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3,43

sur 45 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je remercie chaleureusement l'auteur Philippe Pratx et les éditions L Harmattan pour cette lecture et leur confiance !

Le film "La Rose pourpre du Caire" d'un certain Woody Allen est invoqué, par l'auteur Philippe Pratx, comme une source d'inspiration majeure de son nouveau roman "Le scénar" paru aux éditions L Harmattan. Théo et Léo sont frères jumeaux. Ils sont étudiants. Leur amie Lola est une jeune réalisatrice. Une histoire sarcastique avec beaucoup d'humour, ce côté décalé, inventif du style d'écriture qui offre une expérience de lecture peu commune aux lecteurs. Sur une clé USB retrouvée par les jumeaux, un scénario "le scénar" intitulé "Velorex". le velorex était une création inventée en Tchécoslovaquie au début des années 1950, mi voiture, mi vélo présente sur la couverture du roman. C'est très bavard à l'image des films de Woody Allen. Il y a de la folie douce et du non-sens qui sont au rendez-vous pour un résultat détonant. L'auteur, professeur de lettres, écrit vraiment bien. Une lecture qui ne peut que partager. le côté "bavard" peu agacer comme il peut séduire c'est selon. Il est toujours subjectif de poser ses propres mots sur les mots d'un autre, en l'occurrence un auteur qui a un talent certain pour narrer des histoires loufoques et improbables. N'oublions pas un autre petit personnage du livre, le craquant petit chaton Emo. Beaucoup de références au cinéma et une passion, un désir affirmé d'amuser, de balader le lecteur, d'explorer tous les horizons d'une histoire qui offre une expérience de lecture peu commune. A découvrir.
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L'auteur nous plonge dans l'univers du cinéma.
Nous faisons la connaissance de Lola une jeune réalisatrice, des jumeaux Théo et Léo étudiants, sans oublier cette boule de poil… le chaton Emo.
Théo et Léo trouvent une clé USB oublié, leur curiosité va les mener à découvrir un fichier intitulé le Scénar. Ils décident de l'imprimer.
Alors commence une histoire originale oscillant entre récit et scénario, à la manière d'un road movie en Vélorex, mêlant fiction, fanstastique et politique.
J'ai lu le Scénar et n'étant pas une cinéphile avertie, je n'ai pas été conquise malgré une écriture fluide et agréable.
Toutefois, je remercie Philippe Pratx de sa confiance.
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Vous êtes à la recherche d'une lecture originale, mêlant scénario de film, fiction, fantastique, cinéma ... et humour, "Le Scénar" est le roman qu'il vous faut.

"Le Scénar" c'est : Un auteur qui raconte l'histoire de deux jumeaux. Deux jumeaux qui après avoir trouvé un scénario de film sur une clé usb, le font découvrir à une jeune réalisatrice qui ne sort jamais sans le chat qu'elle garde pour une voisine. C'est la découverte par cette réalisatrice du scénar qui met en scène l'histoire d'Olivier et d'Alena qui décident de faire un road trip avec un drôle d'engin à trois roues, le Velorex. Toutes ces couches verront leur récit interrompu par des voix "off", l'auteur mais également par des personnages provenant d'un autre espace temps. Vous avez suivi ? Ne vous inquiétez pas, Philippe Pratx est un génie de la plume et vous offre un roman complétement fou, mais ce roman est tellement bien écrit que vous ne perdrez jamais pied. C'est un roman plus qu'original, qui vous mettra parfois au défi mais qui offre tout de même une lecture passionnante.

"Le Scénar" est un roman en cascade qui ne manque pas de piquant.
Lien : https://www.inde-en-livres.f..
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Il y a parfois des livres que vous n'attendiez pas, qui croisent soudainement votre route et vous sortent de votre zone de confort. Je classe sans hésitation "Le Scénar" dans cette catégorie. Pas cinéphile pour un sou, je me suis tout de même aventurée dans cette lecture. L'auteur m'a embarquée dans un drôle de road trip !

Deux frères jumeaux, Léo et Théo, ont trouvé à l'université une clé USB contenant un scénario. Cela tombe bien, ils ont une amie, Lola, qui est justement réalisatrice. Très intrigués par le "scénar", ayant déjà commencé à faire des recherches, ils la poussent à le lire. Par les yeux des trois amis (et du chat Emo, ne l'oublions pas), nous découvrons les deux personnages du film, Alena et Olivier, qui voyagent à bord d'un Velorex (faites une recherche sur internet, cela vaut le coup d'oeil).

Ne vous fiez pas au résumé, ce roman n'est pas si simple ! Evidemment, il y a une alternance entre les séquences du scénario et les échanges des trois amis. Mais ajoutez à cela les interventions de l'auteur, des voix OFF mystérieuses, une touche d'irréalité, de nombreuses références cinématographiques, musicales et autres, et vous n'êtes alors plus capable de distinguer fiction et réalité. L'auteur aime jouer avec ses personnages, mais il n'épargne pas non plus le lecteur. Il n'y a qu'à lire les premières lignes du roman pour le comprendre : le décor est planté d'une manière très particulière. Et si vous trouvez le début original, alors attendez de lire la suite !

Comme je suis novice en cinéma, il y a probablement beaucoup de références à côté desquelles je suis passée. Il y a des moments où je me suis sentie un peu perdue. Mais j'ai aimé les effets de surprise du roman et l'ambiance particulière dans laquelle baignent Alena et Olivier durant leur escapade. Moi qui ne suis pas très films, j'aurais finalement aimé voir ce que ça donnerait à l'écran, avec de bons acteurs. J'ai également apprécié le style de l'auteur, je me laissais porter par les conversations (et digressions) des personnages.

Si vous avez envie de dépaysement littéraire, "Le Scénar" devrait répondre à vos attentes. Si vous avez un peu peur, n'hésitez pas à jeter un oeil, comme moi, au site présentant le roman : http://philippepratx.net/indexscenar.htm
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"tout a sa place, chacun a sa place, comme un peu d'ordre apaisant et de beauté baudelairienne dans le hasard du monde et de l'existence. Comme l'espoir exaltant que tout n'est peut-être pas absurde, au fond. Ce sont ces choses qui rendent amoureux. Amoureuse de la vie, amoureuse d'Olivier. du cinéma. Alors elle tourne la page du scénar, Lola, et elle va continuer à lire. Elle sait que le dénouement approche. Et ça, ça lui fout vraiment les jetons. Pas le comment, mais le que. Pas comment ça va finir, mais QUE ça va finir. Petite mort. Plus douloureuse que la grande. Parce qu'il y a un après, et que dans cet après il faut vivre définitivement avec cette mort. Alors autant y aller franco. Boire la cigüe jusqu'à la lie. Cul sec."

Une clé USB, oubliée sur un PC dans une salle informatique de la fac, contient un texte anonyme de scénario de cinéma. Deux étudiants, une jeune réalisatrice et d'autres encore vont s'employer à le lire et tenter de le comprendre...

Un roman plutôt dé-jan-té, qui nécessite un effort pour pénétrer dans l'intrigue. Mais, une fois dedans, les qualités d'écriture et d'imagination transcendent cette complexité apparente. le lecteur est emporté dans un univers beckettien - ou dans une atmosphère lynchienne à l'époque de Lost Highway si on raisonne en terme de cinéma. Selon moi, cette aventure s'apparente davantage au théâtre.

Philippe Pratx prend le dessus sur l'auteur inconnu du scénar que sont en train de lire les personnages "réels" de son récit, tire les ficelles, et, par un jeu de manipulations machiavéliques, fait fusionner les deux histoires. "Réalités" et fictions s'emboîtent comme des poupées russes, s'entremêlent. Certains protagonistes n'en sortiront pas indemnes.

Un surprenant thriller psychologique, pour un lecteur averti !


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Le scénar... Ou le bouquin pas prévu, du tout... Mais quand un auteur me demande de lire son livre, bin en général je le fais... Même si je le préviens que ça peut être à ses risques et périls... ^^
Ce qui fût le cas... pas pour le risque et péril, pour la lecture.

Pitch :
Bon bon bon... ah ah ah … oui je me mare, parce que quand même ce bouquin est un peu louche.
— Louche comment ?
— Louche dans le bon sens du terme.. Louche dans sa construction, dans cette frontière étrange, diffuse, le entre deux..
— Comprends rien.. fais un coup de pitch et arrêtes de gonfler !

Ok... ils sont quatre... enfin non, ils sont trois... mais en fait si, ils sont quatre... Il y a Théo, Lola et Léo... et puis l'auteur... et peut-être même qu'ils sont cinq, si on compte le lecteur... Et puis il y a aussi un chat... Théo et Léo ont trouvé un drôle de truc, un truc qu'ils font lire à leur amie Lola... un scénar oublié, perdu, sans collier.. ça tombe bien le cinoche c'est le boulot de Lola... Alors Lola lit...
Et l'auteur raconte, il fait avec, avec leurs digressions, avec leurs interrogations, avec le chat, qui comme tous les chats a son propre agenda... L'auteur nous parle d'eux, nous parle de lui, et nous interroge, s'interroge beaucoup aussi... Tout le monde s'interroge pour une raison ou pour une autre...
— C'est quoi ce pitch à la con ?
—Tu voulais un pitch le voilà...

Adieux quatrième mur, il vole en éclat...
Adieux, barrière, frontière...
Bonjour cinéma...
Alors peut-être je pourrais dire, aux lecteurs futurs que si t'as pas des connaissance là-dedans, le cinoche, bin tu vas rater des trucs... tellement de références, de noms, de films, d'images... Mais bon des films dignes aujourd'hui de cinémathèque, ciné-club... certaines j'avais, d'autres de loin... et oui, on ne peut pas tout voir, voire tout connaître... Mais ça ne m'a dérangé plus que ça...
Comme d'autre connaissances aussi, ce texte, cette histoire est truffé de références.. ciné donc, mais musique, littérature, géo, histoire, philo et même politique.. tout un tas de trucs.. Même si le style le sujet est un peu.. facile ( oui c'est facile à lire) et bien c'est quand même pas pour les « teubés »... les imbéciles quoi...
et ça j'aime aussi, prendre un sujet pas si compliqué et parler d'autre chose, autrement.. faire des ponts... et se retrouver à lire sur plein de sujets différents, importants...
L'importance des choses en passant par la petite porte du léger...

J'ai aimé cette écriture.. oui j'ai aimé beaucoup, ou beaucoup aimé.. une histoire d'ordre de mot.. une musicalité.. un ton.
Un ton, le même que l'on pourrait avoir autour d'un verre, autour d'une bière.. entre gens qui existent, même si là.. bon, non.. quoi que l'auteur existe.
Une façon de faire qui nous laisse pas sur le bord du chemin, où l'on fait finalement, nous lecteurs partie intégrante de cette histoire... L'auteur nous parle, et puis dingue le nombre de questions... Des fois on aimerait bien qu'il entende les réponses... Parce que des réponses on en a.. Si.
Et puis il nous explique des trucs.. des trucs d'auteurs.. les personnages sont chiants des fois.. font un peu ce qu'ils veulent et dans ces cas-là, lui il fait quoi ?...
En plus vu le scénar nan mais franchement..

Une histoire dans une histoire.. mise en abyme sur le fait d'être lecteur... d'être spectateur... j'aime beaucoup ça.. le tout avec un certain humour, une certaine légèreté, un certain regard.

Pour beaucoup, sans doute, des digressions qui n'ont pas grand chose à voir avec la semoule, mais moi j'aime les digressions... les discussions, et les idées.. sauts de puce mental, de l'ordre parfois du saut de baleine, que j'aime.. mais objectivement parce que j'ai un peu les mêmes... Et pourtant jamais dur à suivre, ni pour revenir dans le texte, parce que oui des fois, on s'arrête, on réfléchi, même si c'est juste deux secondes..
Un bouquin où on fait marcher son cerveau... ou le cerveau qui marche tout seul.. Mais comme il le dit lui-même.. tout ça bin ça fait pas avancer... et non...

Et en fait, pour résumer... il y a une phrase qui m'a marqué.... tellement que j'l'ai notée :
"Elle nous interroge sur le réel, la fiction."
Avec ça, je crois que tout est dit. ^^
Et même si quand on la lit ( la scène avec cette phrase), on est en plein fantôme...
Oui y a aussi des fantômes dans ce scénar...
il en est rempli....

Merci pour cette découverte sympa, qui donne envie de lire le soir, Lilith ( en plus j'en connais une de Lilith.. est-ce la même ^^)
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Difficile de décrire ce roman tant cela part dans tous les sens . Un récit totalement déjanté qui mine de rien nous donne une leçon de cinéma . Je me suis amusé à essayer de retrouver toutes les références cinématographiques et musicales évoquées au fil des pages . Un récit déroutant également par les dialogues décousus mais tellement proches de la réalité . Un livre que je relirais certainement dans quelque temps certain d'y découvrir encore de nouveaux angles de lecture .
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Comme son titre l'indique, ce livre nous parle du scénario d'un film. Mais pas que puisque nous naviguons sans cesse entre la découverte de l'écrit et l'écrit lui-même. Nous nous posons des questions. Qu'est ce que la réalité, la subjectivité, l'interprétation ? le tout avec en permanence des références musicales et cinéphiles. Mais ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler plus. Et si la curiosité vous titille, montez à bord de ce fameux Velorex avec Alena et Olivier, vous ne serez pas déçus par le voyage !

J'ai été totalement embarquée dans ce roman à tiroirs grâce à Philippe Pratx, un auteur érudit qui néanmoins ne se prend pas au sérieux.

Merci Philippe de m'avoir fait parvenir votre livre.
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J'ai encore entre les mains le Scénar que Philippe m'a remis il y a quelques jours et que j'ai parcouru d'un bout à l'autre. Je m'attendais, c'est pour ça d'ailleurs que je l'ai accepté, à y trouver ma carrière de star tant rêvée. Ce ne fut que le Crépuscule des stars.
Les étoiles ne m'avaient pas prédit tout ça et, comme je refusais de voir la vérité, je me suis rebellée contre les étoiles, et pour le lire je me suis assise dans le fauteuil qui portait mon nom : Star Stalker.
Ça commence par un Avertissement qui met le lecteur tout de suite dans l'atmosphère et souligne, sans l'imposer, mais quand même pour la lui faire accepter, une réalité fictive que le lecteur devrait aimer. "Ce livre n'est pas très sérieux car il s'y propose de s'amuser", dit-il, et jongler, dirais-je, avec la fiction et la réalité, et comme ce n'est jamais deux sans trois, me voici entrée dans le jeu avec ma part de jeu, avec mes rêves, si j'en ai encore quelques uns, avec mes illusions, s'il m'en reste encore quelques unes, avec l'ambiguïté ou l'équivalence je - jeu, sans le prendre pour un bégaiement encore moins pour une hésitation.
Deux frères jumeaux trouvent une clé USB qui contient un scénario et ce scénar est forcément une histoire, un voyage, ou si vous voulez un road-movie dans une VELOREX, une espèce de voiture tricycle, faut le faire ! Multiple mise en abyme pour commencer, faut suivre, surtout le dialogue directe pas très clair. Pour le rendre clair l'auteur s'adresse à nous lecteurs et le résultat est encore moins clair. Il l'a fait exprès ou quoi ?
Le roman est de toute façon une abstraction, à moi de m'y promener et y trouver quelque chose, sans peur de son labyrinthe où je me perds pour me retrouver et me perdre encore, et sans me sentir plus avancée. Un porte s'ouvre, une autre se ferme, caché-dévoilé, je vois Lubitsch sourire, à la limite de s'esclaffer.
One more for the road. Je me prends au jeu avec une conviction certaine et suis les pas de ce professeur MacGuffin. C'est qui ce professeur ? ah MacGuffin, ok il n'y a donc pas de professeur.
Et puis il y a cette voix off qui va un peu trop vite et ne me laisse pas le plaisir d'écouter la voix d'Olivier, le personnage du scénar, voix révoltée, en colère contre cette société d'obsolescence programmée où tout se détériore si vite. Qu'est-ce que j'aime cette voix. Je l'aime ce personnage. Il n'est pas réel, vous dites. Je l'aime quand même. Je ne suis pas parfaite, "perfection is not lovable", et comme ça j'évite de re-re-citer la dernière phrase de Some Like It Hot.
Le monde du cinéma, de l'illusion où le celluloïd devient or massif ou un amour depuis longtemps cherché, je me retrouve jeune fille et même si ça fait belle lurette que c'est parti je déguste le moment avec délice et vis ce bon vertige de sentir que la vie peut être comme dans les films. "L'art est un mensonge qui dit la vérité", disait Pablo.
Les personnages rêvent aussi , leurs rêves et leur réalité créent notre rêve de lecteur-audience, notre autre vraisemblance. Et on y croit. Je vois Maître Hitchcock secoué de rire devant notre hurlement d'effroi quand pauvre Janet Leigh se fait assassiner.
Je passe en fondu enchaîné vers un GPS qui indique la bonne route à prendre comme s'il n'y en avait qu'une seule, peut-être pour éviter le champs de blé car là-bas il y a la Mort aux trousses (Truffaut n'arrivait jamais à dire North by Northwest, les points cardinaux, pas très important).
Et ce personnage qui revient sans arrêt, avec son imper et son chapeau mou, entre ombre et brouillard, un Troisième homme, le Criminel ou juste un Touch of Evil ?
Ombres et lumières, plongées et contre plongées, chacun des personnages et de nous lecteurs tient en main un attribut qui le rassure car c'est ce qui le caractérise et pourtant, si le coeur lui dit, il se lance trouver la voie de l'émotion intellectuelle qui fait la rencontre entre révolte et amour, destruction et création.
Jeu incessant des apparences dans la folie d'un carnaval où les masques dévoilent une autre Gilda, ou dans les miroirs qui nous déstabilisent avant de nous faire voir la vérité sur la Dame de Shanghai, ou alors dans le reflet de l'épée du bourreau où l'agent X27 se coiffe pour la dernière fois . le sens se perd ou se dévoile-t-il ? La vérité joue à cache-cache avec nous.
Quand je pense à la vérité, je me dis que je lui enlèverais l'article défini, lui enlevant ainsi la certitude dont elle s'est toujours défendue, pour lui laisser la souplesse de vivre dans la singularité. Je l'ai déjà dit, je me répète, tant pis.
J'entends de nouveau la voie d'Olivier en rage contre ce capitalisme libéral qui nous enlève notre liberté et notre dignité. I'm not a number !
De temps en temps un groupe de trois petites étoiles, toujours trois et toujours étoiles, fait le passage à niveau sans barrières vers le scénar et du scénar vers les trois lecteurs.
Jeu de toiles et d'étoiles, chutes d'étoiles.
Le jeu incessant des apparences peut donner le vertige, installer un vide ou laisser un grand rien, c'est fascinant, ce n'est pas tragique, c'est une liberté acquise, car sans le vide on ne voit pas grande chose, et le rien c'est res, une chose, et ça c'est quelque chose !
Des chimères, peut-être, mais chacun sa chimère, nous dit Baudelaire. La vie est un théâtre, le monde est une scène et nous des comédiens-acteurs, et Will vient se joindre à nous.
Philippe, je disais, m'a proposé la lecture et une critique (comme il se doit) de son Scénar que j'ai accepté avec plaisir celui qui naît devant une telle proposition et la curiosité de la découverte. A la fin de la lecture j'ai eu la joie rafraîchissante, profonde, jubilatoire et nourrissante des rêves que je fais encore et des illusions que j'aurais aimé garder, et des clins d'oeil dont l'irrésistible invitation à prendre les chemins des écoliers a sérieusement ralenti la lecture, sans regret aucun, bien au contraire.
Make them laugh, make them laugh, make them laugh ! et on chante sous la pluie !
L'image artistique a évacué la re-présentation car, pour exister, elle se nourrit de ce que nous lui apportons en tant que regardeurs-lecteurs, et nous nous nourrissons d'elle, de ce qu'elle nous apporte comme rêve, comme voyage, comme échange, comme joie et comme larmes, comme image ailée et non conventionnée du monde et de nous-mêmes, de ce miroir à multiple reflets.
Merci Philippe pour cette histoire non-conventionnée !
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