Le corps a visiblement été beurré et recouvert de sucre avant la cuisson.
- A moins que cette citation d'Einstein ne vous satisfasse : "La seule chose qui soit pire que l'ignorance est l'arrogance". Je dirais volontiers au professeur Chauncy que lorsque les deux se conjuguent, l'effet est détonant.
Elle lui tendit le livre et Pendergast eut le temps d'entrevoir l'illustration. Le livre était tout taché et déchiré, mais l'inspecteur reconnut aussitôt un tableau qu'il ne connaissait que trop bien. Il recula d'un pas, saisi par cette révélation.
Le shérif se tut brusquement en voyant l'inconnu en noir se joindre à la foule qui lui faisait face. La température dépassait déjà les trente degrés et l'étrange voyageur portait un costume de laine noir, avec une chemise blanche empesée et une cravate en soie. La chaleur n'avait pourtant pas l'air de l'affecter, et son regard métallique ne quittait pas les yeux du shérif.
Pendergast sera toujours Pendergast et on le retrouve avec beaucoup de plaisir dans cet épisode. Malgré tout, la ville nous manque et "la scène presque finale", toujours assez longue dans la série, s'étire ici presque au-delà du raisonnable. Mais que ne pardonnerait-on pas à Aloysius ?
J'ai reçu par surprise ce roman gratuitement à l'achat d'une trilogie d'un autre auteur, c'est pourquoi je ne m'attendais pas à une oeuvre sensationnelle. Ayant pourtant déjà entendu parlé de ces auteurs, je me suis laissé tenter. Contre mes préjugés, n'appréciant que rarement les auteurs anglos-saxons, j'a été agréablement emporté par ce livre avec ses personnages hauts en couleur et très attachant. Pendergast me fait me tordre de rire par sa prestance, le flegme de Hazen irrésistible et la jeune demoiselle qui véhicule l'agent du FBI très singulière. Je n'en suis qu'à cent pages que déjà, je l'ai adopté ! Roman à dévorer sans retenu !