Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Huitième sortilège

Tout comme le premier tome de la série, il y a pas mal de passages et de répliques drôles, mais j'avoue que l'histoire en elle-même m'a quelque peu échappé. D'ailleurs j'avais deja oublié la fin du livre à peine 2 semaines après l'avoir fini ! Mais mis à part ça, j'ai vraiment beaucoup aimé la naïveté et la curiosité de Deuxfleurs, la tenacité de son Bagage, et d'ailleurs aussi sa facon de se faire comprendre sans s'exprimer. J'adore également Rincevent, qui ne cesse de fuir le danger, mais il faut avouer que ça lui a toujours réussi !


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Ce 2e tome des Annales du Disque-Monde m'a paru plus structuré que le 1er, je m'y suis moins perdue, et c'est plaisant ! Ça me donne envie de continuer. D'ailleurs le tome 3 m'attend déjà dans ma bibliothèque ^^
Pour ceux qui éventuellement se poseraient la question, j'ai décidé de les lire dans leur ordre de parution, dans l'ordre dans lequel l'auteur les a pensés et écrits. J'avais étudié les nombreuses ressources sur le net qui détaillent les différents cycles, quel tome appartient à quelle histoire, etc.... au final je me dis que les fans de la première heure les ont lus au fur et à mesure de leur sortie, donc je vais faire de même. En plus, ce qui n'est pas négligeable, c'est plus facile de savoir où on en est avec cette méthode XD

Disque -Monde épisode deux : Quand le sort du monde dépend d'un mage aussi apocalyptiquement nul que Rincevent , la monde est mal barré . Mais il y a toujours Deuxfleurs le touriste archétypal et son bagage diabolique . En plus , voilà que surgit Cohen le barbare ( ça ne vous rappelle rien?) qui bien que podagre a un sacré tonus , la MORT est là (ah je l'adore , j'en veux une comme ça) et on découvre l'Université Invisible qui est appelée à un brillant avenir . La fin du monde sera marrante ...ou ne sera pas?

Dans ce second tome, Rincevent et Deuxfleurs s'apprêtent à passer par le rebord du disque-monde, lorsqu'ils sont finalement ramenés sur la terre ferme par une force dont ils ignorent tout. L'ordre des choses est un peu bousculé sur le disque, et vous le comprenez assez vite, pour remettre tout à sa place, il va falloir que Rincevent et Deuxfleurs endossent le rôle de héros, rôle qui n'est pas tout à fait taillé pour eux.

Ça m'a fait plaisir de retrouver les personnages, et d'en découvrir de nouveaux. J'ai beaucoup aimé Cohen et ses dents manquantes, notamment. Mais je suppose qu'un ancien héros âgé de 87 ans, qui n'a plus de dent, mais qui a conservé sa fougue, ne peut que plaire.
J'ai aussi beaucoup aimé le fait qu'on traîne un peu plus du côté des mages et de l'Université de l'Invisible dans ce tome. Rincevent était un mage un peu raté, incapable de retenir le moindre sort depuis que le huitième sortilège de l'In Octavo s'était caché dans sa tête. Mais avec cette petite incursion dans les couloirs de l'Université, on se rend vite compte qu'il y a peu de mages qui savent réellement ce qu'ils font, pourquoi ils le font, et comment ils sont censés le faire. Ça fait du bien de ne pas avoir, exceptionnellement, un référent magique infaillible (j'ai beaucoup aimé Merlin dans le Cycle de Pendragon, mais tout de même, ça doit être assez chiant d'avoir réponse à tout ou presque).
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Encore une fois, on retrouve les personnages attachants et les situations rocambolesque de Pratchett. Il nous promet humour et action et... que les choses se résolvent des façons les plus surprenantes qui soit. C'est bien simple, avec Pratchett, on ne peut rien deviner à l'avance mais... c'est ce qu'on aime.

Dans le tome précédent, nous avions laissé Rincevent et Deuxfleurs au terme d'une situation bien farfelue. Dans ce tome, nous retrouvons Rincevent et Deuxfleurs dans une situation bien farfelue. Parce qu'une fois de plus, le plus célèbre maje (si, si c'est bien orthographié comme ça sur son chapeau) du Disque-Monde a réussi à s'empêtrer dans les problèmes. En effet, il a absorbé le huitième sortilège, et de ce fait, c'est le sort de la planète toute entière qui se retrouve entre ses mains, puisque celle-ci se trouve menacer par une étoile rouge, et que le huitième sortilège s'avère être la solution du problème.
Alors, un sort d'une telle puissance entre les mains d'un mage, c'est bien. Mais quand ce mage s'avère être Rincevent, c'est tout de suite beaucoup moins bien. Ça pourrait même faire flipper. Un peu comme si on confiait le sort de notre Terre à un François Pignon, vous voyez ?

Si dans l'ensemble les différents tomes du Disque Monde sont indépendants les uns des autres, celui-ci constitue une suite logique du tome précédent, et même si ce ne sont à mon avis pas les plus intéressants de la saga, je conseillerais pour qui veut se lancer dans cette saga de commencer par les trois premiers tomes, dans l'ordre. Ceux-ci ayant l'avantage de bien planter le décor général du Disque-Monde et d'introduire une série de personnages qui vont accompagner le lecteur tout au long de la saga. Personnellement, je les ai tous lus dans l'odre chronologique, car même si l'on peut comprendre un tome sans avoir lu le précédent, j'aime l'idée de suivre l'évolution des personnages au fur et à mesure de leurs aventures.
Mais revenons au huitième sortilège.

Là comme ça, on pourrait se dire que cette histoire, c'est une suite de gags, de phrases destinées à faire rire, de quiproquos, ajoutés les uns aux autres pour donner une histoire farfelues sans queue ni tête. Il n'en est rien. Si l'histoire est bien farfelue, la trame est elle bien présente. Nous avons une histoire qui tient parfaitement la route, avec des personnages qui évoluent, un suspens qui, s'il n'est pas insoutenable, reste tout de même intéressant… bref une vraie histoire.
Concernant l'histoire, justement. Clairement, ce n'est pas l'histoire la plus passionnante du Disque Monde, et comme le tome précédent, je reste persuadée qu'elle est plus écrite dans le but de nous faire découvrir cette planète plate comme une crêpe que pour l'intrigue en elle-même. Pour ma part, je l'ai même trouvée un peu too much par moments.
Ce qui m'a en revanche bien intéressé dans ce tome, c'est qu'on fait connaissance avec certains personnages qui deviendront des emblèmes de la série. Il y a bien sûr Cohen le barbare, ce combattant édenté. Il y a le bibliothécaire devenu orang-outang suite à une erreur de manipulation. Nous faisons connaissance également avec les mages de l'Université d'Ankh Morpork. Et puis il y a la Mort, certainement le personnage le plus emblématique et l'un de mes préférés. Et il faut bien le dire, Terry Pratchett nous peint des personnages absolument démentiels, carrément délurés. Des personnages tellement bons que je n'ai qu'une hâte : les retrouver dans de nouvelles aventures. Car oui, ce qui m'a immédiatement plus dans Les annales du Disque Monde n'est pas tant l'intrigue générale que ses personnages décrits avec tant de brio et d'humour par Sir Pratchett. Car nul doute que si La Mort n'avait pas été si percutante, que si Conan ne s'était pas aventuré à sauver la veuve et l'orpheline avec tant de vaillance, j'aurais certainement hésité à lire la suite. Sauf que j'aime tellement l'humour de Terry Pratchett, ses expressions tellement bien imagées, que finalement, même si l'intrigue n'est pas forcément mirobolante, et bien j'ai quand même envie de le lire, tellement ça me met de bonne humeur de le lire ^^.

En résumé, comme le tome précédent, ce n'est pas l'histoire du Disque Monde la plus palpitante, mais elle a le mérite de confirmer le talent humoristique de l'auteur, et surtout de nous présenter quelques personnages phare de la saga. de quoi donner envie de continuer l'aventure.
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Quelques semaines après ma lecture du tome 1, me voici replongée dans le Disque-Monde avec le Tome 2.

Nous y retrouverons Rincevent, fidèle à lui-même, mage un peu couard, dans l'incapacité de faire de la magie à cause du 8ème sortilège coincé dans sa tête et Deuxfleurs, touriste un peu niais suivi de son fidèle coffre à 100 pattes. Et dans ce tome-là ils sont confrontés à rien de moins que la fin du monde. La tortue sur laquelle se trouve le Disque-Monde semble se diriger droit vers une étoile massive. Et sur qui retombe le sort du monde ? Rincevent bien sûr ! Autant vous dire que rien n'est joué !

J'ai trouvé ce deuxième tome plus abouti que le premier. Plus qu'une succession d'événements cocasses, j'y ai trouvé un vrai fil narratif avec une belle construction. Évidemment, c'est toujours fouillis et fidèle à l'auteur : on y retrouve les digressions à n'en plus finir et les très bons jeux de mots. Mais Terry Pratchett va au-delà en nous proposant une vraie histoire avec du suspens. le duo Rincevent et Deuxfleurs fonctionne toujours aussi bien, leur relation continue de se construire et devient plus travaillée.

Bref, on se régale toujours autant. La liste des personnages s'étoffe, avec le célèbre Conan, héros iconique de 80 ans, des dragons imaginaires et réels à la fois et des druides informaticiens. Avec toujours, en second rôle, La Mort qui ne parle qu'en majuscule, parce que, et bien, c'est La Mort.

Ce deuxième tome est donc pour moi aussi réussi que le premier, j'ai pris tout autant de plaisir à le lire. Je n'ai qu'une hâte, lire le 3ème tome pour découvrir toujours plus de cet univers abracadabrant et la fameuse Mémé Ciredutemps, qui, parait-il, vaut le détour !
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Que dire à part que cette suite direct du premier tome est....Totalement aussi loufoque que le premier, et que j'ai tout autant adoré ? Je trouve que le principe de cet univers en lui même est si bien tourné, que les personnages sont tellement décalés qu'ils en sont géniaux (et que du coup j'étais triste à la fin) entre Rincevent qu'à pas de bol, Deuxfleurs qu'est la naïveté réincarné et le Bagage qui est....Un drôle de bagage... L'histoire se déroule sur le principe que le pauvre mage manque de mourir un certain nombre de fois, et cela m'a fait beaucoup rire parce que par chance et par miracle il s'en sort à chaque fois. Les personnages autour étaient assez amusants également, que ce soit Cohen (qui parfois était tout de même un peu incompréhensible), les Sortilèges (qui m'ont fait beaucoup rire à leur façon d'être), Trymon (on sens bien que c'est le grand méchant) ou encore La Mort (qu'on voit pas beaucoup, ooooh....). L'écriture est vraiment sympathique je trouve, et j'ai réellement adoré lire ce tome. Je ne sais pas trop pourquoi, je l'ai préféré au premier, et j'accrochais réellement. On sens ce qui est parodié, les références aux autres choses (comme pour l'apocalypse). J'adore l'humour qui s'en découle, l'univers complètement mais alors totalement décalé et du coup j'accroche vraiment. C'est pour ça que je pense que je vais pas tarder à lire les autres tomes, que je suis fan et que je regrette trop la fin (bah oui...)

En résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce second tome, complémentaire du premier, rempli d'humour loufoque et barré. L'auteur nous tient en haleine du début à la fin avec ces situations absurdes où l'auteur reprend les clichés et classiques de la fantasy pour offrir au lecteur des situations pleine d'humour et totalement délirantes. L'histoire en elle même reste logique et efficace et les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires se révèlent tous hauts en couleurs, loufoques et attachants. Bien sûr tout n'est pas parfait quelques longueurs apparaissent et on sent le tome introductif mais rien de dérangeant si on aime l'humour Anglais.

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On récupère nos deux héros où la fin de la huitième couleur nous avait laissé. C'est-à-dire en bien mauvaise posture. A ce stade de l'histoire, il est important de savoir qu'en fait dans la tête de Rincevent s'est logé un des huit plus puissants sortilèges du Disque. La destinée de notre désastreux magicien n'est plus entre ses mains (si elle l'a un jour été) : le sortilège en question est nécessaire à l'opération de sauvetage du Disque-Monde, menacé d'être vaporisé par une énorme et très méchante étoile rouge.

Le piteux mage sera aidé dans sa folle quête vers la survie par le fidèle DeuxFleurs et son Bagage vorace et le célèbrissime Cohen le Barbare. Celui-ci est un guerrier émérite mais disons ... qu'il n'a plus toutes ses dents. Sans conteste l'un des meilleurs rôles de cette superproduction pratchettienne.

Encore une histoire qui part dans tous les sens, avec pleins de personnages rigolos, de retournements de situation et d'expressions imagées. On fera la connaissance du simiesque bibliothécaire de l'Université de l'Invisible et on retrouvera La Mort (bah oui quoi la mort est partout) dont on visitera même le Domaine !

Pratchett laisse tomber la séparation en parties pour nous proposer un texte écrit d'un bloc, avec juste des paragraphes qui permettent de souffler dans la lecture. Un mode opératoire qu'il conservera par la suite. Je dois avouer que c'est le seul truc qui me perturbe dans l'écriture de Pratchett : j'aime bien les chapitres.

C'est parti pour une petite liste de gros clichés et de thèmes parodiés dans ce volume :
• Les héros d'heroïc fantasy (Cohen toujours à la recherche de trésors et de jeunes filles à sauver)
• La lutte pour le pouvoir (les mages qui s'assassinent pour atteindre le Poste Suprême)
• La vieillesse (Cohen et ses dents sciées)
• L'informatique (chez les druides)
• Les contes (Hansel et Gretel)
• Les films catastrophes (l'étoile rouge menaçant de percuter le Disque)

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