dérangent un peu. Si je n'ai pas bien compris le fait de représenter Marisol plutôt qu'Haig en première de couverture, le fond de l'image rend parfaitement hommage au voyage que nous narre Mr.Poncet. Il manque à mon goût, pour rendre le livre « objet » une petite carte du monde. J'aime l'idée de pouvoir me figurer les lieux et les espaces, d'autant plus lorsque la plupart de ceux ci existent vraiment.


Dans Haig et le secret des monts rouges, nous sommes transportés au Cambodge, plus particulièrement dans la capitale de Phom Penh, après la guerre civile de 1967 – 1975 ayant opposé le Vietnam et le Cambodge.


Nous sommes donc dans une période assez électrique, où les souvenirs/traumas de la guerre sont encore bien présents/ancrés chez les peuples. C'est dans un climat lourd qu'intervient notre héros Haig et ses acolytes qui naviguent au bord de la Marie Barjo. Sorte de pirate des temps modernes, Haig sillonne le mékong pour faire des affaires et rendre la vie après guerre moins difficile. Cependant, ce voyage risque d'être plus particulier que les précédents. En effet, il semblerait que partout où la Marie Barjo passe, des meurtres atroces soient commis.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture qui a été vive et rapide. L'écriture de Thierry Poncet est plaisante, il ne s'épanche pas dans des descriptions longues mais parvient tout de même à faire passer une abondance de sentiments à son lecteur. Sous les traits de son personnage principal, qui est un rustre, un guerrier, un aventurier qui manie la répartie avec brio, on sent poindre une petite part d'autobiographie. J'ai directement calqué le personnage Haig à son père/auteur Thierry de manière presque automatique. Cette espèce de gros nounours au coeur de guimauve… Peut-être que je me trompe! Et peut-être qu'il ne s'agit finalement là que d'un hommage à son compagnon d'aventure : l'aventurier Cizia Zyke. Quoiqu'il en sois cette impression d d'aspect autobiographique ne s'arrête pas là. Pour décrire aussi bien les paysages et nous donner presque l'impression de voyager à travers de simples mots, il fallait forcément avoir vécu et côtoyer dans/ces endroits.

Extrait biographie de T.Poncet :

Sa rencontre avec l'écrivain-aventurier Cizia Zykë, en 1984, bouleversa son existence. Engagé comme secrétaire, il partit aux côtés de Zykë pour un grand voyage qui devait lui faire traverser tous les continents.

Il publia un roman, Pigalle Blues, en 1990, aux éditions Ramsay, alors propriété de Mme Régine Desforges.

S'étant fixé en Asie du Sud-Est, au Cambodge, il y fut reporter au journal le Mékong, rédacteur à L'UNESCO puis à L'Ecole Française d'Extrême-Orient et auteur de théâtre. Il publia à Phnom Penh un recueil de nouvelles, Les Pantins d'Angkor, aux éditions Cabaret-le-Monde.
Les endroits décrits prennent vie et couleur dans nos esprits grâce aux savoirs de l'auteur. Savoirs autant historiques que « géographiques ». Comme je l'ai dit, c'était un voyage fort intéressant qui ne pouvait prendre force/racine que grâce au vécu de son auteur. La présence et le talent de l'auteur planent d'ailleurs au dessus de cet ouvrage. C'est une trame finalement assez plate et simpliste. Cependant, la plume de l'auteur amène réellement une âme au récit. On se prend immédiatement d'affection pour les personnages, personnages qui ont tous leur propres caractères, façons d'être et de parler, et leur passés. Les personnages deviennent personnes, la marie Barjo devient réelle. le quotidien s'enlace au drame, au thriller avec parcimonie et brio. Les questions écologiques côtoient celles juridiques, économiques, morales et politiques. C'est un concentré de plusieurs thématiques qui s'imbriquent les unes aux autres avec facilité. Les descriptions des meurtres ou même la présence quasi constante des drogues sont rudes, dans le détail, mais dépeignent finalement une réalité post guerre qui nous échappe aujourd'hui. Nous apprenons, tout un pan d'un passé que nous ne connaissons que peu, nous voyons des plaies non encore fermées d'une nation entière en reconstruction. C'est une forme de dénonciation de ces guerres de pouvoir où les populations sont des victimes collatérales.

Haig – le secret des monts rouges à des allures de pirates des caraïbes et de tomb raider. de multiples ingrédients y font penser : le voyage au bord d'un bateau, des personnages sans limites, une seule femme sur le bateau, une quête avec à la clé des joyaux..! C'est un beau mélange qui foisonne et m'a réellement donné envie de savoir le fin mot de toute cette histoire. Une fin qui s'est révélée finalement un peu décevante, car trop précipitée par rapport à l'ensemble du roman. J'aurai peut-être aimé d'autant plus d'action et de suspens. Que la chute du méchant sois moins facile. Autre point négatif qui ne dépend que de moi même j'avais découvert bien assez tôt le pot aux roses…

En conclusion, c'est un livre qui se dévore très vite et trop facilement (à mon goût). Sans être une révélation littéraire, c'est un livre que j'ai quand même bien apprécié. Un thème particulier, que l'on ne rencontre pas toujours en littérature, une écriture saisissante.Bonne petite histoire qui nous fait passer un bon moment de lecture!
Lien : https://libreaddiction.wordp..
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Je remercie Joël de la maison d'édition Taurnada pour m'avoir fait cette proposition parfaitement décente : Avoir un Haig de plus entre mes murs et cacher l'argenterie avant qu'il n'y parvienne ! Point d'argenterie chez moi, mais la joie d'accueillir cet aventurier de nouveau entre mes mains.

Comme celui que j'ai déjà lu auparavant qui est le tome 3, celui-ci est le premier de cette saga qui peut être lu indépendamment des autres.

La couverture et le résumé sont parfaitement en adéquation. La végétation luxuriante, la jeune femme, les arbres qui cachent quelque chose, mais quoi ? Personnellement je ne pensais pas à tant d'horreur lorsque nous plongeons dans l'histoire du Cambodge.

Ici nous trouvons un Haig adulte qui vend de tout grâce à sa péniche, la Marie-Barjo, au Cambodge. L'alcool, médicaments, équipements, matériaux, la Marie-Barjo est puissante et peut contenir plus de 50 tonnes dans ses entrailles. Même si elle est capricieuse au démarrage, elle vire au doigt et à l'oeil de son capitaine. Aidé par Bozo, Bang et Kim, l'équipe va nous faire découvrir qu'il ne fait pas bon de faire du tourisme de ce côté du pays et encore moins d'être trop gourmand.

Aventurier au grand coeur, personne ne pourra dire le contraire, il n'a peur de rien, enfin presque rien. Lorsqu'il prend à son bord la demoiselle espagnol du prénom de Marisol, il sent que les ennuis ne sont pas loin. Ce qui n'est pas faux. A chacune de ses escales, il voit des atrocités, alors que la guerre est belle est bien terminée. qui peut bien s'amuser de la sorte ? Haig ne cherche pas les ennuis, mais ils sont juste devant lui. Et dire qu'il n'avait qu'une véritable règle : ne jamais emmener quiconque sur son bateau. Une règle dérogé qui ne va pas lui faire que du bien, à lui et ses compagnons.

L'auteur nous montre une après-guerre qui n'est pas de tout repos. le pays semble magnifique, dangereux et dans un semblant de calme. le troc est une obligation, tout ce négocie, tout se vend, tout s'achète, à quelques exceptions prêts. Une histoire un peu longue a démarrer dans le sens où l'intrigue ne débute pas tout de suite, ce qui m'a un peu perdu je l'avoue. Mais une fois entrée dans l'histoire c'est un délice de suivre cette aventure. Nous découvrons le malheur, la pauvreté, la famine, mais aussi la solidarité et surtout la peur.

Concernant les personnages j'ai apprécié tous les personnages. Haig bien entendu qui est le personnage principal. Un homme de parole qui sait se défendre, qui a des trésors de patience cachés et qui n'hésite pas à venir en aide. Bozo, doué en mécanique, le mcgyver des temps modernes, un peu (beaucoup) déjanté. Malade et adepte de toutes les sortes de drogues possibles et inimaginables, c'est un compagnon hors pair. Kim, l'écologiste en puissance. Faites attention où vous mettez les pieds, la forêt est sacré pour lui. Bang et son chien trop vieux. Bang et sa force colossale qui peut porter une cargaison de plus de 220 kilo sur l'épaule. le docteur Chour qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. Et Marisol, cette jeune femme empli de secrets. Il y a d'autres personnages qui sont vraiment secondaires, mais qui ont leur importance. (comme la peur ancrée depuis quelques temps par la faute de l'un d'entre eux...)

En conclusion, une histoire qui m'a fait découvrir l'envers du décor du Cambodge. Un récit qui raconte dans les grands lignes ce que vivent les habitants, jour après jour. Je suis passée par bon nombre d'émotions : l'angoisse de découvrir les secrets des Monts rouges, la joie de les voir s'en sortir vivant lorsqu'il sont face à face avec un tronc d'arbre énorme, la tristesse aussi. Une histoire qui n'est pas sans morale et qui pointe du doigt ce qui se passe en dehors de notre territoire. La déforestation, les guerres civiles, le trafic en tout genre. Un changement radical, un dépaysement qui donne envie de découvrir sur place, mais alors armée, jusqu'aux dents !

Une aventure à découvrir !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/haig-le-secret-des-monts-rouges-thierry-poncet-a130089708
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Je descends du métro, ligne 13, jusqu'aux quais où une péniche m'attend. Un peu déglinguée, un peu rouillée, du genre à avoir voyagé et à avoir essuyé quelques tirs de kalachnikov. Je remonte la Seine, et me retrouve subitement sur la Mère de tous les fleuves, Mère des Eaux, humidité tropicale horde de moustiques vengeurs. Pas le temps de faire mes piqûres de rappel ni de mettre à jour mes vaccins contre la fièvre jaune, l'aventure n'attend pas. La mousson non plus charriant les restes des cadavres khmers, fièvre rouge, jetés quelques années plus tôt dans les eaux tumultueuses du Fleuve Kong. Seul à la barre, sifflotant un air déjà connu, l'air du large de la liberté et des putes à gogos dans les bars à gogos, une bouteille de whisky coincé dans les rayons de la barre, attention à la vague ou aux remous, l'aventure n'est que mouvement, des singes me montrent leurs culs rouges, les oiseaux ont percés l'horizon de leurs cris avant de s'envoler vers une direction opposée. DANGER ! Ça pue les emmerdes, mais en bon baroudeur, là où il y a de la merde, les émeraudes s'y retrouvent.

Des tronçonneuses et de l'alcool. Il ne m'en a pas fallu plus pour me décider à accepter cette lecture ce voyage proposé par les éditions Taurnada. Merci pour cette virée iconoclaste à bord d'une péniche nommée Marie-Barjo et à travers la jungle cambodgienne. J'ai pris plaisir à naviguer le long du Mékong, belle balade champêtre au milieu des bidonvilles et des camps forestiers, industries mondiales de déforestation. J'appréhende les escales, mélange de peur et de soif. Me prendre une bastos dans le crane pour finir bouffer par les vers. M'asseoir prendre une bière et sentir la main d'une pute ouvrir ma braguette et se pencher pour prendre l'engin en bouche. Gros calibre me dit-elle, façon de flatter ma virilité masculine dans un lieu où la femme n'est réduite qu'à faire la putain pour occidentaux.

Pris dans l'élan d'aventures que génère ce roman, j'en oublie de lancer ce petit aparté : un roman qui fait mention dans ses quarante premières pages, trois fois de Tom Waits et une fois de Chet Baker, c'est signe d'une grande classe de l'auteur, Thierry Poncet, fin connaisseur du Mékong et de musique, grand ami de l'écrivain-aventurier Cizia Zykë avec qui il conçut lors de soirées bien arrosées la genèse de Haig.

Ce livre ne se prend pas au sérieux. Direct, façon coup de poing dans le foie pour gerber dans les eaux jaunes et sales du fleuve toute la bile de la veille. Il propose l'Aventure avec un grand A, le plaisir de s'évader dans un univers humide et machiste, un brin masochiste. Naviguer en milieu hostile – tu aimes la délivrance d'une balade bucolique en canoë ?-, se murger la gueule, baiser une espagnole qui cache à peine son jeu – mais tellement sexy qu'on lui pardonne tout - entre deux têtes coupés, un espagnol égorgé, des enfants violés, des femmes décapitées… Les événements violents ne manquent pas dans cette contrée, aux bons souvenirs d'une guerre interminable et d'une paix impossible.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Haig, je ne connaissais pas encore il y a 1 mois et demi. C'est suite à un partenariat pour le tome 3 (Le sang des sirènes), que j'ai acheté en ebook les 2 premiers tomes histoire d'être à jour pour le 3. J'ai donc lu les 3 livres à la suite durant ces vacances de Noël 2016.
Donc, ne connaissant pas je ne m'attendais pas spécialement à grand chose, et quelle aurait été mon erreur de ne pas découvrir, en tant qu'admirateur des récits d'aventures j'ai adoré ce premier tome. Tout y est, la jungle du Cambodge, le Mékong, le suspense, l'action, les personnages atypiques et baroudeurs, les profiteurs et autres arnaqueurs, les trésors, la sueur, les jolies filles et les ennuis, surtout les ennuis en fait !
Un premier tome qui vous frappe de plein fouet et qui vous rend accro à la série Haig ainsi qu'à la plume de Thierry Poncet belle et dénuée de futilités, j'adore !

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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le secret des Monts Rouges est le premier opus des aventures d'Haig. Dans ce livre, nous rencontrons Haig, aventurier qui vogue sur sa péniche, la Marie-Barjo, à travers la jungle, en plein Cambodge d'après-guerre. Haig transporte tout ce que les gens aux alentours peuvent rechercher. Il sait exactement de quoi les gens ont besoin, et compte bien gagner un peu de sous ! Oui mais voilà, des cadavres tombent juste avant chacun de ses passages, et qui est cette Espagnole qui veut à tout prix se rendre aux Monts Rouges ? Haig sent bien que quelque chose ne tourne pas rond, mais il va quand même se rendre jusqu'aux Monts Rouges.

Je stoppe là pour l'histoire. Avec Haig, le secret des Monts Rouges, Thierry Poncet nous offre là un véritable roman d'aventures, digne d'un Indiana Jones ou d'un Allan Quaterman. La couverture, elle-même fait penser à ces films d'aventures, très kitsch. Poussant la caricature de ses personnages parfois à l'extrême, l'auteur réussit à nous les rendre super attachants. Mais ce n'est pas qu'un roman d'aventure. Personnellement j'ai également appris plein de choses sur les Khmers Rouges et les horreurs perpétuées à cette époque.

Le style de l'auteur est fluide, incisif. On ne s'ennuie pas une seule seconde avec Haig et son équipage. Je me suis littéralement laissée embarquer sur la Marie-Barjo avec l'équipage. En lisant Haig, on se retrouve à faire partie d'une équipe. Haig se lit très vite, que dis-je ? Se dévore plutôt ! Au son de la jungle cambodgienne et des moteurs de tronçonneuses et de bateaux, embarquez donc avec Haig !

J'avais déjà été conquise par Haig, mais là c'est renouvelé. Je ne peux donc que vous conseiller, si ce n'est pas déjà fait, de découvrir cet aventurier au grand coeur.

Haig est disponible aux Editions Taurnada.
Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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Quand j'étais gamin, les vacances avaient souvent un petit goût particulier, parce que c'était l'époque où l'on repassait les vrais films d'aventure, les premiers Tarzan en noir et blanc avec Johnny Weissmuller. Je me souviens aussi du petit goût de liberté absolu quand mon père venait me chercher dans ma chambre pour regarder Allan Quatermain avec Stewart Granger. Plus tard, il y a eu les Indiana Jones, mais les vrais films d'aventure pure ont plutôt eu tendance à disparaître.
Il en va de même avec les romans, peu d'auteurs se sont réellement lancés dans l'Aventure avec un grand A. Ayant été élevé avec celles de Bob Morane d'Henri Vernes, qui est indiscutablement pour beaucoup dans mon envie d'écrire, J'ai cherché un moment un équivalent actuel.
Pourquoi je vous raconte celà? parce que je l'ai récemment trouvé, en la personne de Thierry Poncet, avec son roman "HAIG, le Secret des Monts Rouges". J'avoue avoir eu un coup de foudre pour la couverture rappelant un peu les vieilles affiches de films, avec un côté légèrement kitch absolument génial. Et d'emblée, j'ai rajeuni de quelques années en suivant les pérégrinations du personnage,sorte de Corto Maltèse moderne dont il emprunte finalement le côté désabusé et revenu de tout. Roman lu, que dis-je, dévoré en peu de temps, avec à l'oreille les bruissements de la jungle et le moteur de la Marie-Barjo une fois la dernière page refermée.
Fan inconditionnel de ce genre de littérature, HAIG est pour moi un pur moment de bonheur. Je vais suivre de près ses prochaines aventures. Merci à toi, Thierry Poncet, de m'avoir permis, l'espace d'un roman, de redevenir le gamin que j'étais. Merci à Joël Maïssa des éditions Taurnada d'avoir contribué à cet accomplissement.
So long, HAIG!
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Dépaysement total garanti !

Une histoire qui nous fait voyager, partir à l'aventure, avec en plus pas mal d'émotions, des personnages impressionnants et surprenants, en peu de mot : j'adore !

Un mélange de styles qui nous donne une aventure hors du commun. Une plume qui nous enchante dès le début.

J'ai aimé en apprendre plus sur le Cambodge en même temps que je partais à l'aventure, parce que mine de rien, l'auteur nous donne pas mal d'informations sur ce pays qui fut dévasté par la guerre. Déjà rien que pour ce point, je peux vous certifier que ce livre est à lire sans hésiter.

Outre le fait que nous apprenons certaines choses, l'intrigue nous mène dans la peur et les tourments en même temps que les personnages. Nous nous surprenons à ressentir beaucoup d'émotions, nous frissonnons quand le tueur sévit, nous rions quand l'occasion se présente. L'auteur a l'art et la manière de nous maintenir en haleine jusqu'à la fin.
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