Feu ne m'aura clairement pas mis le
feu. J'aurais aimé adorer ce livre, je m'imaginais bien avant le commencer de crier : lisez-le, il est génial ! Je ne sais pas pourquoi je voulais l'aimer, mais ce qui est sûre, je sais pourquoi il m'a déçu.
Je vais commencer par la première chose qui m'a disons, déstabilisée. La plume de
Maria Pourchet, qui est vive. Cette autrice à écrit avec ses tripes. J'aime ce genre d'écriture, mais là, ça a basculé du côté ni queue ni tête. Les mots que j'ai lus, se suivaient, mais n'ont pas formé de phrases compréhensibles. J'ai passé le premier tiers à ne rien comprendre. A croire que je lisais dans une langue qui m'était étrangère. Et pourtant, il s'en est passé des choses puisque l'amour est né entre deux personnes noyées dans un quotidien chaotique, un monde qui n'est pas fait pour eux. Au final, je n'ai ressenti en retour aucune émotion, aucune empathie pour ces deux êtres.
Je ne pense pas vous spoiler en vous disant que cette histoire est un drame, et que drame en amour est le désamour. Par chance, le désamour est le moment que j'ai aimé, où la plume à le mieux épousée les événements. Où la brutalité des mots n'a fait qu'un avec les difficultés rencontrées par le couple pas vraiment couple, car tout le temps en déphasage. Malheureusement, est venue la fin, surprenante mais décevante. de retour dans les travers de l'autrice, je n'ai pas tout compris et j'ai dû repasser sur certains passages une fois ma lecture conclue pour comprendre.
Ce roman fait partie de ceux qui doit soit plaire soit déplaire, qu'on doit aimer ou détester. Mais le désintérêt ne peut pas exister pour ce livre, pour cette plume singulière qui surprend, une écriture inédite qui fait sortir des sentiers battus du quotidien comme les deux protagonistes essaye tant de faire durant ces 257 pages. Ce livre n'est pas un roman d'amour, mais de désamour moderne envers les relations humaines, envers la vie, et même sa propre personne.
Feu passion ou vie qui part en
feu ?
Feu ou une description de la maladie qu'on appelle métro boulot dodo, que Laure et Clément ont tenté de soigner ensemble.