Le monstre de Florence

« le Monstre de Florence » est le plus célèbre tueur en série italien, une des sources d'inspiration pour le Hannibal Lecter de Thomas Harris (en particulier dans HANNIBAL). Jamais arrêté, il a tué quatorze personnes entre 1974 et 1985. A chaque fois des couples qui batifolaient dans leur voiture.
Auteur de polar, Douglas Preston s'intéresse à l'affaire alors qu'il s'est établi en Toscane pour écrire un roman (ce sera LE VIOLON DU DIABLE, lui aussi inspiré par l'affaire du Monstre) et devient ami avec le journaliste Mario Spezi. Les deux hommes vont mener une enquête de longue haleine, revenant sur les innombrables suspects, sur les différentes pistes suivies par la police (d'abord celle d'un clan sarde puis celle d'une secte satanique de nantis, thèse abracadabrante défendue bec et ongle par un inspecteur), sur la corruption généralisée, l'incompétence crasse de la police, les rumeurs délirantes, les procès médiatisés, etc. Bref, une pure enquête, aussi passionnante que les romans de Preston, sauf qu'il s'agit ici d'une histoire vraie, de « true crime » comme on dit. Et, fait particulièrement remarquable et inédit dans ce style, Spezi finit par être lui-même soupçonné d'être le Monstre. Ou un des Monstres. Ou un complice. Tout comme Preston. Qui vivront un acharnement de la justice peu désireuse que les thèses officielles ne soient remises en question.
Minutieuse, l'enquête se déploie sur des décennies, ponctuée de faits étranges, d'anecdotes incroyables (les Indiens, autrement dit les voyeurs des collines toscanes), de rebondissements,…Sans oublier le bâclage systématique de l'enquête (les scènes de crime sont ouvertes à tous les passants qui brouillent évidemment les preuves, les analyses sont oubliées ou perdues, etc.) alors qu'une unité spéciale de la police (La section anti Monstre) multiplie les arrestations ou les coups d'éclats, parfois guidé par les fumisteries d'une voyante…manifestement il faut un coupable, quel qu'il soit, pour calmer l'opinion.
Preston n'aurait pas osé écrire un tel roman, on ne l'aurait pas cru, le lecteur aurait trouvé tout cela tiré par les cheveux ou complètement non crédible (le cale-porte de Spezi qu'un flic s'obstine à considérer comme un objet satanique, la douille miraculeusement découverte après des jours de recherches infructueuse, le contact qui met les journalistes sur la piste de la possible cachette du Monstre, l'arrestation arbitraire de Spezi, etc.)…comme quoi la réalité dépasse définitivement la fiction.
La fin du livre laisse peu d'espoir de connaitre un jour la vérité…depuis Spezi est mort et le Monstre court toujours…

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"Le Monstre de Florence" est le plus célèbre tueur en série italien.
De 1974 à 1985, il tue sept fois, en suivant un rituel quasi immuable: il surprend des amoureux en plein ébats dans leur véhicule et sa cruauté semble sans limite.. Les corps des femmes sont retrouvés atrocement mutilés..
L'enquête devient elle-même monstrueuse:
56 000 pages de dossier. Des suspects innombrables, des rumeurs délirantes, des thèses fumeuses sur une soi-disant secte satanique.. Les négligences s'accumulent: scènes de crimes non protégées, preuves perdues, analyses non faites.. Des personnes mises en cause à tort ne s'en relèveront pas, des réputations seront salies à jamais..
Le mal dans toute son horreur et à tous les niveaux..
Certains des enquêteurs et des juges à qui avait été confiée la mission de découvrir la vérité ont préféré utiliser ces crimes à des fins personnelles et servir leurs propres ambitions que de mettre le Monstre derrière les barreaux..
Dans ce livre, Douglas Preston et le journaliste Mario Spezi vont reprendre l'affaire et revenir sur les innombrables suspects, sur les différentes pistes suivies par la Police.. Jusqu'au moment où.. Preston sera accusé de complicité de meurtre, de détournement de preuves, de faux témoignages et d'entraves à la Justice.. Et menacé d'arrestation s'il remet les pieds en Italie.. Quant à Mario Spezi, il sera accusé d'être lui-même le Monstre de Florence et passera quelques mois en prison!
C'est l'affaire la plus retentissante du crime italien. Elle a même inspiré à Thomas Harris son célèbre personnage Hannibal Lecter.

Le Monstre n'a jamais été appréhendé et aujourd'hui 14 crimes restent impunis, 14 familles sans réponses..

La moitié du livre relate les meurtres concernant le monstre de Florence. Ce qui m'a le plus frappé, c'est la deuxième partie. La justice italienne et ses façons de traiter les crimes sont digne de mentions et très peu crédible dans leur approche. Mais à vous de lire et de vous faire votre propre opinion.

Si ce livre était une fiction ce serait un roman aux rebondissements lourd et à l'histoire peu crédible, mais ce n'est pas une fiction ! Ce livre relate un fait divers gravissime et on le referme absolument abasourdi par autant de négligences et estomaqué devant le pouvoir de bêtise de certains hommes.

En 2000 Douglas Preston, auteur américain, s'installe dans la campagne Florentine afin d'y rédiger un roman policier. Il y rencontre Mario Spezi, journaliste florentin de la Nazione spécialiste d'affaire criminelle.

Mario fait découvrir à Douglas une sordide affaire non résolu, le massacre entre 1974 et 1985 de sept couples dans leur voiture au milieu des collines alors qu'ils faisaient l'amour. A chaque fois l'homme est abattu directement dans la voiture tandis que la femme subit des actes barbares et est mutilées. Mario enquête depuis le premier jour sur cette affaire, il a vu chaque scène de crime, réuni des informations par centaine, interrogé de très nombreuses personnes, a tel point qu'il est surnommé le monstrologue.

Douglas, fasciné par cette affaire, et Mario décide de reprendre l'enquête et de révélé tout ce qui a été fait jusqu'alors.
On comprend vite en lisant ce livre que la vérité intéresse peu la police et la justice et que le premier coupable sera le mieux. Les négligences s'accumulent (scène de crime non protégée, preuves perdues, analyse non faite,…).

Un tel amateurisme est à peine compréhensible, l'évidence est niée. Cette affaire sera l'occasion de bataille entre services, de petites vengeances personnelles, de tentatives de corruption, de thèses fumeuses et non étayées sur une soi-disant secte sataniste. Des personnes misent en causes à tort ne s'en relèverons pas, un accusé à tort se suicide, des réputations seront salies à jamais.

Ce livre raconte un véritable fiasco judiciaire jusqu'à l'absurde où le juge base son dossier sur les propos diffamatoires et dangereux d'une voyante déjà condamnée pour escroquerie. La liberté de la presse est bafouée, la présomption d'innocence n'est plus qu'un concept, les pires méthodes sont utilisées.

L'enquête de Douglas et Mario dérange, il ne colle pas à la thèse officielle car eux recherche la vérité et cela gène au plus haut point. A tel point que Mario sera lui-même accusé d'être le monstre et incarcéré quelques mois ! Quant à Douglas il devient persona non grata en Italie !

Autant d'inconstance, autant d'acharnement depuis plus de 20 ans ont donné un résultat regrettable : aujourd'hui 14 crimes restent impunis, 14 familles sans réponse.
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Comme souvent, lorsque la réalité rejoint et même dépasse la fiction, on en sort avec un malaise accentué... L'horreur de ce fait divers, l'absurdité totale dans laquelle se déroule les enquêtes, la brutalité aveugle et délirante d'un juge, la rancoeur d'un flic ont fait une victime : la vérité.
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Une première partie intéressante puis plouf plouf plus rien..... Achat inutile par excellence..... ^^

Le monstre de Florence est l'histoire d'un tueur en série, qui a tué et mutilé plusieurs couples pendant plusieurs années, et qui n'a jamais été arrêté par la police, ni même inquiété. Mario Spezi était un journaliste indépendant qui a consacré énormément de temps et d'énergie à trouver le nom du tueur. Sa rencontre avec Douglas Preston, que tout le monde connait pour ses romans avec Lincoln Child entre autre, marque un tournant dans son enquête, donnant lieu à la parution de ce livre.
Cette enquête donnera lieu à de nombreux échanges houleux avec les autorités italiennes, Mario Spezi se retrouvant même incarcéré pour ses idées.
J'ai adoré cette lecture, qui fut très instructive d'une période ayant quand même donné son inspiration à Thomas Harris. Mais j'ai aussi ressenti beaucoup de peine en me disant que, non seulement il n'a jamais été arrêté, mais qu'en plus Mario Spezi, décédé il y a moins de 2 mois, aura passé à sa vie à traquer quelqu'un sans connaitre la vérité avant de s'éteindre.
Très bonne lecture
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le ne le finirai pas. Je pensais que l'histoire aurait été plus passionnante, je me suis fais l'effet d'etre voyeur et avide de sang, je m'attendais à mieux pour un Preston! de plus les journalistes qui se prennent pour des flics trés peu pour moi! dommage d'avoir dépensé de l'argent pour ce livre!

Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Je le trouve à la fois fascinant car il s'agit d'une histoire vraie donc tout ce qui est écrit a été réellement vécu par les deux auteurs. L'affaire du Monstre de Florence n'a jamais été résolu et reste l'un des plus grands mystères de cette merveilleuse ville. D'un autre côté, je n'ai pas trop apprécié le récit en lui-même. J'avais l'impression de lire deux rapports bien distincts : celui de Spezi, et celui de Preston. C'est agréable à lire, mais je n'avais pas la sensation de lire un livre et ça m'a plutôt gêné. D'où ma note. Mais je le recommande quand même, ne serait-ce que pour découvrir cette affaire incroyable !

Ce roman, divisé en 2 parties, raconte l'histoire vraie d'un tueur semant la terreur dans les collines entourant la ville de Florence entre 1974 et 1985. A ce jour, personne n'a découvert la véritable identité du "Monstre de Florence". En 2000, le romancier Douglas Preston et le journaliste italien Mario Spezi, passionnés par l'affaire, tentent de la résoudre : une démarche qui va...
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