James W. Porter
Éditions du Gerfaut / Collection Guerre n°167
(01/01/1971)
/5
1 notes
Résumé :
Ils avaient une devise : MOURIR « UTILE ».
— Go on ! articula le capitaine Lock. On va y aller !
Le lieutenant Gunison se dressa aussitôt.
— Yes Sir !
Autour d'eux, les Marines n'avaient pas besoin qu'on leur fasse un dessin. Tous, sans exception, en avaient marre de recevoir les coups sans les rendre.
— Crever pour crever, remarqua Frackson, autant crever «utile».
Il prit une grenade dans chaque main, s'assura que son poign... >Voir plus
— Go on ! articula le capitaine Lock. On va y aller !
Le lieutenant Gunison se dressa aussitôt.
— Yes Sir !
Autour d'eux, les Marines n'avaient pas besoin qu'on leur fasse un dessin. Tous, sans exception, en avaient marre de recevoir les coups sans les rendre.
— Crever pour crever, remarqua Frackson, autant crever «utile».
Il prit une grenade dans chaque main, s'assura que son poign... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Bien loin du roman de Norman Mailer : Les nus et les morts.
C'est une sorte de série B, au scénario indigent, sans imagination, avec un réalisateur hésitant et des acteurs qui bégaient en bombant le torse. Cela se veut viril et malgré le tir des armes et le bruit des grenades le lecteur tombe rapidement dans une douce torpeur, trompé qu'il est par les mots : Mer, Plage, Cocotiers.
Cet ouvrage joue son rôle de roman de gare. le temps d'un voyage il vous transporte ailleurs sans à-coups, mais aussi sans surprise.
C'est une sorte de série B, au scénario indigent, sans imagination, avec un réalisateur hésitant et des acteurs qui bégaient en bombant le torse. Cela se veut viril et malgré le tir des armes et le bruit des grenades le lecteur tombe rapidement dans une douce torpeur, trompé qu'il est par les mots : Mer, Plage, Cocotiers.
Cet ouvrage joue son rôle de roman de gare. le temps d'un voyage il vous transporte ailleurs sans à-coups, mais aussi sans surprise.
Citations et extraits (4)
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Certains n'avaient pas eu de pot, dès le départ. Leurs péniches s'étaient enlisées sur un banc de sable et les gars, au lieu de trouver la pente douce de la plage, tombaient dans des trous d'eau profonds de trois ou quatre mètres.
Ils avaient beau savoir nager, les godasses, le fusil, le barda, le casque, la ceinture de grenades qui leur entourait la taille, ça faisait trop pour espérer flotter. Ceux-là se noyèrent tout de suite.
Ils avaient beau savoir nager, les godasses, le fusil, le barda, le casque, la ceinture de grenades qui leur entourait la taille, ça faisait trop pour espérer flotter. Ceux-là se noyèrent tout de suite.
Guadalcanal pointa à l'horizon, au ras de l'océan. A cette vue, Jack King sentit ses tripes se serrer. Il ne connaissait pas encore les statistiques qui - plus tard - établirent que les quatre-cinquièmes des premiers effectifs de débarquement étaient décimés. Mais il se doutait bien que ça allait être dur.
(Incipit)
(Incipit)
Il y eu ensuite un petit air de musique maritale.
Mais les baraques étaient complètement à l'Est, trois kilomètres plus loin.
Il mit à peine plus de huit minutes pour les franchir, ce qui, avec de grosses chaussures et un fusil, était un beau score.
Il mit à peine plus de huit minutes pour les franchir, ce qui, avec de grosses chaussures et un fusil, était un beau score.
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![L'Autre Journal [n° 7, décembre 1990] Paroles de lycéens par Butel](/couv/sm_30310_aj_m_4639.jpg "L'Autre Journal [n° 7, décembre 1990] Paroles de lycéens par Butel")
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