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Citations sur La porteuse de mots (31)

Le royaume du possible est en chacun de nous à condition que nous le voulions : non par des formules et des bonnes intentions, mais par des actes. Sache que chaque rêve a un prix : celui de l’effort !

Chapitre 4
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(...) je te parle d’une montagne magique ; à mesure qu’on la gravit, on respire mieux, on se sent plus fort, plus sûr de soi ; et plus on monte, et plus on a envie d’aller encore plus haut. Car plus tu vas vers son sommet, mieux tu peux voir les paysages qui s’étendent jusqu’à l’horizon, grandioses, et qui te rendent heureux comme rien au monde ne pourrait le faire sinon l’amour. (...)
C’est la montagne du savoir, elle est dans le cœur de chaque homme qui a envie d’apprendre…

Chapitre 4
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La cloche arracha Pernelle à son tracé appliqué : (...). La leçon avait à peine duré une demi-heure mais pour Pernelle, une porte s’était ouverte sur un monde nouveau.

Chapitre 3
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Son teint mat était rehaussé par un regard curieux : la nature, en effet, avait doté le jeune homme de deux yeux de couleurs différentes : l’un était olivâtre et l’autre noir. Cette curiosité de la nature avait pesé sur Séraphin dès son plus jeune âge et le fait que les gens le dévisagent ou qu’on le moque avait fait de lui un être renfermé et timide ; sa maigreur, ses membres qui pendaient en breloques comme s’il avait trop vite grandi, n’ajoutaient rien à son manque d’assurance. Son visage pourtant était beau : une bouche charnue, un nez droit, la mâchoire bien dessinée.

Chapitre 2
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(...) : malgré l’heure matinale, la fontaine de la Halle était assaillie de monde ; ça chahutait, ça criait, ça se bousculait autant que dans une basse-cour à l’heure du grain. (...)
Chaque matin, c’était la même épreuve, la même bataille ! Paris ne comptait que quelques fontaines et tout un voisinage venait s’y pourvoir : porteurs d’eau à bretelles, comme elle, mais aussi les matrones avec leurs récipients domestiques.

Chapitre 1
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Pernelle se massa les épaules, ultime répit avant de se jeter dans la mêlée : malgré 'l'heure matinale, la fontaine de la Halle était assaillie de monde : ça chahutait, ça criait, ça se bousculait autant que dans la basse-cour à l'heure du grain.
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L’imprimerie (procédé répandu en Europe par Gutenberg en 1453) est l’une des inventions les plus révolutionnaires pour la propagation des connaissances (avant, les manuscrits étaient recopiés à la main, par des clercs, dans les scriptoriae, ce qui prenait beaucoup de temps pour ne recopier qu’un seul ouvrage).
Le plus grand génie depuis Gutenberg est sans conteste Aldo Manuzio. Si Paris regorge d’imprimeurs et de libraires, entassés sur le pont Notre-Dame malgré les nombreux effondrements, Venise est la ville phare de l’édition au XVe siècle. Plaque tournante du commerce entre l’Orient et l’Occident, la cité des Doges dispose de papier, d’ouvriers qualifiés et de techniques nouvelles.
Un homme personnifie à lui seul le génie de Venise : Aldo Manuzio. C’est un précurseur et un inventeur à part : son cerveau, sans cesse en ébullition, ne se contente pas de faire « comme tout le monde », il cherche sans répit des méthodes nouvelles.
Il est l’inventeur de l’italique : jusqu’alors on imprimait en caractères gothiques, difficiles à lire et prenant beaucoup de place. Aldo recherche un caractère d’imprimerie qui puisse se rapprocher de l’écriture cursive : il fait appel à Francesco Griffo, orfèvre et tailleur de poinçons, qui lui dessine l’aldine (que l’on nommera plus tard italique, car née en Italie), ou capitale romaine minuscule. Ce sont les caractères que nous employons encore aujourd’hui. S’y ajoute le point virgule, une autre de ses trouvailles.
Aldo Manuzio est également l’inventeur du livre de poche. Les manuscrits et livres anciens sont très grands, très lourds, peu maniables et coûteux. Aldo Manuzio a l’idée de plier ces grandes feuilles de papier en trois : il obtient ainsi huit feuillets soit seize pages de texte (qu’il baptise a octavo, c’est-à-dire « en huit ») ; ce nouveau format permet de transporter et lire son livre partout… Manuzio vient d’inventer il tascabile, le livre de poche. (...)
Le génie d’Aldo Manuzio a donc permis de réduire la taille, le poids et le coût des livres. C’est ainsi que le savoir va devenir accessible à un plus vaste marché, mais aussi à des lecteurs moins fortunés. Grâce à lui se développe également l’édition des œuvres de divertissement.

Dossier
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La découverte du Nouveau Monde en 1492 apporte une nouvelle représentation du monde. Pas seulement géographique, mais également religieuse et philosophique : c’est la naissance de l’humanisme, qui place l’être humain et les valeurs humaines au centre de la pensée. Jusqu’alors, il suffisait d’être un homme d’élite, un prince ou un guerrier pour avoir tout pouvoir. On s’appuyait sur la religion pour régenter les lois et les esprits. Or, le monde change : l’imprimerie permet la diffusion des connaissances et la redécouverte du savoir ancien ; la médecine progresse grâce à l’enseignement ; des hommes nouveaux font leur apparition sur le devant de la scène : ils étudient, voyagent, connaissent plusieurs langues, explorent les secrets de la nature dans les facultés, les bibliothèques, ou les laboratoires.
Développé en Italie, l’humanisme va rapidement se propager dans toute l’Europe, atteignant son apogée au cours du XVIe siècle. Bien sûr, la lutte avec l’Église sera âpre car la religion imprègne la culture médiévale (...).
La rupture avec le passé est entamée et le siècle suivant va poursuivre magistralement cette évolution : le monde renaît différemment à travers ce que l’on nommera (plus tard) la Renaissance.

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Aldo Manuzio, (...) homme remarquable, né en 1449 et mort en 1515, a d’abord enseigné le grec et le latin à de brillants élèves vénitiens. Comme il ne trouve pas d’éditions savantes des classiques à des formats pratiques, il décide de s’en charger lui-même et de fabriquer exactement le genre de livres dont il a besoin pour ses cours. (...)
Manuzio s’entoure des savants orientaux émigrés, exilés et réfugiés et se lance dans un ambitieux programme de publications : les œuvres en grec (Sophocle, Aristote, Platon…) et en latin (Virgile, Horace, Ovide…) dans la langue originale. Il va grandement contribuer à diffuser l’humanisme grâce à ses ouvrages.
Il s’allie Jensen, un spécialiste de la gravure, à qui il commande des caractères grecs, qui n’existaient pas jusqu’alors. Outre les textes classiques, Manuzio publie des grammaires et des dictionnaires. Il invite à Venise d’éminents humanistes venus de toute l’Europe, afin de discuter des titres à imprimer.

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Antoine Vérard (...), éditeur et libraire parisien était installé dans une boutique sur le pont Notre-Dame entre 1485 et 1512. En 1499, quand débute ce roman, nous sommes à la charnière entre l’ancien monde et le nouveau. Antoine Vérard, qui travaille pour le roi et les riches bourgeois, combine les techniques anciennes et les modernes : il travaille encore sur vélin richement enluminé pour des clients fortunés, ou imprime sur papier avec des enluminures faites à la main.

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