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3,83

sur 501 notes
Un avis plutôt en demi-teinte pour ce roman dont j'attendais beaucoup. Rattaché au sous-genre steampunk, on n'en retrouve pas forcément les éléments qui lui sont propres mais c'était une première pour moi et cela ne m'a pas dérangée outre-mesure.

J'ai adoré la première partie dans laquelle on abandonne vite le XXème siècle pour se perdre dans les bas-fonds du Londres victorien grouillant de personnages plus étranges les uns que les autres, dans une atmosphère inquiétante et très bien rendue avec en bonus l'un des pires clowns que j'ai pu croiser au fil de mes lectures. le très grand nombre de personnages impliqués et certains "changements" de statut brusques ou inattendus n'empêchent pas d'en suivre le fil et de tourner les pages, les mystères se suivent et ne se ressemblent pas et on se demande vraiment sur quoi on est tombés.
Puis le trop plein de personnages et le rajout de situations nouvelles finit par me faire saturer, j'ai commencé à perdre le fil, la confusion a remplacé la curiosité et là j'ai commencé à patauger, à tel point que mon intérêt pour le livre s'est peu à peu essoufflé jusqu'à disparaître totalement. Arrivée vers la fin je n'était plus franchement intéressée par le sort des personnages ou par les conclusions de l'histoire, et ce qui avait très bien démarré s'est mué en un ennui et un désintérêt que j'ai comblé avec d'autres lectures pour ne pas laisser complètement tomber.

J'ai essayé de choisir une note équitable qui ne peut être ni mauvaise ni excellente, je pense que ce livre aurait gagné à ne traiter qu'une partie en la développant mieux, ou d'écrire carrément plusieurs tomes pour éviter cet empilement sans fin d'informations. Les critiques m'avaient vendu du rêve, comme quoi nous sommes tous différents et il faut se faire sa propre opinion. J'espère avoir plus de chance avec mon prochain choix de roman steampunk qui est un genre que j'affectionne dans d'autres médias.
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« Un roman hallucinant qui se lit d'une traite... » (Stan Barets)
« Une tuerie. » (BazaR)

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Brendan Doyle, un Californien des années 80' qui se retrouve coincé dans le Londres du début du 19ème siècle.

Un excellent roman pour s'échapper de la réalité, un savant mélange de science-fiction et de fantastique. D'après ce que l'on en dit, un des romans fondateurs du steampunk.

J'ai trouvé que l'ambiance des bas-fonds de Londres était très bien rendue (inquiétante et glauque à souhait). Une belle palette de personnages avec des affreux méchants que l'on redouterait de croiser en rentrant tard le soir. J'ai trouvé quelques scènes à glacer le sang…

Les mésaventures (pack « all-inclusive ») de Brendan vont-elles mettre en péril le continuum de l'Histoire ? Il faudra attendre d'avoir entre les mains toutes les pièces du puzzle pour connaître la réponse à cette question.

Quelques-unes de mes scènes cultes : pour ne citer qu'elles.

Un livre que je relirai dans sa version papier.

Merci à BazaR pour cette pioche mortelle ;)




Challenge multi-défis 2019
Challenge défis de l'imaginaire 2019
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C'est un grand jour pour le professeur Brendan Doyle. Il va donner une conférence sur le célèbre Coleridge, sa vie, son oeuvre...
Il est loin de s'imaginer qu'il va pouvoir le rencontrer lorsqu'il commence à écrire au début du siècle. Cela va avoir des conséquences sur sa propre vie. Il va découvrir Londres en 1810, période à laquelle des loups garous font parties du quotidien.
On trouve un peu de magie égyptienne mais ce n'est pas le coeur du livre. C'est surtout certains termes qui reviennent au fil du roman
Ce roman mêle aventure et imaginaire. On se demande comment Brendan Doyle va s'en sortir
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Alors ça, c'est une intrigue compliquée ! Brendan Doyle se retrouve embarqué dans un voyage dans le temps censé être rapide, pour rencontrer un poète anglais dans le Londres du XIXème siècle. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et Brendan ne peut plus revenir. S'ensuit alors tout un tas d'aventures et de retournement de situation. Les personnages sont nombreux et les intrigues également.
J'ai adoré la première moitié ! On plonge dans le Steampunk, dans un univers complexe et foisonnant. Voyage dans le temps, magie, Loup-Garous, se côtoient pour le plus grand plaisir du lecteur. Mais à la deuxième moitié, j'ai un peu décroché. Je pense que j'ai dû louper quelque chose dans un moment d'inattention et j'ai perdu le compte des personnages. Il faut dire qu'entre les déguisements, les fausses identités, les échanges de corps, il y a de quoi en perdre son égyptien. Une deuxième lecture se serait probablement pas superflue !
C'est donc une bonne lecture de Science-Fiction pour les amateurs du genre, mais je vous conseille de vous y attaquer avec un esprit alerte.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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cultisissime, brillant
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Les Voies d'Anubis de Tim Powers est un roman d'aventure et de science-fiction. Lorsqu'un millionnaire organise une expédition à Londres, en 1810 afin de rencontrer un célèbre poète anglais, le professeur Brendan Doyle dirigeant l'expédition, se retrouve coincé dans cette époque. Il cherche alors un moyen de retourner à son époque au 20e siècle. C'est aux travers de multiples évènements rocambolesques et déjantés qu'il tente de le faire. Occultisme, voyage temporel, dieux égyptiens, lycanthropie et une ribambelle de personnages étranges dynamisent ce roman rempli d'action qui sait garder le lecteur en haleine jusqu'à la toute fin.
Cet ouvrage nous plonge dans un monde à mi-chemin entre la réalité et l'imaginaire. Puisque ce roman traite de la thématique du voyage temporel, on y retrouve des éléments et des détails nous donnant l'illusion que l'action s'est bel et bien déroulée à d'autres époques et lieux. Ainsi, l'auteur évoque des dates, des endroits précis, notamment de la ville de Londres à l'époque victorienne, ainsi des noms de personnages ayant une connotation historique. Ne connaissant pas toutes les références citées dans l'oeuvre, j'ai donc effectué quelques recherches concernant certains personnages clé. Je fus étonnée de constater qu'autant que certains personnages sont fictionnels, que d'autres ont également été tirés de la trame historique, brouillant d'autant plus mes repères quant à la fiction versus la réalité. Ainsi, je me suis retrouvée face à mes propres structures mentales, c'est-à-dire que malgré avoir acquis des connaissances dans divers champs et sujets, il m'avérait difficile à départager l'historique du fictif, et qu'en réalité, j'étais « embarquée » dans le jeu de l'illusio littéraire. L'un des principaux exemples, étant un poète, dont j'ai cru sa réelle existence dans notre monde réel, l'auteur ayant de plus pris soin de consolider un recueil de poèmes en son nom. À bien y penser, ce n'est pas une mauvaise chose en soi. Mon sentiment d'appartenance envers l'histoire ne s'est que renforcé, je voulais d'une certaine manière croire que cette histoire était vraie et possible. Lors de ma lecture, je croyais au sort de Brendan Doyle, qu'il allait s'en sortir malgré toutes les malheureuses péripéties qu'il a vécu. J'estime que c'est ce que Bourdieu voulait dire quand il parle que la structure du texte littéraire voile et vole le regard; l'histoire du récit est là, mais ce sont les personnages, les évènements qui font perdre les repères du lecteur envers le monde réel.

Bourdieu, P. (1998). Les règles de l'art : genèse et structure du champ littéraire. Paris : Seuil.
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Première incursion dans l'univers steampunk pour une première lecture de Tim Powers.

Voilà un livre qui m'appelait depuis longtemps avec ses bonnes notes, ses critiques élogieuses, et l'envie de découvrir un genre littéraire SFF que je ne connaissais pas encore. Toutefois, j'allais vraiment en terrain inconnu, car aucun quatrième de couverture ne peut préparer à un foisonnement pareil d'idées. Même au bout d'une centaine de pages, on ne peut prévoir tous les chemins et détours que l'auteur va nous faire emprunter.

Du coup, et pour ne pas gâcher la surprise aux quelques rares lecteurs qui n'auraient pas encore tenté cette aventure, je ne ferai même aucune allusion à l'intrigue, ni aux dénouements. Je me contenterai juste de vous dire que l'ensemble des personnages, les différentes intrigues et quêtes, ainsi que les décors londoniens sont juste excellents. Et cela, à tel point, que l'immersion est souvent totale, de même qu'elle se fait vraiment facilement.

Néanmoins, et j'ignore si cela est dû à la traduction, mais j'ai trouvé quelques (rares heureusement) passages descriptifs pour le moins obscurs et flous. Cela n'altère pas le plaisir de la lecture dans sa globalité, mais c'est assez dérangeant à mon goût pour être souligné et m'empêcher de mettre une notation supérieure.

Après, et c'est aussi une affaire de goût, mais j'aurai aimé qu'il y ait davantage de changements d'époques. Mais bon, le premier Retour vers le futur ne comporte qu'un seul aller-retour dans le passé et il demeure cependant un film culte.
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CECI N'EST PAS DU STEAMPUNK. On vous fera croire que c'est du steampunk, mais CE N'EST PAS DU STEAMPUNK. Je le répète encore une fois pour les balek life qui assurent que de toute façon ça sert à rien de vouloir tout classer et définir par coeur, Y'A STRICTEMENT RIEN DE STEAMPUNK LÀ-DEDANS. C'EST STEAMPUNKO-PERMÉABLE, POINT BARRE.
Et pourtant, on nous le présente comme LA référence de ce mouvement. (Merci Bragelonne pour cette réputation, soit dit en passant...) C'est comme les mecs qui prennent de la hardtek et qui appellent ça de la ragga psytrance... Bon, en gros, c'est la même différence qu'entre les spaghettis et les nouilles au beurre.
Cela dit, si c'en est pas, c'est quoi, alors ? Time opera et donc SF, réalisme magique / urban fantasy ou fantastique (selon les points de vue des protagonistes et les définitions des spécialistes), de l'Histoire secrète, de l'aventure, de l'horreur, bref tout ce que vous voulez, mais pas du steampunk. Et ce parce qu'il manque un élément-pilier à l'histoire : la technologie rétrofuturiste. Faut pas oublier que c'est basé uniquement là-dessus : voir comment le XIXe siècle aurait pu se dérouler autrement. Ça peut se faire dans le cadre d'une uchronie, d'un récit de fantasy (gaslamp selon les experts, mais on va pas rentrer dans les détails), ou même allez ! dans un roman historique où on dit qu'il y a un inventeur un peu fou qui n'a jamais été reconnu à sa juste valeur et où, par un aléa du scénario, celles-ci partent toutes en fumée... Là où je veux en venir, c'est que j'en ai marre qu'on mélange des vessies avec des lanternes : ce n'est pas parce qu'un roman se déroule dans le Londres (cliché n°1 du steampunk, juste avant le contexte forcément victorien) du XIXe siècle, avec des éléments surnaturels (ce qui est un élément récurrent dans le genre, mais ne lui est en aucun cas indispensable) qu'on est dans du steampunk. Sinon, bientôt on va mettre Peter Pan dans cette catégorie.
Inutile de vous dire que moi qui essaye d'approfondir mes connaissances dans le domaine, j'ai été plutôt mis à mal. Mais pour autant, est-ce qu'on est sur du mauvais roman ? On m'avait dit qu'il serait ennuyeux, tiré par les cheveux par moments, hermétique au non-initié. Eh bien...
Non, pas vraiment. Et quitte à se la jouer Durendal, enfonçons le clou sourire aux lèvres face à la caméra : c'est pas mal du tout.
En fait, je ne vois même vraiment pas ce qu'on trouve d'ennuyeux à ce bouquin. Certes, il reprend pas mal d'archétypes (le creepy clown, la fille garçon manqué dans un contexte simili-victorien), mais ils sont introduits de manière plutôt bien orchestrée, et même si tous ces thèmes ne sont clairement pas mon truc, pour une fois, j'ai kiffé. Les expériences maléfiques d'Horrabin père et fils dans les sous-sols, c'est d'une inventivité effroyable, et dans tous les sens du terme ! Et puis j'ai trouvé les MacGuffin nombreux mais bien dosés eux aussi, le rythme bon sans jamais se précipiter, et que ça faisait du bien de voir un livre aussi dense tout en restant fluide.
Super, vous vous dites ! Sauf que... Passées les 200 premières pages, d'un coup ça part en vrille. Ça reste du bon roman, mais on vous balance des personnages et des intrigues et des rebondissements en plus à ne plus rien y comprendre ! Et ça va en Égypte, et en 1660, et en Grèce, et lord Byron se fait cloner, ce qui soit dit en passant est pour ainsi dire complètement inutile au scénario... C'est terrible !
Terrible, je vous dis ! Il y a eu un moment, je me suis dit : Cherche pas à comprendre, lis juste. Ah, comme ça, le Maître part sur la Lune ? Autant pour moi ! Je suis bien dans mes coussins, avec ma narghilé à charbon, et s'il me tombe dessus, on fera des bébés ensemble.
Pourtant, j'ai pas baissé les bras aussi facilement. Même dans les pires moments, je voyais bien que l'auteur parvenait à s'accrocher encore. Et puis, j'ai lu "Wonderful" de Calvo en entier, moi, je suis un warrior. C'est pourquoi j'arrive aux 75 dernières, et là, miracle, tout redevient comme avant avec un peu d'humour et une belle ingéniosité.
Alors, est-ce que le fait de retomber aussi bien sur ses pattes justifie tout ? Pas vraiment, non. Plein de personnages sont restés sous-exploités : Sheila, Copenhagen Jack, Rase-crottes... Je ne cracherais pas sur un petit spin-off, perso. Car on était sur un univers tellement vaste qu'on sentait que l'auteur ne savait parfois pas quoi en faire.
Sinon, bah... Bon sens du coup de théâtre sans trop en faire, aventure avec un grand A, paradoxe de l'écrivain bien exploité... Et pour ceux à qui ça plait, un hommage vibrant à la poésie anglaise... et aux Beatles.
Décidément, c'est vrai que ça en brasse, des thèmes ! de la mythologie égyptienne à l'histoire de l'Angleterre, en passant par le loup-garou... Et on nous dit juste que c'est du steampunk. c'est bête, mais c'est comme ça.
Uniquement du steampunk. C'est quand même bien bête.
Steampunk par ci, steampunk par là... Eh oui, que voulez-vous, c'est la mode de balancer ce nom à tous les coins de rue ! Soit dit en passant, j'aimerais bien qu'on privilégie un peu plus ses petits frères clockpunk, silkpunk, dieselpunk et autres, mais visiblement en France on n'aime pas la diversité. (Ce qui s'est d'ailleurs fait sentir aux dernières élections... Ah, Nathan, je digresse, sblaffe-moi vite que je reparte sur mes rails. SBLAF)
Toutefois, on peut dire que, comme certains romans de fantasy sont dans un esprit fantastique, ce bouquin est bien dans un esprit steampunk. Pourquoi pas, après tout ?
Et même s'il regorge d'imperfections bien trop nombreuses à lister (côté magicbuilding on est presque sur du TGCM, certains trucs restent pas clairs ou pas expliqués), si ça pouvait promouvoir un livre de si bonne facture, alors tant mieux.
Alors, finalement, "Les voies d'Anubis" mérite-t-il ses réputations, bonnes ou mauvaises ? Pas complètement, non. Pour ses fans, ce n'est pas réellement du steampunk et donc pas un de ses livres cultes, pour ses détracteurs, il est certes un peu bancale mais loin d'être mauvais.
Ma foi... Des moments, il ne faut pas chercher à tout comparer, tout classifier, tout rationaliser. "Les voies d'Anubis", c'est pas un roman qui se pense, c'est un roman qui se ressent, et au plus profond de nos tripes.
Pourquoi donc s'attarder là-dessus ? C'est du divertissement quatre étoiles, voilà tout. C'est un très bon livre, mais pas un excellent. C'est pas un livre steampunk, mais si on l'avait pas étiqueté comme tel, je m'y serais jamais intéressé.
Un livre que je recommande, donc. Mais pas aux débutants dans la SFFF, toutefois ; et certaines scènes étant assez hard (sans qu'il y ait beaucoup de sexe ou de descriptions pour autant), évitez de faire lire ça à quelqu'un de sensible.
Non, c'est à réserver aux passionnés de celle-ci, sous toutes ses formes, de la plus roman-feuilletonnesque à la plus grandiloquente, à ceux qui n'ont pas peur de voir se côtoyer le meilleur comme le pire, le merveilleux comme l'épouvantable, des fois si liés qu'ils en sont indissociables... Bref, des gens comme moi, quoi.
Kouide donc des autres ? Eh bien, ils pourront toujours essayer de se lancer dans l'aventure (sachant que CE N'EST PAS DU STEAMPUNK, même si ce roman peut être considéré comme une de ses origines), et un jour où ils aimeront lire quelque chose qui fait penser au steampunk (MAIS QUI N'EN EST PAS), ils pourront lire ce fameux bouquin (LEQUEL N'EST SURTOUT PAS DU STEAMPUNK).
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Je crois que Tim Powers est le ka de Groucho Marx. Dans « Une nuit à l'opéra », des dizaines de passagers investissent la cabine d'un bateau qui semble pouvoir les contenir à l'infini. Ici aussi, les personnages s'accumulent, les vrais (Coleridge), les faux (Carrington), les presque vrais (Ashbless), les faux-vrais (tous ceux dont le loup-garou emprunte l'apparence), les vrais-faux (les doublons qui auraient dû ne pas l'être mais dont l'original répugne à mourir) et les photocopies (Powers étant assez joueur pour ne pas hésiter à rebattre les ka). Tout ce beau monde s'agite et se multiplie sous nos yeux ébahis et si, comme moi, vous n'avez que de très vagues idées concernant l'histlire britannique, vous devrez vous accrocher. Grâce soit donc rendue aux auteurs de la notice Wikipedia, gorgée de références, qui permet d'avoir pied à défaut de toujours garder le cap (et d'épée).
La fin est très jolie qui donne au héros sa liberté en clouant le bec à l'écrivain.
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--Prenez une bouteille d'oxygène avant de vous plonger dans cette aventure !--
Ce livre est un petit bijou dans son genre et tout va tellement vite que vous allez être en apnée aussi je vous conseille de prendre une bouteille d'oxygène avant de vous plonger dans cette aventure !
Ce livre est étonnant car rien ne laisse présager le rythme effréné de l'aventure que va vivre notre cher professeur Brendan Doyle. Une fois le contexte décrit, les personnages présentés, on est littéralement embarqué dans une course à la montre.
Ce roman c'est un savant mélange de roman d'aventures, de roman historique (Londres, l'Egypte), de roman de science-fiction (voyage dans le temps) et pour mon plus grand bonheur j'y retrouve également les prémices de Steam punk avec le Londres victorien.
L'aventure de Doyle est au début assez simple et pourrait se résumer à un voyage dans le temps. Et puis tout s'accélère, et ce personnage qui au début de l'histoire est assez banal et classique, se permet des choses petit à petit, apprend à se débrouiller, a aussi un peu de chance, commence à avoir de l'audace : je trouve l'évolution de ce personnage principal très intéressante.
Le style de l'auteur est très riche. Quelque fois la lecture demande des efforts mais ils sont vite récompensés. L'histoire est complexe mais diablement bien ficelée !
Vous l'aurez compris, la lecture de ce livre a été très addictive, un page turner comme on dit. Beaucoup d'empathie pour le personnage de Doyle à qui il arrive tellement de choses !
Notez que ce roman a remporté le prestigieux prix Apollo qui malheureusement n'existe plus.
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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