L'année du gel

Chaque année, un groupe d'amis a pris l'habitude de se retrouver au “Haut Méac”, domaine viticole dans la région bordelaise.

Lorsqu'au petit matin, le boulanger de la commune retrouve un cadavre dans la chambre froide, les questions se multiplient. Qui est la victime ? Et surtout qui est le meurtrier ?

Agathe Portail nous plonge dans l'histoire de ce groupe d'amis en faisant le lien entre passé et présent. Les mystères et interrogations s'accumulent au fil des pages.

Voici un polar qui sort de l'ordinaire et qui fait la part belle au terroir.

J'avoue avoir eu du mal à entrer dans cette lecture. J'ai été déroutée par la multitude de personnages. de quoi s'y perdre et ne plus savoir qui est qui.

Je me suis accrochée et je ne le regrette pas. La deuxième partie du livre est vraiment plus prenante. On soupçonne tout le monde sans pour autant identifier le mobile et le coupable du crime.

Une véritable ambiance à la Cluedo !
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Déterminée à m'offrir quelques jours de vacances supplémentaires par la voie littéraire, j'ai ainsi choisi de me plonger dans cette lecture avant de rejoindre mon petit havre de paix à Soulac sur mer… Et me suis volontiers laissée embarquer par cette intrigue qui démarre sans délai, cadavre à l'appui s'il vous plaît. Si elle n'a pourtant rien d'haletant dans la mesure où l'autrice a choisi de prendre son temps, l'intrigue est remarquablement maîtrisée et nous tient en haleine de la première à la dernière ligne, Agathe Portail ayant pris soin de distiller ses indices au fur et à mesure des chapitres.
Outre les personnages fort bien croqués que l'on se plaît à côtoyer, l'autrice fait la part belle au cadre de son récit, qu'elle a admirablement bien retranscrit. Je ne parle pas seulement des paysages, si bien dépeints qu'ils émoustillent tous nos sens au gré des pages qui défilent, je parle aussi du contexte, de ce milieu vigneron décrit avec minutie, que l'on découvre avec beaucoup d'intérêt jusque dans ses difficultés.
Servie par une plume fluide et agréable, un style teinté d'humour, vif et efficace, l'histoire est délicieusement orchestrée, se déroule à la manière d'un Cluedo moderne, et se lit avec plaisir et facilité.
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Plutôt original le concept de mélanger roman de terroir et polar. C'est en partie ce qui ma séduit la 1ère fois que j'ai entendu parler de ce livre.

Les ambiances sont finement travaillées avec ce château et ses dépendances, l'ancienne abbaye voisine, les vignes et le soleil d'été écrasant. Dans le même temps, l'enquête policière s'immisce rapidement dans cette région pourtant si bucolique et m'a tenu en haleine jusqu'à l'issue. Si je devais noter 2 bémols complètement subjectifs, je dirais que le nombre important de personnages m'a parfois un brin égaré et que quelques descriptions d'éléments de décors étaient peut-être parfois un peu superflues, cassant un peu le rythme. Ce double constat personnel n'a pas écorné mon plaisir de découverte de ce mariage plutôt réussi entre Agatha Christie et Marcel Pagnol (même si le récit se déroule dans le Bordelais ).

Un polar aux faux airs d'Exbrayat qui nous emmène dans les vignes du Bordelais. le suspense est habilement distillé et il est quasi impossible de trouver le coupable.
Un seul regret : qu'il n'y ait pas eu plus de passages sur le travail de la vigne, l'auteur en parle à ravir.

Mon tout premier cosy mystery ! Pour moi, ça été une lecture agréable et je n'hésiterais pas à réitérer l'expérience avec d'autres livres de ce genre :)

La première moitié du livre retrace le week-end juste avant la découverte du corps. On y suit un groupe d'amis quelque peu dysfonctionnel, mais qui perdure malgré les années. On en apprend un peu sur tout le monde, leur petit secret et leur trait de personnalité bien différent. J'ai eu du mal avec Léonie, de la peine pour Clara et Corentin, et de la compassion pour Juliette et Pierre.

En ce qui concerne la plume de l'auteur, je l'ai trouvé plutôt fluide. Je pense que ça m'a aidé à traverser les 200 pages de mise en contexte sans trop de difficulté. Bien qu'à certains moments, j'aurai apprécié démarrer l'enquête un peu plus tôt.

N'hésitez pas à me recommander d'autres cosy mystery :)

Au départ, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages et des descriptions sur eux, parfois un peu clichées. J'ai dû attendre une centaine de pages pour bien m'installer dans le déroulé de l'histoire.
Ensuite, je me suis laissée porter... jusqu'au dénouement dont je ne me doutais pas. Malheureusement, je l'ai trouvé un peu rapide, par rapport à l'histoire qui comporte de nombreux détails et que j'ai apprécié afin de résoudre l'enquête.
Je termine avec une impression mitigée.

5 juin 2017, Domaine de Haut Méac, le cadavre d'une jeune femme est découvert dans la chambre froide par le boulanger, un peu trop curieux, venu livrer son pain.
Flashback : retour au 2 juin. Un groupe d'amis arrive à Haut Méac pour y passer quelques jours ensemble. Nous faisons donc connaissance avec Pierre et Juliette, de Léonie et Corentin, de Clara, de Vincent et d'Olivia, mais aussi avec les propriétaires du domaine : Bernard et Alexane Mazet, et les parents de Bernard, Jacques et Colette. Suite à un léger quiproquo, Daphné Dambérailh qui habite une ancienne abbaye, va finalement accueillir Vincent. Elle loge par ailleurs une jeune femme : Elise. Dans ce bref retour en arrière, l'auteur prend le temps de présenter les protagonistes, leurs liens, leurs relations, qui ne sont pas si idylliques qu'on aurait pu le penser au premier abord ; elle place le décor, un domaine viticole en pleine difficulté financière. Et nous voici de retour au 5 juin où l'enquête menée par le major Dambérailh, neveu de Daphné Dambérailh.

Après un premier chapitre qui nous fait entrer directement dans l'intrigue avec la découverte de la victime, le rythme proche de la langueur (à cause de la chaleur ?) des chapitres suivants laisse penser qu'on va s'ennuyer et se perdre dans les détails. Et au final, non. L'auteur joue avec le rythme et avec nous par la même occasion. On se laisse bercer par une douce torpeur lorsqu'une révélation inattendue nous en sort soudainement. Pas de rythme effréné dans la résolution de l'affaire qui pourtant est « bouclée » relativement rapidement.

Pas de technique ultra sophistiquée digne des « Experts » (la brigade manque cruellement de moyens), mais des recoupements de témoignages et des pistes suivies à partir d'indices ténus. Un côté très réaliste en somme, y compris lors du rebondissement final (qu'on voit venir à mon avis). L'auteur donne corps à ses personnages en instillant suffisamment de détails personnels pour qu'ils soient attachants, y compris les suspects.

Je dois avouer que la couverture style Agatha Christie ou, plus récemment les Agatha Raisin m'avait tapé dans l'oeil. Et ça m'a plu que ça se passe à l'heure actuelle et dans ma région. Tout pour me plaire, à priori. Parce que j'ai eu un mal fou à lire ce bouquin. J'en ai même parlé avec une blopine qui le lisait aussi : même constat pour elle.

Dès le début, un personnage découvre le cadavre. Là, je me suis dit que ça commençait cash, j'aime. Mais ensuite l'autrice revient quelques jours avant le meurtre. Et c'est long…

Quand enfin l'enquête arrive mais n'avance pas. Ok faut faire durer le plaisir mais là, je n'en avais pas. Je m'ennuyais. J'ai dû faire des pauses pour ne pas arrêter directement ma lecture. Je me suis forcée en espérant un dénouement intéressant mais malheureusement ça n'a rien rattraper.
L'enquêteur ne m'a pas enthousiasmer, les personnages sont plats, caricaturaux, ennuyeux au final.

En résumé ça manque cruellement de dynamisme et de profondeur. Dommage.
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Le crime d'invite dans un château bordelais. Suite à un épisode de gel qui a mis à mal l'exploitation viticole. le couple MAZET, des chatelains du Haut Méac, résout à ouvrir des chambres d'hôte afin de sauver la propriété familiale.
Grâce à un groupe d'amis le château affiche complet. L'entente entre ces derniers s'avère toute relative, des secrets et rancunes vont petit à petit émerger.
Durant ce séjour, un cadavre est découvert dans la chambre froide du château.
S'en suit un huit clos, une enquête menée par le major. Reconstitution, auditions et recherches de mobile, l'enquêteur va passer au peigne fin les détails de la soirée. le tout dans un décors de vignes, grosses chaleurs et belles bâtisses.

Le roman prend une tournure intéressante dès lors que l'enquête commence et que l'on se familiarise avec l'ensemble des personnages.
Ca ressemble à s'y méprendre aux enquêtes d'Hercule Poirot . Des détails anodins sont parsemés en première partie du roman et qui deviennent plus significatifs par la suite.

Calmann Levy inaugure une nouvelle collection « Territoires » et m'a gentiment offert le premier livre avec L'Année du gel d'Agathe Portail. Après une longue pause, j'avais envie de changer un peu de style et celui-ci était parfait.
Nous sommes ici dans un Polar avec une enquête qui nous emmène dans les vignes bordelaises là où se trouve le Haut Méac avec comme propriétaires : Monsieur et Madame Mazet qui ont fait des chambres d'Hôtes dans celui-ci ! Une bande de potes arrivent pour passer quelques jours de repos, mais un matin un corps est découvert dans la chambre froide. Forcément, les suspects se multiplient et l'enquête piétinent … J'ai beaucoup aimé le déroulé de l'histoire à la CLUEDO … avec des flash back pour appréhender le présent et découvrir cette bande d'amis. Un peu perdue par moment avec tous ces personnages, je l'avoue, mais vraiment sinon l'intrigue est posée comme il faut sans trop de clichés ou banalités. Entre mensonges, faux-semblants, vengeance, le dénouement final, vous surprendra croyez moi 
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