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 Un roman court, agréable à lire car rythmé et bénéficiant de la belle écriture de son auteur. Dommage qu'avant sa fin abrupte, Pouy n'ai pas pris plus de soin (et de pages) à expliquer la relation qui unissait Marie-Claude et Ange. En effet, tout ce qui se passe dans le roman a pour cause cette relation et Pouy nous offre juste un échange énigmatique entre eux, mais sans nous offrir de réponse. Alors certes, les dernières lignes nous permettent d'avoir un début de réponse quant à la vraie personnalité de Marie-Claude mais cela reste, pour moi, insuffisant. Il n'en reste pas moins, même s'il est inabouti, un petit roman sympa.
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Pas réussi à accrocher. D'emblée j'ai eu du mal avec le héros, trop jeune, et tellement daté. Un gamin de province des années 80.
J'ai cru tout au long de la première partie qu'il s'agissait d'une nouvelle, et, qu'on allait ensuite passer à autre chose. Mais non.
L'ensemble m'a semblé vieilli, propre à une génération (la mienne) qui n'est plus d'actualité.
J'aurais pu jouer le jeu de la nostalgie, je me suis juste ennuyée. Dommage.
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Voilà un bien sympathique polar même si cela n'en est pas vraiment un. Pas d'énigme à résoudre aux cotés d'un inspecteur alcoolique, ni de tueurs en séries psychopathes. D'aucuns trouveront cette histoire de traque un peu cul-cul la praline. Un ado bien sympathique dans sa naïveté mais doté, à son insu, d'un redoutable à-propos qui est malmené et materné par une jeune prostituée en fuite. Une fin aussi bien vue qu'inattendue. de l'imagination, pas mal de coïncidences, c'est un peu tiré par les cheveux mais pas trop, un humour niveau ado bien sympathique et, pour les dialogues, un français parlé du même tonneau.
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Marcel et Marie-Paule ne se connaissent pas mais voyagent dans le même compartiment de train. Lorsque ce dernier déraille, c'est aussi leurs vies qui déraillent. Pour le meilleur ou pour le pire ? Je vous laisse voir.

Le titre est probablement inspiré de l'excellent « L'homme à l'oreille cassée » d'Edmond ABOUT, mais la comparaison s'arrête là. On lit rarement les récits de POUY pour la qualité de leurs intrigues mais pour les bons mots qu'ils recèlent. Je n'ai pas été déçu avec cette histoire simple, racontée avec vivacité et brio.

Je replacerai ce court roman dans la boîte à livre où je l'ai trouvé, qu'il procure aussi un bon moment à celui qui l'y empruntera.
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Petit livre et petit prix pour un grand plaisir de lecture. L'homme à l'oreille croquée est en fait un jeune gars de 16 ans qui se retrouve coincé contre une jeune femme venue s'aplatir sur lui après l'accident ferroviaire, les quarante tonnes de tôles du wagon les encerclant de toutes parts. Surtout, ne pas bouger sous peine de douleurs fulgurantes. Alors, comme le dit la quatrième de couverture, le mieux est encore de faire connaissance.
Loufoque me direz-vous. Oui, cette scène qui fait un tiers du livre est traitée avec beaucoup d'humour. Pensez-vous ! Etre littéralement collé à une femme de 25 ans. Une vieille, quoi ! Il ne faudrait pas que les copains l'apprenne.
Puis le récit s'oriente vers une fuite, des retrouvailles, un peu de violence mais pas trop.
Après l'accident, le trauma du jeune Marcel, le narrateur, ses peurs, ses angoisses, la réaction de ses parents, tout cela est survolé. Peu de psychologie dans ce livre, ce n'est pas le but. Par contre, si vous voulez imaginer ce à quoi l'on peut penser pendant quelques heures qui paraissent une éternité, où la mort est si proche, rien que pour ça, ce livre vaut la peine d'être lu.


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J'ai eu la chance de croiser Jean-Bernard Pouy lors d'une longue croisière sur le Lac d'Annecy organisée par les pontons flingueurs. Curieux personnage, tout de même bien attachant. Cela fait quelques années maintenant, et ce n'est donc pas pour cela que je me suis lancé dans cette lecture, mais bien à cause du titre. J'adore les titres un peu tordus.
Alors, alors ?
Eh bien, c'est du J-B Pouy, je vous rassure ! Un style bien à lui, une intrigue tout à fait réjouissante, des personnages bien brossés, dont le petit jeune très convaincant.
C'est pourquoi il faut peut-être passer sur un déroulement qui devient de moins en moins crédible lorsqu'on s'avance dans l'intrigue. Mais bah, ce n'est certes pas le plus important pour ce roman qui se lit vite avec plaisir et qui finit en beauté.
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Marcel a 15 ans, Marie-Claude, 26.
Ils ne se connaissent pas, mais ils prennent le même train.
Manque de bol, le train déraille.
Marcel, il voulait juste aller à son bahut... et là, il se retrouve écrasé par Marie-Claude, et le train par là-dessus !
Les circonstances de leur rencontre sont assez particulières, et plutôt douloureuses, mais Marcel pourrait bien y trouver un avantage finalement. Mais Marie-Claude a-t-elle vraiment été sincère ?

Le début du livre, se situe dans cette rencontre plutôt pas banale, puis cela glisse vers un roadtrip.
Ça se lit très vite. le livre est court, et le rythme donne envie de cavaler, comme les protagonistes (une fois sortis du tas de ferraille).

J'ai trouvé cette lecture agréable sans être mémorable.
Le vocabulaire employé correspond bien à l'adolescent qu'est Marcel.

Livre trouvé chez un bouquiniste ; il me tendait les bras. Et ma foi, la surprise ne fut pas mauvaise.
C'est une idée bien originale, et la fin l'est encore plus.
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Kaddish" également connu sous le nom de "Kaddish pour Naomi Ginsberg" est un poème de l'écrivain Beat Allen Ginsberg sur sa mère Naomi et sa mort le 9 juin 1956.

Irwin Allen Ginsberg, né le 3 juin 1926 à Newark et mort le 5 avril 1997 à New York, est un poète américain, membre fondateur de la Beat Generation, du mouvement hippie et de la contre-culture américaine. Ses prises de positions homosexuelles, pacifistes et bouddhistes lui valurent de fréquents démêlés avec la justice.

C'est ce livre, c'est cet auteur qui va nous accompagner tout au long de cette lecture.
Des citations ponctuent le texte, reflets des pensées de Marcel.
Ce n'est toutefois pas ce poème qui est mis en scène dans ce drôle de roman.

L'imagination est au pouvoir, notre ami Jean Bernard nous entraîne dans une aventure digne de la série du poulpe, un fait divers comme base de départ, avec un accident ferroviaire qui nous permet de faire la connaissance de l'homme à l'oreille coupée.
Nous resterons scotchés entre Marcel et Marie Claude, nous les suivrons dans leurs aventures rocambolesques jusqu'au dénouement final comme un clin d'oeil qui nous arrachera un sourire.
Du bon polar, dans la vie d'aujourd'hui, une lecture sereine et agréable.
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Marcel, 15 ans, prend le train pour rejoindre son internat quand soudain le wagon est ébranlé par un choc violent. C'est l'accident. Marcel se retrouve aplati contre une jeune femme qui était installée face à lui. Bloqués sous des tonnes de tôle, ils patientent durant l'intervention des secours. L'adolescent, s'il est fragilisé par ses blessures et sa posture incommode, est ému par cette intimité imposée avec la dénommée Marie-Louise. Sur le point d'être libérés, la jeune femme au comble de la souffrance lui mord vivement une oreille. Marcel perd connaissance et reprend ses esprits à l'hôpital. S'inquiétant pour Marie-Louise, il apprend qu'elle est portée au nombre des victimes. Les médias révèlent qu'elle était recherchée par des truands après avoir dénoncé un réseau de proxénétisme. Quelques mois plus tard, alors qu'il reste traumatisé par l'accident, Marcel est interpellé par deux malfrats qui lui posent des questions sur Marie-Louise. Le garçon avec un bout d'oreille en moins part à sa recherche pour l'alerter. La suite... tout s'accélère et on assiste à une course-poursuite échevelée sur les routes de Bretagne. Quiberon, Lorient, Quimperlé, Rostrenen... Un polar à la sauce armoricaine, oui, mais formellement déconseillé aux Bretons climato-susceptibles. Le récit tout en mouvement offre des passages formidables, je pense notamment à la traversée de la Région en auto stop ou à la description de la course cycliste. Le lecteur s'attache à cet adolescent malmené, plongé dans les poésies de Ginsberg, gerbant à tout va, mais admirable de détermination. Le récit parfaitement calibré s'achève par une conclusion épouystoufflante. Chapeau l'artiste.
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Fan de Bernard Pouy et de son style unique, j'ai forcément aimé retrouver son langage fleuri, son univers si inspiré par le monde ferroviaire et toutes ses allusions ou réflexions si pertinentes, décalées, drôles, parfois désabusées. le résumé m'a séduite et je me suis précipitée sur ce petit livre, convaincue que j'allais le dévorer tout comme Marie-Claude avec l'oreille de son compagnon d'infortune. Effectivement ça va vite et ça se lit vite. le début démarre fort; c'est original, inattendu. dommage que l'histoire ne soit pas ensuite un peu plus consistante. J'aurais aimé qu'il ne s'agisse pas simplement d'une fuite pour échapper aux méchants. Mais j'ai passé un très bon moment quand même. Merci Monsieur Pouy.
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