Etiqueté "roman historique" par les babélionautes, je parlerai plus d'un récit, en tout cas pour la première partie, que d'un roman historique en tant que tel.
La cité perdue du dieu singe, écrit par le romancier et journaliste
Douglas Preston, est passionnant.
Pour rappel, donc,
Douglas Preston est un journaliste américain du National Géographic.
Au début des années 2000, il participe, avec une équipe de chercheurs dans différentes disciplines, à la recherche d'une antique cité préhispanique.
Après moultes péripéties passionnantes, qu'il relate dans son roman, ils finissent par découvrir cette fameuse cité.
Et c'est là, je trouve, que ce roman prend tout son sens.
Cela ne veut pas dire que la première partie n'est pas intéressante, loin de là, j'ai beaucoup appris en lisant les obstacles et les aventures vécues par l'équipe lors de la recherche du site et de l'installation de leur campement.
Mais j'ai trouvé que ce roman devenait absolument passionnant, pour moi qui aime l'histoire, à partir du moment où l'auteur partage ses hypothèses.
Qui étaient les habitants de cette cité ?
Quelles étaient leurs habitudes de vie ?
Comment ont-ils disparus ?
à partir du moment où ces questions ont été posées, on ne peut plus lâcher le livre.
Qui ils étaient ? je vous le laisserai découvrir si vous lisez le livre mais il s'agit, en tout cas, d'une société précolombienne.
Quelles étaient leurs moeurs : Sachez qu'ils connaissaient un jeu qui approchait du football mais en plus violent... Qu'est ce que ça devait être !!
Comment ont-ils disparus ?
Cette partie m'a passionnée car j'ai pu faire le lien avec le roman de
Gary Jennings "Les voyages interdits de Marco Polo" dans lequel il évoque la leishmaniose (ça aussi je vous laisse vous documenter...c'est très intéressant surtout quand on sait qu'il y a une recrudescence de cas liée au réchauffement climatique).
Douglas Preston n'est pas mon romancier favori, je ne suis pas très fan du style américain. Néanmoins, son récit vaut la peine d'être découvert.