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Enfin de la guy lit !!! Mais, tout comme la chick lit peut intéresser les garçons qui s'intéressent aux filles, la guy lit intéressera les filles qui s'intéressent aux garçons. Et de toute façon, pourquoi imaginer cette barrière… le bigorneau fait la roue est tout simplement un roman d'initiation, qui apporte une réponse originale et humoristique à la question la plus universelle du monde : peut-on trouver l'Amour ?

Originale : la quatrième de couverture le dit d'emblée, le personnage principal prend au pied de la lettre l'idée que c'est l'incompréhension mutuelle qui permet à l'amour de durer. Or, se dit-il, quelle meilleure incompréhension de départ que celle que l'on a avec une personne qui n'a pas la même culture… Bien sûr, les choses sont plus compliquées qu'elles n'y paraissent : l'incompréhension mutuelle commence avec les petites amies françaises, et elle n'est pas un gage de réussite de la relation avec les petites amies étrangères. Elle est tout simplement le moteur de l'attirance de départ… qui est toujours une attirance envers quelqu'un qui nous apparaît mystérieux, quelle que soit l'origine du mystère. Hervé Pouzoullic a choisi un angle original pour parler d'une expérience universelle : celle du désir, qui naît de l'attrait de l'inconnu. Tout le monde pourra s'y reconnaître...

Humoristique : la plus grande qualité du livre est qu'il est très drôle. Les situations provoquées par l'incompréhension mutuelle sont drôles, les dialogues sont drôles, le regard des étrangers sur des situations qui nous paraissent banalement françaises est drôle … Nous rions avec Marc lorsqu'il fait le point sur ce qu'il trouve étrange chez Vasilissa ? Eh bien quand cette dernière réplique en pointant ce qui constitue pour elle des bizarreries typiquement françaises… cela produit tout à coup un effet de décalage où le lecteur se sent soudain très français : ah mais oui, Marc a fait tout cela ! Ah mais non, je ne l'avais pas relevé, ou plutôt, je l'avais juste attribué à sa personnalité touchante, spontanée et maladroite ! Mais finalement, peut-être que ce mélange d'attendrissement, de spontanéité et de maladresse, que j'ai moi aussi l'impression de vivre au quotidien, c'est très français… et si les Français sont drôles, tant mieux ! Enfin bref, voilà un livre qui, l'air de rien, donne un contenu léger à ce sentiment auquel, en 2018, on n'a plus très envie de réfléchir en s'amusant, celui de se sentir français. Un excellent moment de lecture, qui ouvre de manière inattendue sur des sujets moins anodins qu'il y paraît !
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Titre : le bigorneau fait la roue
Auteur : Hervé Pouzoullic
Année : 2016
Editeur ; Anne Carrière
Résumé : Marc est étudiant à sciences-po. Il est assez quelconque, idéaliste et ne s'exprime qu'à l'aide de citations de grands auteurs. Sa seule préoccupation ? Trouver l'amour malgré les échecs répétés qui ont jalonné sa vie de jeune séducteur. Persuadé que l'incompréhension mutuelle est le ciment du couple Marc décide d'aller chercher l'amour à l'international, sa quête passera donc successivement par l'Italie, les USA puis la Russie. le bigorneau finira-t-il par trouver l'amour ?
Mon humble avis : le bigorneau fait la roue fait partie des bouquins que j'ai reçu au milieu de cette année 2017. Hervé Pouzoullic avait eu la gentillesse de me faire parvenir son texte directement et après quelques atermoiements je me lançais enfin dans cette lecture. Oui je l'avoue je ne suis qu'un consommateur lambda et le titre et la première page d'un ouvrage revêtent une importance surement excessive à mes yeux…Oui désolé Hervé mais je trouvais la pochette de votre bouquin plutôt hideuse et le titre bien mal choisi et je mis quelques semaines à entamer cette lecture avec (je dois bien l'admettre) un apriori plutôt négatif. Je me faisais donc violence et fort de la parole donnée, entamait cet ouvrage en espérant être surpris et pourquoi pas conquis par ce fameux bigorneau. Il me fallut moins d'une vingtaine de pages pour me rendre à l'évidence : Pouzoullic est un auteur malin, érudit et terriblement attachant. L'habit ne faisant pas le moine j'oubliais rapidement mes préjugés pour dévorer ce roman à l'écriture classique, aux dialogues ciselés, dont le personnage principal est un looser magnifique, une sorte de Beigbeider sans aphorismes assommants, un séducteur idéaliste et sympathique. le roman de Pouzoullic aborde le thème de l'amour avec intelligence, ses réflexions sont brillantes et viennent ponctuer un texte rythmé et fluide. Vous l'aurez compris j'ai été séduit par ce bigorneau que l'on imaginerait volontiers adapté sur grand écran, Pouzoullic nous fait le coup de la comédie romantique et c'est réussi, addictif et distrayant. Un excellent moment de lecture, un style efficace et trois histoires d'amour très divertissantes bien qu'inégales.
J'achète ? : Fan de comédie romantique ? Ce livre est fait pour toi ! Un texte élégant, distrayant, des dialogues hilarants, ce bigorneau rempli parfaitement sa fonction : divertir intelligemment son lecteur, bravo Mr Pouzoullic !
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Marc est un jeune homme qui se laisse porter par les évènements, lové dans un cocon douillé d'étudiant. Comme de nombreux jeunes de sa génération, il recherche le grand amour, mais ne brille guère par ses éclats de séducteur... Jusqu'à ce que l'illumination arrive en son âme : pour qu'un couple dure, le secret est l'incompréhension mutuelle ! Fort de cet axiome, il se lance à la conquête de belles étrangères, à ses risques et périls ! Si cela a quelques avantages comme :

"- La découverte d'une nouvelle culture et d'un autre pays

- Une autre manière de dire je t'aime

- le bien-être quand l'autre vous insulte dans sa langue maternelle et que vous ne comprenez rien

- L'excuse de la mésentente culturelle quand votre partenaire se comporte comme un con."

Il se heurte aussi aux limites du système :

"- Vous ne comprenez pas pourquoi l'autre vous quitte (dans une relation, l'incompréhension a toujours le dernier mot)

- Vous ne comprenez pas pourquoi il reste non plus."

Il enchaîne une campagne en Italie, aux Etats-Unis et en Russie, mais inexorablement les mêmes phases reviennent : "Dévastation, sevrage, intériorisation, rage, relèvement." Jusqu'au jour où il rencontre celle qu'il veut "mistoufler" pour la vie ( mistoufler "c'est un mot qui n'existe pas et que je viens d'inventer pour définir ce qu'on ne comprend pas, et qui nous pousse l'un vers l'autre.")

Dans ce premier roman empli de fraîcheur, Hervé Pouzoullic peint les déboires d'une génération en quête du grand amour. Mais ce thème est aussi un prétexte pour raconter son quotidien, l'enfance qu'on laisse derrière soi, les vacances en Bretagne, la famille millénaire :

"Désormais le bruit des vagues sur la falaise et les cris des goélands avaient remplacé nos éclats de rire enfantins. Les portes de la maison s'ouvraient moins souvent, les petits-enfants avaient quitté cet endroit pour vivre leur vie. Mais, à Paris ou ailleurs, nos coeurs battaient ensemble au rythme des marées. En nous ancrant dans son monde de goémon et de granit, ma grand-mère nous avait donné la force de partir. Et de vivre heureux." p.49

Hervé Pouzoullic est un grand gamin qui s'amuse à écrire comme les grands auteurs classiques, offrant ainsi des dialogues truculents et intelligents. Entre le "chick-lit masculin" et une subtilité rafraîchissante, vous risquez de tomber sous le charme de ce "bigorneau faisant la roue"...


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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J'avais ce roman d'Hervé Pouzoullic dans ma vertigineuse pile à lire depuis cet été, livre acheté parce que j'en avais entendu parler sur les réseaux sociaux littéraires que je fréquente et que, de fil en aiguille, je m'étais retrouvée en contact sur Facebook avec son auteur…
Avec un titre pareil, le Bigorneau fait la roue, sur ma table de nuit, je me suis attirée des réflexions amusées et incrédules de mon entourage… (oui, je recevais beaucoup dans ma chambre au début de l'été, étant convalescente), d'autant plus que la couverture montre ce gastéropode marin affublé d'une queue de paon.
J'ai lu ce roman ces jours-ci car, après des lectures sur des sujets plutôt graves, j'ai eu un grand besoin de légèreté et cette parade nuptiale m'a paru un bon moyen de me changer les idées.

Un jeune homme un peu bobo, vivant à Paris mais d'origine bretonne (d'où la référence au bigorneau), brillant, cultivé mais peu doué pour les relations amoureuses, développe une théorie selon laquelle l'amour durable ne serait possible qu'avec un certain potentiel d'incompréhension mutuelle ; il va donc entreprendre de séduire de belles étrangères, au gré des aléas d'une carrière professionnelle internationale. À l'instar du bigorneau qui doit migrer pour se reproduire vers un biotope spécifique, entre les zones de marées, le héros de ce roman va chercher l'amour à l'international. Nous allons donc le suivre dans les bras d'une italienne, d'une américaine et enfin, d'une russe.
Cette comédie romantique passerait sans doute très bien à l'écran, dans une adaptation cinématographique servie par des acteurs à la mode. Personnellement, elle ne m'a pas trop convaincue, même si j'ai souvent souri. Les personnages sont assez peu crédibles dans leurs excès et je n'ai, notamment, pas du tout accordé de crédit à la belle russe. de plus, le côté réussite sociale et aisance matérielle assez développé dans les deux dernières histoires m'a rapidement dérangée, un peu comme une publicité pour hôtels et marques de luxe ; j'ai préféré les rapports à la famille, à l'enfance et l'adolescence, à la grand-mère… et l'inexpérience et les maladresses de l'histoire italienne qui sonnaient relativement juste.
Je reconnais cependant à Hervé Pouzoullic une plume fluide et enlevée, pleine d'humour avec des dialogues percutants. Mais, surtout, j'ai relevé une intertextualité très riche qui auréole son personnage masculin d'une aura littéraire originale, d'une patte qui fait son charme et le démarque du séducteur lambda. Malgré tout, cela ne suffit pas pour faire de ma lecture un souvenir impérissable, d'autant plus que j'ai buté sur une incohérence dans la période italienne ou le héros paye deux fois l'addition du restaurant où travaille sa dulcinée.

En conclusion, et malgré mes réserves, je saluerai le côté divertissant de ce roman, qui se lit facilement et dont les citations d'auteurs connus illustrent brillamment et fort à propos les péripéties.
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Un patronyme à consonance bretonne, Pouzoulic, un titre à consonance culinaire le bigorneau (j'adore les bigorneaux) fait la roue, il ne m'en a pas fallu davantage pour choisir ce roman dont je n'avais pas entendu parlé.
Hervé Pouzoulic, donc, raconte l'histoire d'un jeune homme, Marc, rêveur, pas très courageux mais d'une culture immense. Ce dernier, hélas, n'est pas très habile en matière de rencontres féminines, d'amour et surtout d'amour durable. Après des discussions avec ses parents et surtout sa grand-mère adorée, il apprend d'eux que le secret d'un couple qui dure est l'incompréhension mutuelle. Il va dès lors décider d'aimer à l'international, la différence de culture ne pouvant qu'être un moteur de longévité.
Le bigorneau fait la roue est, en quelque sorte, le journal de bord d'un homme à la recherche de l'amour. C'est un roman léger, drôle, sympathique. L'écriture est simple mais bourrée d'humour. Les références littéraires et cinématographiques sont pléthores et drolatiques. On avale ce récit en un temps record tant le rythme est endiablé, les personnages rencontrés beaux et agréables, les péripéties cocasses et divertissantes. Ne croyez pourtant pas que tout réussit à ce beau jeune homme… mais je n'en dis pas plus…
J'ai beaucoup aimé cet ouvrage digne du plus efficace des antidépresseurs, pourvoyeur de bonne humeur, distillateur d'optimisme, fournisseur de rires et de sourires. J'ai raison, les bigorneaux, c'est vraiment délicieux, même quand ils font la roue.
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Rencontrer (et garder) l'amour de sa vie, c'est la quête de Marc, le sympathique narrateur de cette histoire distrayante. Mais il faut bien avouer que du côté de la séduction et des sentiments, il lui reste beaucoup à apprendre ! Jusqu'à ce qu'une petite enquête auprès de ses parents et de sa grand-mère lui fournisse une piste intéressante qu'il n'a de cesse d'explorer : le couple ne peut durer qu'en préservant une part irréductible d'incompréhension mutuelle.
Poursuivant le raisonnement jusqu'à son extrême, Marc arrive à la conclusion que c'est en multipliant les différences culturelles, sociales, linguistiques, comportementales... qu'il aura le plus de chance de découvrir le grand amour. Fort de ce précepte, il décide d'élargir son champ de recherche à l'international. Laquelle de l'Italienne, de la Russe, de l'Américaine sera suffisamment à son opposé pour préserver l'espace d'incompréhension indispensable à la survie du couple ? Les tentatives de vie commune lui réservent des trajets en montagnes russes que son humour lui permet de franchir sans trop de dommages et qu'il raconte avec beaucoup de fraîcheur et d'autodérision.
Beaucoup de vivacité et d'humour dans ce premier roman bien agréable à lire et qui a la malice de détourner l'image de l'âme-soeur. Un bigorneau plutôt succulent !
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Marc Polovic est étudiant à Sciences Po. le moins qu'on puisse dire est que ses études ne le passionnent pas. Il vient d'ailleurs d'être collé à ses examens. Enfant, Marc se trouvait laid. Il se sentait la risée de ses camarades. Il s'est réfugié dans les livres et s'est construit une carapace. Une armure faite de citations des grands auteurs qu'il utilise à tout bout de champs pour briller en société, pour se défendre.

« Pour me protéger des moqueries, j'avais finalement décidé de cultiver mon esprit, mon sens de la répartie et de me plonger dans l'apprentissage des auteurs. Et c'est cul sec que je m'étais mis à ingurgiter leur oeuvre. Je me droguai aux romans, me piquai aux nouvelles, sniffai de la poésie. Très vite, les bons mots des Grands giclèrent en rafales. Je braquais mon entourage avec Voltaire, tirais au canon avec Scarron, dégoupillais des alexandrins et faisais tout sauter, moi compris. J'étais le Rambo des bons mots. »

La suite de ma chronique sur le blog : lien ci-dessous.
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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bien écrit
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Breton et étudiant, Marc se laisse porter par la vie, échoue ses examens et ses amours. Adolescent, il fut du genre boutonneux, il en a gardé un doute sur sa capacité de séduction et se lamente sur ses tentatives amoureuses qui ne durent pas plus de trois jours ...

Il décide de faire sienne la théorie amoureuse suivante, moins on se comprend mieux ça marche . de là , il s'oriente vers des filles d'autres pays.

Pourquoi pas, sauf que trois tentatives, trois pays ça fait beaucoup! Bien sûr les femmes sont sublimes et à partir du numéro deux on nage dans l'argent en plus de la beauté, des talons hauts et de la lingerie chère....

Bref, si au départ il y a une note d'humour agréable, la suite est inintéressante et relativement vide de sens. Certes ça couche avec beaucoup d'énergie et beaucoup (trop) de sobriété dans les mots mais où est l'amour...ce jeune homme semble toujours très absent dans ses relations.

Je lis pourtant, avec plaisir des romances cul-cul la praline mais qui m'émeuvent plus que les déboires répétitifs de cet homme!

A mi-chemin de la romance version mâle( ce qui aurait pu être sympa) et d'une vague histoire d'amour matinée de" je prends ma vie en main", je n'ai pas adhéré à ce récit, trop propre et froid comme le héros
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Marc, un jeune homme de 23 ans d'origine bretonne, étudiant à Sciences Po depuis des années, cherche un sens à sa vie. Brillant dans ses études, il n'a pas la même réussite dans ses relations amoureuses. Il cherche comment trouver l'amour car chacune de ses histoires se termine mal, il se retrouve plaqué en général au bout de trois jours, un amour durable reste son rêve absolu...

Marc va chercher du réconfort auprès de ses parents et surtout de sa grand-mère qu'il adore... Il apprend ainsi que le secret d'un couple qui dure est l'incompréhension mutuelle. Il va alors décider de séduire des jeunes femmes étrangères, il pense qu'une différence de culture va lui garantir la longévité amoureuse à laquelle il aspire tant... Il va rechercher l'amour à l'international auprès d'une italienne, puis d'une américaine et d'une russe...

Voici un premier roman léger et rafraîchissant, un livre sans prétention à la lecture fluide à glisser entre deux lectures plus lourdes. L'immense culture du héros est le prétexte tout trouvé pour l'auteur de glisser de multiples références littéraires et cinématographiques au gré des ses mésaventures. Distrayant, ce roman au joli titre et à la magnifique couverture constituée d'un bigorneau affublé d'une queue de paon, nous raconte une histoire où, pour une fois, les rôles sont inversés, où pour une fois c'est l'homme qui est à la recherche de l'âme soeur.

Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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