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J'ai beau être un fan inconditionnel de Pratchett, il arrive quand même encore à me surprendre. Je veux dire, je sais que je vais aimer. Je sais que ça va être l'éclate la plus totale de lire un (autre) livre des Annales. Mais je m'émerveille toujours comme la première fois. Dans chaque bouquin, il nous en sort une qu'on avait pas vu venir. Carpe Jugulum... sérieusement ? Déjà rien que ce titre, c'était énorme. En fait, j'ai trouvé ce tome plus intelligent que la plupart des autres. La réflexion qu'il y a derrière était on ne peut plus intéressante et Pratchett a mené l'ensemble d'une main de maître. Comme d'hab, oui, certes, mais « mieux ». Tout était excellent dans ce tome, des vampyrs aux sorcières en passant par un bébé au nom euh... presque comme il devait être, sans oublier un oiseau rare au sens littéral et quelques protagonistes hauts en couleur. Puis Mémé, quoi. Impossible de s'ennuyer en lisant Carpe Jugulum, c'est vraiment un très, très bon tome.
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Carpe Jugulum, dernier tome des Sorcières, revisite les légendes autours des vampires… Qu'a-t-il pris au Roi Vérence d'inviter des vampires ? du coup charge aux Sorcières de s'en débarrasser… Mais l'ail, l'eau bénite et le citron n'ont aucun effet sur eux. Comment s'en débarrasser alors ?
Un tome qui apporte une réflexion sur le modernisme et les traditions.
Carpe Jugulum fait sans conteste partie de mes tomes préférés.
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Un excellent volume de la série très riche en personnages secondaires savoureux mais essentiel dans le parcours de Mémé Ciredutemps et les sorcières (la jeune fille, la mère et… l'autre^^).
Avec la naissance du bébé de Magrat au château, Mémé Ciredutemps se remet en question et n'est plus sûre de trouver sa place… d'autant qu'on ne l'a même pas invitée au baptême !
Il y a Agnès / Perdita, la nouvelle jeune sorcière, toujours aux prises avec sa double personnalité.
Lorsque des Vampyres (nouvelle génération plus moderne et bling bling que les vampires traditionnels) décident de s'approprier le Royaume de Lancre, alors que Mémé a disparu, Nounou Ogg organise une offensive en recrutant sa famille mais aussi les Pixies bleus au parler très drôle.
Il y a aussi le Très Révérend Laverdure qui essaye de propager la parole d'Om et qui va se révéler bien plus fort qu'il ne l'imaginait lui-même aux côtés de Mémé qui ne le ménage pourtant pas.
Et puis un coup de coeur pour Igor (et Réfidus son chien) qui regrette les anciennes manières du vieux Comte et les portes qui grincent !
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L'idée de base de "Carpe Jugulum" était ambitieuse : confronter chacune des trois (désormais trois et demie en gardant Magrat, trois-quarts si on compte les doubles personnalités) à leur côté sombre : Esmé à sa tentation de tout dominer... ou de tout abandonner, Nounou à son agressivité pouvant la faire passer de joyeuse vieille femme à vieille bique invétérée, Agnès-Perdita à son envie d'enfreindre les codes qu'elle s'impose pour mener une vie que je qualifierais de gueulamour, et enfin Magrat et sa difficulté à devenir une mère accomplie. Ajoutez en parallèle à cela un peu d'accomplissement de personnages tels que le roi Vérence ou encore le petit nouveau qu'est le nouveau prêtre d'Om, et vous vous demandez comment on va pouvoir y placer un "Bal des Vampires".
Sauf que l'auteur a de l'expérience, avec ses personnages creusés et qu'il a eu tout le temps de complexifier au fil des années sans jamais perdre leur part de dérision et d'absurde : le même cocktail réaliste/irréaliste qu'on nous sert depuis le premier tome en somme. Mais si l'histoire réussit à prendre la sauce, c'est sans compter quelques incohérences (Vlad est le grand ou le petit frère, il faudrait se décider) ou idées sources de bon gags mais venant briser la dramaticité du récit (si les vampires ressuscitent quoi qu'il arrive, alors pourquoi lutter contre eux ?).
Et puis bon sang, ç'a beau être drôle, qu'est-ce que c'est long. On avait déjà eu droit à ça dans d'autres tomes, et on s'y était habitués. Mais là c'est pire, et j'y retrouve là surtout un problème de "La République des Voleurs", c'est : quand vous êtes face à un adversaire aussi ou plus puissant que vous alors que vous êtes déjà très puissant et que lui a toujours un coup d'avance, alors le récit a tendance à s'éterniser, et même si la chute étonne, ça n'en rajoute pas moins pas mal de poids dans le cartable. "Carpe jugulum", c'est aussi le langage des Nac Mac Feegle qui, bien que pittoresque, reste foutrement difficile à lire, et qui aparaet paerteut dins l'raecit, ce qui n'arrange pas les choses.
Malgré tout restent quelques scènes d'anthologie : le petit lever du roi Vérence (qui avec les pixies prend des allures très... pittoresques), ou encore les scènes de famille chez les vampires, très colorées également. Pas le meilleur de la série, mais qui si on apprécie l'humour, mérite qu'on s'y attarde.
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Un très bob opus des "Annales du Disque-Monde" qui, comme à l'accoutumé, traite avec humour et désinvolture, de sujet sérieux.
Cette fois, les sorcières sont aux prises avec des vampires qui se veulent modernes.
Les temps changent, mais pas les pratiques. Les humains servent toujours de bétail et se font saigner comme avant, mais poliment.
Une critique de la politique et des politiciens qui vaut le détour et de la royauté, avec respect, comme il se doit.
Certains aspects traitent cependant de problèmes trop anglais pour être appréciés, mais quoi de plus normal ?
Comme le souligne Mémé Ciredutemps, ils peuvent tout nous prendre, mais pas notre esprit, et c'est ce qu'on a de plus précieux.
Un tome que j'ai beaucoup aimé.
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Tout Lancre célèbre le baptême de la fille de la reine Magrat et du roi Vérence. Si certaines invitations se sont perdues, les vampires ont bien reçu la leur. Invitée à entrer dans le royaume, une famille entend bien s'installer et prendre le contrôle. Allons, pas de panique, pieux dans le coeur, soleil en pleine face et décoction d'ail devraient régler le problème ! Ou peut-être pas… « À vrai dire, tout le monde connaît beaucoup de trucs sur les vampires sans imaginer une seconde que, depuis le temps, les vampires risquent de les connaître aussi. » (p. 54) Ces suceurs de sang se targuent de modernité : les anciennes légendes et les créatures magiques doivent laisser place au progrès. « Un modèle pour l'avenir. Vampires et humains enfin en harmonie. Toute cette animosité est fichtrement inutile. » (p. 113) Évidemment, Lancre est dans la panade… et Mémé Ciredutemps est introuvable alors que ses talents en têtologie seraient très utiles pour lutter contre cette menace aux dents longues. Or, tout le monde le sait, les sorcières, ça va par trois : la jeune fille, la mère et la vieille bique. Si Mémé disparaît et que Magrat reprend place dans le trio, les rôles sont un peu chamboulés…
J'ai retrouvé une nouvelle fois ces sorcières si attachantes. Nounou Ogg reste ma préférée, mais j'apprécie beaucoup le personnage d'Agnès et son double intérieur, Perdita. Ici, Terry Pratchett s'en donne à coeur joie en se moquant des représentants des religions monothéistes. Il ne faudrait jamais cesser de croire aux phénix, c'est évident ! Et encore moins cesser de croire aux vieilles femmes puissantes. « Les deux sorcières s'estimaient pourtant naturellement au-dessus de leurs contemporains et le reste du monde n'existait que pour leur permettre de le tripatouiller. » (p. 10) Il me reste à choisir le cycle des Annales que j'entamerai maintenant que j'ai achevé celui des sorcières !
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Un nouvel ordre mondial va s'instaurer, et cela sera fait par les Vampyres, avec un y car ça fait plus moderne. Cette nouvelle modernisation venant d'Uberwald, a pour but de conquérir le monde, mais moins violemment que la façon de faire des humains, pour rallier idéologie et politique. Comment la famille de vampyres Margopyr vont-ils faire ? Non pas par Big Brother, car il n'y a pas encore toute cette technologie, mais par quelques coups de dents bien placées dans le cou comme l'indique le titre « Carpe Jugulum. »

Mais la lutte s'annonce difficile. Premièrement les vampyres ont eu des siècles pour s'être endurcis et changer de méthodes. Deuxièmement comme les humains n'ont pas de pouvoirs comme les vampyres, cette noble quête de protection se fera par nos amies les sorcières : Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg, Agnès Créttine Perdita (voire tome 18) Magrat Goussedail Reine de Lancre, et Lavoine un prêtre d'Om (religion découverte dans le tome 13). Sauf que comme le dit le résumé de quatrième de couverture Mémé ne peut rien faire. WHAT ?!! Elle qui est la plus grande sorcière de Lancre, et de sans doute de tout le Disque-monde, elle ne peut rien faire !
... le doute, le désespoir se fait ressentir le long de la lecture. Cette fatalité que tout est perdu d'avance. Mais comme le diront certains dans les moments durs : « On a toujours besoin d'un plus petit que soi ». Et d'autres diront « Aide-toi et le ciel t'aidera » Mais qui des deux viendront aider ?

Un livre entre croyances populaire et de doutes de ce qu'on croit être vrai. Qui nous rappelle d'écouter notre voix intérieure qui questionne encore et toujours.
Entre modernisme et tradition, la transmission doit être faite pour ne pas répéter les erreurs.
Le pouvoir de la suggestion, ô combien terrible, ou formidable selon la personne qui l'utilise.
… Et n'oubliez pas. Ne faites pas confiance en quelqu'un qui n'aurait pas l'air de manquer d'argent, dans un costume trop propre et souriant de trop... vous pourriez être son dîner.


📖 Terry Pratchett est toujours aussi intéressant et agréable à lire. Surtout de lire notre quotidien qu'il met en dérision en pointant du doigt nos travers d'humains, cela nous font paraître tant stupides par la façon de comment on se comporte. 
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Un tome qui revisite le mythe de Vampires à la sauce Disque monde.
Ici les vampires essayent de se moderniser. Ils se désensibilisent à l'ail, se disent que le soleil qui brule c'est psychosomatique, que les symboles religieux m'a fois on s'en accommode même chez soi.

Par contre leur esprit de domination est intact.
Ils veulent faire main basse sur le royaume de Lance. Les humains restent du bétail.
Les sorcières vont faire obstacle...

Un tome moins surprenant que d'habitude avec un personnage quand même intéressant : un prêtre qui se retrouve bien loin de son église sur le terrain.
Et quel terrain ! Peu de monde est réceptif à l'orthodoxie. Les vampires auraient eux-mêmes écrit les livres sacrés....
Alors face à la réalité, il va douter et mettre de l'eau dans son vin.

Mon regret pour le roman : les sorcières ont des pouvoirs parfois cachés, mais en fin de compte, elles sont bien trop puissantes. J'aurais aimé une fin moins "Happy end".
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Voilà un Pratchett épique ! Entre la famille de vampires Margopyr et les sorcières de Lancre ça va chauffer . Énormément d'action , d'inventions farfelues , de références à toute la culture vampirique et des réflexions sur la croyance et ses pouvoirs . Nouveaux personnages : Les Nac mac Feegle sortes d'écossais nains particulièrement virulents .
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Mémé et Nounou sont revenues à Lancre, accompagnées d'Agnès. Magrat et Vérence, qui célèbrent la naissance de leur fille, invitent tout le royaume au château pour l'événement. Ils invitent même les voisins d'autres royaumes. Y compris les Margopyr. Qui sont des vampires. Et, si vous connaissez un tant soi peu ces créatures, vous savez qu'il ne faut *pas* les inviter chez vous…

Nos trois sorcières vont tenter de chasser les viles créatures aux dents longues mais vont se heurter à un problème : les Margopyr sont des vampires modernes, bien décidés à faire la peau aux clichés. Oubliez l'ail et l'eau bénite, ils en rient. Pire : ils savent contrôler les esprits. Nounou tombe sous leur joug, Mémé, vexée de n'avoir pas été invitée (enfin, c'est ce qu'elle pense) par Magrat et Vérence, est portée disparue, et Agnès débute en sorcellerie…
[Lire la critique complète sur le blog]

Que faire pour sauver le royaume de Lancre ?

On l'aura compris, les vampires sont le sujet parodié par l'inénarrable sir Terry Pratchett dans ce volume. On y ajoutera aussi, pêle-mêle et toujours de façon si réjouissante, de la religion, des morts-vivants, un zeste de loups-garous (tout petit, hein, juste parce que les Margopyr viennent d'un pays sombre et peuplé de tout un tas de créatures fantastiques), et, bien sûr, les sorcières.
Lien : http://lullastories.wordpres..
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