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4,2

sur 794 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À Washington, avant-guerre, David rencontre Delia lors d'un concert engagé et en tombe immédiatement amoureux. Il est blanc, elle est noire ; il est juif tandis que sa famille à elle est catholique. Bref, une histoire morte-né dans l'Amérique Rooseveltienne, qui va cependant exister grâce à la musique, ciment de la cellule familiale créée.

Présenté comme cela, le temps où nous chantions de Richard Powers -traduit par Nicolas Richard- et ses 1064 pages avait tout d'un livre repoussoir (y compris dans sa métaphore de l'oiseau et du poisson qui tombent amoureux…) et je l'ai longtemps évité. À tort.

Car le livre est bien plus profond que la débauche de bons sentiments initialement craints, nous embarquant sur deux générations dans une traversée de l'histoire américaine en général, et de celle de la lutte égalitaire contre la ségrégation, la discrimination et le racisme ordinaire et quotidien en particulier.

À travers le destin de Delia et de David, puis de leurs enfants Jonah, Joey et Ruth, Powers nous fait découvrir plus profondément que tous les livres et films déjà vus sur ce sujet, ce côté sombre de l'histoire américaine, en optant pour le prisme de ceux qui l'ont vécu. Ou plutôt subi.

Parallèlement, mais de manière très complémentaire, le temps où nous chantions explore la double quête d'identité des enfants du couple, cherchant inlassablement leur place au sein de leur famille comme de leur pays.

Au coeur du récit, fil conducteur et réunificateur de toutes les histoires, Powers place la musique. La grande comme la petite, l'élitiste comme la populaire, celle qui divise et celle qui réconcilie. Et il y produit ainsi ses plus beaux paragraphes : j'étais loin d'imaginer que l'on puisse mettre par écrit avec de si jolis mots ou métaphores, ces ressentis abstraits, intimes et personnels qu'engendre la musique.

Je n'ai pas pour autant « adoré » ce livre comme beaucoup d'autres avant moi, faute probablement de quelques longueurs qui m'ont souvent perturbé. Mais je l'ai énormément apprécié pour la qualité de son écriture, l'amour et l'humanité qui se dégagent de tous ses personnages, et le rigoureux traitement romancé d'un thème dont l'actualité nous rappelle régulièrement qu'en Amérique, comme chez nous, le combat égalitaire et identitaire n'est jamais terminé.
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Le temps où nous chantions est un roman foisonnant et exigeant qui traverse l'espace temps et nous tend un miroir pour nous refléter à nous-mêmes qui nous sommes vraiment. Il soulève la question identitaire au travers du prisme de la société qui nous regarde, qui nous juge et qui nous range dans un tiroir. Pour cela, l'auteur mêle L Histoire - celle de l'Amérique - à l'histoire et nous interroge : dans cette société où la question raciale est si prégnante, pourquoi une seule goutte de sang noir vous écarte-t-elle définitivement de la "race" blanche ? Quel Homme blanc peut-il pourtant prétendre n'être issu d'aucun sang mêlé ?

Ainsi Jonah, Ruth et Joey, le narrateur, sont-ils le fruit de l'union improbable et réprouvée de David, un Juif allemand immigré aux États-Unis pour échapper à l'Allemagne nazie, et de Delia, une Noire américaine. Et quand un oiseau et un poisson s'aiment, où font-ils leur nid ? Et comment nomme-t-on ce qui nait de cette union ? A cette épineuse et douloureuse question, Da et Delia choisissent de répondre par un idéal qui est la réponse que le futur leur renvoie... Mais la société, en pleine émeutes, explose et alors, les enfants eux-mêmes devront choisir leur camp.

La question de qui nous sommes, Joey nous la pose en se la posant : car qui nous sommes c'est souvent autre chose que ce que notre entourage, notre famille attend de nous. Comment exister et être soi ? Y parvient-on jamais ?

Ce roman est véritablement passionnant de par la profondeur des personnages, la finesse d'analyse des dimensions historiques et identitaires très bien rendues. Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux facettes temporelles, assez nébuleuses, et musicales, très très présentes.

Un roman fleuve de plus de 1040 pages que j'aurais préféré raboté de quelques centaines de pages, principalement sur les aspects musicaux qui s'étalent parfois sur des chapitres entiers de plusieurs dizaines de pages. Toutefois, pour qui est connaisseur, pour qui est mélomane, ce défaut à mes yeux, sera sous cet autre regard, une valeur ajoutée. D'autant qu'il faut souligner que la dimension musicale est intrinsèquement liée à l'histoire et trouve donc parfaitement sa justification. Tout comme la longueur du roman nous procure le sentiment d'avoir réellement accompagné la vie des protagonistes qui ont tous un relief intéressant.

J'étais donc hésitante quant à placer le curseur du nombre d'étoiles, puisque je me suis partagée entre passion et ennui selon les moments. Cela reste un très beau roman dont les personnages nous habitent pour longtemps.
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Un livre en somme

Oui mais quel livre! Et quelle somme que ce livre! Les critiques sont enthousiastes et je me méfiais un peu. de plus je confesse m'être ennuyé à la lecture de "Trois fermiers s'en vont au bal" dont seul le titre m'avait plu. Avec "Le temps où nous chantions", Richard Powers nous livre une somme littéraire, un souffle prodigieux et rare animant ce livre incomparable. Je pense que beaucoup le liront et n'ai pas l'intention d'en dire bien plus.

Simplement il fait 760 pages et ne s'est ouvert à moi que parcimonieusement car certains passages sur la physique quantique ou même la musique sont relativement ardus. Je l'ai dégusté à petites doses comme un vieil alcool qui n'autorise son arôme que peu à peu, exigeant du lecteur une certaine disponibilité. A mon avis le très grand livre sur l'Amérique de ce début de siècle. Histoire, science, musique, famille, violence, mort sont les ingrédients de ce fabuleux bouquin qui balaie six décennies américaines en une polyphonie étourdissante qui fait qu'on quitte à regret cette famille si américaine dans toute sa complexité. On pourrait écrire des pages sur "Le temps où nous chantions". Mais vous n'avez pas le temps, il vous faut vous précipiter sur ce roman inoubliable.
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Beau livre, poétique, grave, exigeant en terme de lecture. Un vrai souffle littéraire.
J'aime la construction qui alterne des chapitres qui ne se suivent pas dans le temps (un des grands thèmes de ce roman) et qui constitue, petit à petit, le puzzle de cette saga familiale.
50 ans d'histoire américaine du XXème siècle à travers le prisme de l'identité noire et de la question du métissage.
Trois enfants métis issus d'un père juif allemand et d'une mère noire américaine, une famille unie pour la vie par un lien indéfectible et trangénérationnel : l'amour du chant et de la musique.
Des pages musicales, des pages scientifiques (la physique quantique) des pages sur l'histoire contemporaine américaine (la lutte pour les droits civils des noirs, la violence , les tensions, la haine, la bombe atomique, Hiroshima, Nagasaki...)
Quand un oiseau rencontre un poisson, ils font des oisons ou des poiseaux! Belle image qui résume toute la problématique du métissage et des problèmes d'identité.
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Si le début a été long, je me suis ensuite retrouvée dans une bulle. C est ça que j aime avec les pavés, c est qu on vit plusieurs années avec les personnages, on finit par les connaître si bien, qu on entre, en général, en totale empathie.

Joey, le principal narrateur nous fait découvrir l histoire de toute sa singulière famille.

Le chant est omniprésent, moi qui n étais pas familière de son vocabulaire, c'est chose faite. Même sans connaître plus de la moitié des morceaux cités, j avais toujours une petite mélodie en tête.

Ce roman traite de la ségrégation raciale et de la question de l identité avec brio tout en nous plongeant dans l histoire des Etats-Unis.

Il serait très difficile de résumer ce livre mais la spirale de l histoire est juste étonnante. Il y a quelques longueurs mais l écriture est remarquable. J en ai été soufflée quand j ai eu fini la dernière page.
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Roman multiple: roman d'un amour hors normes, roman sur la musique, roman sur le temps, sur la famille, sur le racisme. Un demi-siècle de vie aux USA: c'est aussi un roman terriblement ancré dans une période historique.
Sublime saga familiale qui croisera la route de Rosa Parks ; John Coltrane , Miles Davis , Martin Luther King, Malcom X , les Black Panthers
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Attention: cette critique révèle certains éléments de l'intrigue. Il est donc préférable de ne pas la lire avant d'avoir lu l'ouvrage.
Un livre majeur et un roman magnifique sur le thème de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis de 1939 à 1992. Deux sous-thèmes rythment également l'ensemble: le temps - c'est un roman "dans les replis du temps" qui "saute" constamment d'une période à une autre - et la musique. Un très gros livre aussi, 1046 pages en édition de poche (il m'a fallu un mois pour en venir à bout) et c'est à ce niveau que s'exprime ma principale réserve: même si les thèmes traités et l'intrigue (l'histoire d'une famille durant une cinquantaine d'années) demandent assurément de l'espace pour se déployer pleinement, l'auteur aurait peut-être gagné à ramasser un tout petit peu son oeuvre. Les deux premiers tiers du livre semblent en effet progresser sur un rythme vraiment lent, un peu encombré de dizaines voire de centaines de descriptions musicales qui l'alourdissent quelque peu. le fond historique décrit avec minutie est lui-même tellement dense que son intégration dans le bouquin génère une sorte de sentiment de distance vis-à-vis des personnages principaux qui met un temps assez long à se dissiper. Et, bien sûr, le fait que l'ouvrage ne soit pas chronologique n'aide pas à l'affaire. Néanmoins on sent qu'on "doit" s'y accrocher et, venu le dernier tiers de l'ouvrage (que j'ai lu à toute vitesse), on en est mille fois récompensé.
Que dire, ce livre est un chef-d'oeuvre et quand on constate son caractère relativement confidentiel par rapport à la passable mièvrerie de Kathryn Stockett ("La couleur des sentiments", un best-seller qui a fait de son auteure une millionnaire du jour au lendemain alors que celle-ci ne fit que recycler le fruit d'une oeuvre universitaire - et une seule - préalablement parue), on se dit que le monde est décidément mal fait. J'ai vécu aux USA et je connais donc un peu la thèmatique de la lutte pour les droits civiques mais là j'ai réalisé que je n'y connaissais en réalité pas grand-chose (le chapitre sur Emmett Till, notamment, ne vous laissera pas indemne, je me souviens de l'avoir lu tard le soir et de ne pas en avoir dormi de la nuit). Si vous ne deviez lire qu'un seul livre - toute catégories confondues - sur ce sujet, je vous conseille ce bouquin.
L'intrigue commence en 1939 sur l'immense Mall de Washington, à l'occasion d'un concert de la célèbre contralto Marian Anderson: David Strom, un physicien juif ayant fui l'Allemagne nazie, rencontre Delia Daley, une jeune chanteuse d'opéra en herbe noire. A l'époque les histoires d'amour mixtes sont carrément interdites et réprimées pénalement dans une bonne part des Etats de l'Union (il faudra attendre 1967 pour que la Cour suprême des Etats-Unis déclare ces législations comme anti-constitutionnelles) mais pourtant, selon un dicton récurrent dans le livre, l'oiseau tombera amoureux du poisson, rapprochés par la musique dont ils sont fous tous les deux, et une rencontre avec un mystérieux petit garçon dont on ne comprendra le "sens" que dans les toutes dernières pages de l'ouvrage.
Delia et David se marièrent et eurent trois enfants qu'ils décidèrent d'élever comme si le problème racial n'existait pas aux Etats-Unis, persuadés d'une inexorable évolution vers une Amérique métissée où le "problème" disparaîtrait de lui-même. Leurs deux aînés, Jonah et Joseph ("JoJo") furent poussés à faire des études de musique classique, Jonah allait devenir un chanteur d'opéra et de lieder célèbre tandis que son pianiste de frère,la "vieille" âme et l'enfant du milieu qui demeurera sa vie entière dévoué à son frère et à sa soeur, le suivra comme son ombre dans son évolution. Ruth, la petite soeur, née un peu plus tard, assistera à la disparition de leur mère dans un incendie dans des circonstances suspectes et, très tôt conscientisée au traitement réservé aux noirs dans son pays, deviendra une militante des droits civiques, mariée à un black panther avec qui elle vivra dans la clandestinité durant un certain temps. Bien entendu les tensions entre les deux frères - perpétuant un art et une musique essentiellement "blancs" - et la soeur seront récurrentes et c'est à Joseph qu'il reviendra de les apaiser et il lui faudra bien des années pour y arriver.
La structure non chronologique du livre illustre l'une des théories du père, le physicien David Strom. Pour lui le temps est à la fois relatif (il n'est pas le même selon la vitesse à laquelle on se déplace) et il "est", sans passé ni futur en telle sorte que celui-ci effectuerait des sortes de boucles étranges et - comme j'y faisais allusion plus haut - ce sont les dernières pages du livre qui donnent à cette thèse sa pleine mesure poétique. Ce temps en boucle est là aussi pour contrecarrer l'idée d'un "progrès" linéaire. Ainsi au début de la lutte des droits civiques les noirs recherchaient l'égalité dans une société métissée. Les années de luttes, de crimes, d'émeutes, de victoires formelles mais d'une ségrégation demeurée malgré tout vive dans les faits amenèrent le mouvement à se revendiquer ensuite du slogan "séparés mais égaux". Quel constat d'échec où l'on voit les victimes d'une ségrégation la réclamer désormais pour elles, glorifiant au passage un communautarisme dont on connaît les effets désastreux sur l'histoire de l'humanité.
Comme je le disais plus haut le dernier tiers du livre est de toute beauté et justifie à lui seul mille fois sa lecture, d'autant plus que l'auteur s'attache à décrire les pérégrinations des deux frères en Europe des années 70 à 80 avec une très grande justesse (connaissant moi-même le milieu de la musique à cette époque). L'auteur situe le point d'ancrage de nos deux héros en Belgique alors que, effectivement et c'est bien sûr largement ignoré en France, la Belgique était à l'époque la terre d'accueil de nombre de musiciens, y-compris américains. On devine la profondeur de la culture et le cosmopolitisme de l'auteur...
Les deux autres tiers du livre sont un peu plus cahotants du fait de ces sauts incessants dans les replis du temps que l'on ne peut s'empêcher de trouver quelque peu irritants au départ. Et puis, au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture, on comprend que c'était effectivement la seule manière d'écrire cette oeuvre magnifique.
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Aucune tâche de suie sur la partition.
Un bijou de fiction. Bon, nostalgique, chaleureux et lumineux comme la musique.
Ce roman entier n'aspire qu'à la musique. Elle le parcourt de la 1ère à la dernière page. Elle rythme la vie et la mort de chacun des Strom. Elle est à la source de tout : la rencontre entre Delia et David, leur union, leurs craintes, leurs problèmes, leurs idéaux. La musique est le personnage principal. Delia, David, Jonah, Joseph et Ruth ne sont que les interprètes, les messagers de sa beauté, de sa diversité et de son pouvoir. La ségrégation, la mort et la solitude amplifient la mélodie pour la rendre plus déchirante, plus audible, plus criante.
"Le chagrin déchira son vibrato et, néanmoins, elle n'avait jamais été si proche de l'interprétation parfaite." page 178
C'est exactement ce que je veux dire.
Le style est très imagé, très poétique, parfois réservé, presque pudique. Les faits détalent peu, on les devine plus qu'on ne les lit. Les dialogues sont rares, mais les non-dits très explicites. On est souvent invités à interpréter, déduire, lire entre les lignes. On ne rit pas du tout, on sourit gravement, on est triste la plupart du temps.
La narration est complètement décousue, car Joseph, le petit frère dans l'ombre du grand frère, nous raconte l'histoire de sa famille dans l'espace-temps, au rythme de ses souvenirs, en faisant des allers-retours faussement chaotiques entre les boucles noueuses du temps.
Pour ne pas rater les meilleures "partitions du texte", avaler la friandise sans la goûter, j'ai concocté une sorte de bande originale au fur et à mesure des titres suggérés, histoire de mieux entendre les sessions de chant des Strom, les grands rendez-vous de leurs vies, leurs performances en public. Vous trouverez dans les dernières photos la playlist à écouter en lisant, si l'oreille vous en dit ;-)
Bref. J'ai aimé, relu, annoté, écouté. Des mots en musique. Ou de la musique en mots. Je ne saurais dire... Mots et musique sont pour moi les faces d'une seule et même chose ...
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Difficile de chroniquer ce pavé de 1000 pages retraçant l'histoire d'une famille américaine atypique de 1940 aux années 1990.

Ce couple impossible, un juif allemand et une afro-américaine catholique décident de fonder une famille et permettre à leurs enfants de devenir ce qu'ils veulent. Une utopie vite rattrapée par la réalité d'un pays et d'une époque foncièrement raciste traversée par la haine et la violence.

Une lecture exigeante, dense, inégale mais bouleversante. La musique à la fois refuge et prison, liant les personnages est présente à chaque page : chef d'oeuvre d'écriture et d'érudition pour une expérience littéraire inoubliable.
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Ce pavé de plus de mille pages est d'abord une ode formidable à la musique, à l'art lyrique en particulier, mais aussi à d'autres formes plus populaires illustrées par l'histoire d'une famille américaine entre 1935 et 1990. Delia Dailey, femme noire rencontre David Strom, homme allemand blanc et juif ayant fuit le nazisme à un concert de la cantatrice noire Mariam Anderson en 1939. Bravant les interdits raciaux, ils se marient et ont trois enfants, Jonah, Joseph et Ruth qu'ils élèvent dans l'amour de la musique avec une éducation à la maison. Rapidement, les « jojo » révèlent d'énormes prédispositions au chant pour Jonah et au piano pour Joseph qu'ils vont enrichir dans des écoles spécialisées et exercer professionnellement ensemble. La narration explore largement les problèmes raciaux et la recherche d'une identité qui fracture la famille, et développe avec une grande sensibilité et une grande délicatesse une musicologie érudite. David, physicien de très haut niveau ajoute une touche de savant fou avec des considérations sur le temps, les infinis, grand et petit...L'auteur nous offre un grand livre passionnant, mais peut-être un peu long !
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