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Pascale de Mezamat (Traducteur)
EAN : 9782710303428
408 pages
La Table ronde (22/02/1988)
4.38/5   4 notes
Résumé :
Donald Prater nous livre ici la biographie majeure de Zweig, celle qu'attendait, depuis son étrange suicide en 1942, tout européen cultivé. L'auteur a bénéficié, pour ce faire, de très nombreux documents inédits et essentiels: correspondances, témoignages, archives.
C'est un livre profond attachant et multiple - à l'image du grand écrivain autrichien. Le Zweig que nous rencontrons ici est comme un ami ou un frère: généreux, tourmenté, souvent contradictoire: ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ah qu'il est délicat le métier de biographe. N'est pas Stephen Zweig qui veut.

Dur d'être complet et précis dans une biographie et d'arriver dans le même temps à mener sa barque avec fluidité, sans lourdeur.

On peut dire que ce Stephen Zweig est l'opposé et / ou le complément parfait au Monde d'hier autobiographie du grand auteur autri... Européen.

Là où le Monde d'hier se lit tel un roman, est beau et sans lourdeur, avec la légèreté du style si caractéristique de son auteur ; ce Stephen Zweig de Donald Prater est plus dense mais rétabli nombres de vérités, n'omet aucun sujets tabous, et est une mine d'informations sur la si nombreuse correspondance de l'auteur avec ses contemporains.

Bref pour la lecture des deux ouvrages est parfaite pour savoir qui était ce génie de l'écriture.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Il citait volontiers les mots de Rilke: "Uberstehen ist alles." (L'essentiel est de survivre), mais pressentait de plus en plus que sa génération ne serait pas capable de trouver en elle-même la force de cette survie. "Nous sommes trop érasmiens... pour nous élever contre des hommes qui ont un butoir à la place du front et du cerveau . Seuls peuvent s'élever contre ces fanatiques du nationalisme , d'autres fanatiques : nous sommes empoisonnés par notre humanisme.". (p. 277)
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Mais Balzac à l'oeuvre le fascine plus encore par l'énergie démoniaque déployée dans cette production fantastique et les éruptions presque volcaniques qui accompagnaient corrections et remaniements, épreuve après épreuve. (...)
Il garda jusqu'à la fin de sa vie l'idée d'une biographie critique complète de Balzac qu'il ne parvint jamais à mener à bien.
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La Vienne dans laquelle naît Stefan Zweig le 28 novembre 1881 donnait l'illusion de la sécurité et de la stabilité la plus parfaite.La grave crise financiére de 1873,année de l'Exposition universelle de Vienne,appartenait au passé et,au coeur de l'Europe en paix,une société prospère se désinteressait de la politique mais se délectait d'événements plus futiles.Une partie de chasse de François-Joseph à Gödöllö ,Charlotte Wolter dans Phédre au Burgtheater,la derniére operette de Johann Strauss,Der lustige Krieg,au Theater an der Wien avec une découverte,Alexandre Girardi,la satire de Gallmeyer,Sarah und Bernhardt représentée juste aprés le passage de la tragédienne à Vienne,passionnaient davantage les lecteurs des journaux que les difficultés dérisoires du ministère Taaffe ou les complications de la question Danubienne.
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Il demeura six mois à Paris . (1905)
A son retour à Vienne, il put enfin, après deux années de correspondance, rendre une visite longtemps différée à Hermann Hesse, dans sa maison de Gaienhofen, sur le lac de Constance. Il arriva animé d'un tel enthousiasme qu'il ne remarqua pas les poutres bases de la vieille maison et se donna un coup sur la tête qui le laissa sans voix pendant un quart d'heure.
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"Apparemment ce sont les évènements qui nous éloignent ou nous rapprochent les uns des autres, mais en réalité, notre vie est régie par des courants plus profonds et une magie impénétrable perceptible par les sens, non par la pensée, infléchit notre destin quand nous croyons l'orienter nous-mêmes." (p. 42)
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