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Dans le genre thriller fantastique, le tome 4 de la série "Pendergast" m'a fait passer un très bon moment de lecture, un véritable "page turner".
Et si les "croassements de la nuit" est particulièrement réussi, c'est que notre ami Pendergast a pris son rythme de croisière, à l'instar du tome 3, il va encore être omniprésent et nous régaler.
Le scénario est classique puisqu'il s'agit de la traque d'un tueur en série, agrémentée de fantastique et de légendes indiennes, cela-dit, Monsieur Preston va soigner le contexte et nous instruire en passant.
La maîtrise de l'intrigue est parfaite, la montée en puissance du suspense est idéale et la consistance des personnages est excellente, aucune fausse note, pas d'invraisemblance relevée et donc la garantie d'une lecture captivante.
L'auteur semble avoir une passion pour les autopsies, là encore on n'y coupera pas, mais il est vrai que cela se trouve justifié par l'enquête et va contribuer à alimenter les nombreux mystères à élucider.
Vous apprendrez également pourquoi les habitants de Medicine Creek ne sont pas amateurs de dinde, un moment très instructif ;)
Ce qui fait l'attrait de cette série selon mon ressenti tient avant tout à la personnalité de notre inspecteur du FBI, un personnage charismatique et mystérieux, une variation d'un Sherlock Homes du sud de l'Amérique, aristocrate à l'érudition infaillible, élégant et d'un savoir vivre irréprochable en parfait décalage avec ses contemporains, au physique atypique (et inquiétant).
Chaque rencontre de Pendergast au cours de son enquête est déjà en soi un bon moment à passer, de même que chacun des ressentis qu'il inspire à ses interlocuteurs, c'est un peu cela aussi la magie de cette série.
Pour conclure il me reste à dire que j'ai aimé la fin, un épilogue assez long puisque en trois chapitres, j'ai adoré ce moment de lecture, je suis complétement envoûté et ravi !
Je prends rendez-vous sans hésiter avec le tome 5.
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4e opus des aventures de A. Pendergast. Je l'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir car il faut quand même dire que c'est lui qui porte la série. Ce personnage si particulier, qui fait naitre plus de questions qu'il ne donne de réponse, est vraiment bien réussi et travaillé, que ce soit sur le physique ou le psychologique.
Ce tome nous entraine à la suite d'un tueur en série bien étrange. Mon édition comporte 700 pages et malgré ça, la lecture fut haletante. Preuve que l'écriture est entrainante malgré des passages un peu long.
La fin est originale, mais je l'ai trouvé triste et elle a fait naitre un sentiment de compassion chez moi.
Bref, j'ai passé un bon moment en compagnie de Pendergast au Kansas, dans un trou paumé, sous la canicule puis une tornade, à poursuivre un dangereux psychopathe asocial. Eh oui, chacun trouve son plaisir où il peut...
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Réveil difficile au son des cigales numériques qui s'iphone déjà mon sommeil, je me lève le calebar à l'air, direction la salle de bain pour un réveil en doucheur, arôme fraise et menthe, un petit coup de déo qui dure 72 heures parait-il, et en courant qui plus est… ce qui me laisse une bonne marge au cas ou il me viendrait l'idée de ne pas laver le cul simplement pour profiter de cette prouesse marketing…

J'enfile mes fringues, je me peigne la calvitie et la barbe, un peu de Nivea visage et de parfum et je m'en vais tout propre préparer le biberon de ma petite doubidou d'amour… le temps que le micro ondes fasse son boulot, je vais saluer les nouveaux membres de la famille, deux poissons rouges gagnés à la fête foraine il y a deux semaines… On leur a aménagé un aquarium avec temple Maya et plantes vertes, pour des plongeurs ça la fout mal, priver deux poissons d'une liberté, mais ça m'a rappelé le Mexique, mon dernier voyage qui date de deux mois…

J'avais organisé quelques plongées, notre accompagnateur nous prévient que la mer est un peu agitée :

- Avez-vous le mal de mer ?
- Oui quand la mer est agitée
- Prenez cette petite pilule magique, c'est du sur…

Du coup j'étais complètement rassuré quand à mon petit déjeuner, mais c'est que ça bougeait bien quand même, alors le temps d'aller sur le spot, et de m'équiper mon estomac pour passer le temps s'est tapé une petite branlette, puis l'orgasme juste avant de sauter à l'eau taquiner la raie des mers, caméra embarqué… Il a tout donné le con, je ne faisais plus qu'un avec les spasmes, j'étais devenu un putain de spasme, et puis j'ai basculé à l'eau pour mettre fin aux bercements vomitifs…

Descente tranquille à 20 mètres, et là qu'est ce que je vois à environ 30 mètres : un requin bouledogue, putain le kiffe de dingue, il est magnifique, il nage pépère sans nous calculer, puis s'évanouie dans l'immensité des profondeurs…

Après j'ai continué à me vider pendant toute la matinée, avec l'espoir vain de mettre fin à vie…

Enfin bref, j'adore les fonds marins et du coup les poissons rouges me nostaligise ma vie de banlieusard en mal de mer, rêvant d'une vie de bohême au son des sirènes, sous un soleil brulant, vivant de fonds marins et d'eau clair…

Mais il est temps de filer au taf, un taf qui ne m'emballe plus des masses, en plein Bore-out, l'ennui au boulot, victime de mes rêves inassouvis, je reste affalé sur le siège devant mon bureau, de temps en temps je me lève pour chercher « 18 heures » qui se planque bien ce petit enculé, du coup quand je croise « 10 heures », je lui demande si toutefois il n'aurait pas croisé 18H, il me répond que non mais 10h01 ne va pas tarder, au pire tu lui demandes qu'il me dit, ah bah tiens le voilà…

Ensuite le soir je vais chercher à la crèche mon souci d'amour qui me saute dans les bras de tout son sourire en criant :

« Papa Gwenn, Papa Gwenn… »

Je l'embrasse de mille bisous, lui souris de mille amours, serrant ses deux petits bras autour de mon cou, et nous voilà de retour à la maison pour un chocolat jus d'orange…

La nuit tombe, je suis tout seul sur l'immensité de mon canapé, un coussin bien calé sous ma tête de con, je regarde la télé, je m'ennuie un peu, je pense à des femmes nues, c'est la libido qui me démange, j'ai des contractions dans la main, puis les croassements de la nuit solitaire…

A plus les copains
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Pendergast est venu passer ses vacances à Medecine Creek, village moribond du fin fond du Kansas car un meurtre étrange et mis en scène y a été commis !

Non content d'être toujours aussi éthéré et tiré à 4 épingles, il prend une jeune fille rebelle au look gothique comme assistante ! Dire que le sheriff n'apprécie pas est loin d'être aussi fort que son sentiment !

Entre rituels indiens découverts dans des grottes, projet d'implantation de maïs transgénique afin d'études et le passé que chacun veut oublier, les meurtres continuent et le duo improbable d'enquêteurs poursuit ses investigations.

Sans que le coupable ne soit jamais décrit, les auteurs arrivent à faire monter l'angoisse et le sentiment d'horreur rien qu'avec les sons et les odeurs émis par le tueur ! Une “course-poursuite-sauve-qui-peut" dans le dédale de cavernes m'a franchement donné envie de ne plus jamais remettre les pieds dans un souterrain quelconque !!!

Encore un livre difficile à poser avec toujours un petit côté fantastique qui accroît l'intérêt ! Intérêt qui croit aussi quand Laehb80, ma comparse de lecture ressent la même chose !

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PAVES 2021
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Ma première rencontre avec le personnage de Pendergast avait eu lieu il y a longtemps et entre lui et moi, le courant n'était pas du tout passé (La chambre des curiosités).

Et puis, un jour, ma copinaute Sharon a posté une chronique sur ce roman-ci et cela m'a donné l'envie de le lire (l'envie d'avoir envie ♫).

Grâce à elle, j'ai fouillé les bouquineries, trouvé le roman (acheté le roman) et sa lecture ne fut qu'une formalité de même pas deux jours, c'est dire s'il se lit tout seul.

Pourtant, les enquêtes de Pendergast ne sont pas de celles où l'on s'agite dans tout le sens, où notre homme, en costume sombre, court dans tous les sens. Que du contraire, Pendergast est un épicurien, il prend le temps de boire son thé vert, de mener son enquête à son aise, le tout avec l'estomac bien accroché.

Désolée pour ceux ou celles qui mangent, mais les crimes ne sont pas propres du tout, c'est même à la limite du dégueulasse, du gore, comme si une espèce de loup-garou les avait commis.

Pas de panique, le coupable est bien de notre monde, même si, pour résoudre cette enquête, notre enquêteur du FBI, issu d'un croisement improbable entre Sherlock Holmes (pour son esprit de déduction), Columbo (pour son calme en toute circonstance), un vampire (qui n'aurait rien contre la lumière du jour) pour son élégance et un Indien pour sa science de se déplacer en silence, va remonter le temps dans son esprit afin d'en savoir plus sur un massacre datant du siècle dernier.

Les auteurs nous font découvrir un autre trou du cul de l'Amérique : Medicine Creek, petite bourgade paisible du Kansas et petite bourgade qui se meurt lentement, dû à l'érosion démographique et au fait qu'il n'y ait rien dans le coin, si ce n'est une usine à transformer des dindes et qui ne donne envie à personne d'en manger !

Progressant dans un village où tout le monde se connait, où tout le monde connait tout le monde (l'esprit de clocher était présent), l'enquête de Pendergast va le mener dans une course poursuite des plus éprouvantes pour mon petit coeur et des plus épouvantable, pour les autres. Chocottes garanties !

Tout compte fait, renouer avec Pendergast m'a fait du bien, même s'il est too much puisqu'il cultive des tas de qualités (intelligent, riche, calme, cultivé, bien sapé, poli). Son duo avec Corrie Swanson était des plus intéressants, parce que tous les deux sont aux antipodes l'un de l'autre.

Un bon thriller, bien gore, bien violent, avec un final assez long, rempli de suspense, de sang, de peurs et de violences. Et un inspecteur même pas décoiffé, je parie !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Pendant ses congés Pendergast s'installe dans une petite ville américaine perdue dans le Kansas, un ancien territoire indien aujourd'hui entouré de champs de maïs à perte de vue. Un meurtre horrible avec une mise en scène qui évoque des sacrifices rituels a eu lieu, d'autres meurtres suivent, tout aussi étranges, mais sans grand-chose en commun. Ce roman démarre très lentement, le temps de découvrir les lieux et les protagonistes. L'ambiance de bled paumé en déclin est bien rendue. Au début je me suis franchement un peu ennuyée, et puis, … le duo improbable que forme Pendergast avec Corrie, ado rebelle du coin, en vacances et dotée d'une voiture, fonctionne à merveille. La visite de l'usine locale de dindes est digne d'anthologie. Et puis surtout tout s'accélère enfin pour finir par une de ces courses-poursuites dont Preston et Child ont le secret. Ils sont maîtres des dédales et labyrinthes (que ce soit dans un musée, des égouts, des caves ou des grottes). La fin compense la lenteur des débuts.
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Encore une très bonne lecture grâce au duo Preston & Child.
Cette nouvelle enquête de l'inspecteur Pendergast nous conduit cette fois loin du New-York culturel des premiers tomes et de son intelligentsia. Direction l'Amérique rurale, vers une petite ville en proie au chômage, l'alcoolisme et l'exode du fin fond du Kansas.
Meurtres en série sur fond de rites ancestraux indiens dans des champs de maïs à perte de vue, courses poursuite dans des labyrinthes et galeries souterraines, les auteurs nous entraînent à nouveau dans un monde angoissant mais tellement addictif, impossible de le lâcher, j'aurai aimé avoir la possibilité de le lire d'une seule traite ! Est ce que c'est un bon motif pour sécher le boulot ?
J'ai adoré ( Oui, encore ) ce quatrième tome et je me réjouis par avance d'attaquer le prochain, toujours en lecture commune avec Zazaboum.
C'est la première fois que j'apprécie autant une bonne résolution de début d'année !
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Je dois avouer que c'est assez plaisant de suivre les aventures de l'inspecteur Pendergast, puisque ces livres se suivent dans le temps – « Les croassements de la nuit » fait suite direct au précédent opus (« La chambre des curiosités ») – avec une nouvelle intrigue. Fini la claustrophobie engendré par la mégapole New-York, ici, nous faisons face à l'Amérique profonde aux vastes étendues de champs de maïs.

Outre l'intrigue policière, le récit tourne autour de l'agriculture intensive et nous montre sans censure la cruauté de l'être humain qu'a envers la nature. Un abattoir de dindes donnent certes des emplois et permettent à de nombreuses familles de vivre, mais en contre patrie, reste un endroit de morts. Quiconque parmi-vous n'a-t-il pas détourné les yeux lorsque vous avez croisez l'un de ces camions chargés de malheureuses bêtes ? de la naissance à leur mort, la vie d'un animal d'élevage de masse n'est que pure cruauté.
En sus, il est question de cultures céréalières avec le questionnement de l'OGM, mais aussi des bio-carburants. Sur le papier ces modifications du génome est idyllique : + de rendement, + de résistances aux ravageurs = - d'utilisation de produits phytosanitaires (le terme “pesticide” est un mot vulgarisé par les journaleux, qui ne veut absolument rien dire). Ça, c'est la théorie. En pratique, le risque de croisement entre les végétaux est très élevé. Certes, Monsanto a trouvé la solution en rendant des plants stériles, mais cela rend les agriculteurs dépendant de cette société. Comme évoqué dans ce livre, ce sont les insectes qui sont les victimes ; les papillons monarques voient leur population chuté au risque d'une disparition. Or, ces lépidoptères sont la base de la chaîne alimentaire et risque d'entraîner à leur tour l'extinction de toute un faune hétéroclite, sans parler que ce sont des insectes pollinisateurs.

Notre duo Douglas Preston et Lincoln Child ne se sont pas trop foulés. Bien que la petite bourgade soit agréable, nous retrouvons un journaliste fougueux à l'instar de Smithback (voir les précédents opus), un shérif qui n'en fait qu'à sa tête (un peu comme dans « La chambre des curiosités ») ainsi qu'une femme qui deviendra une personnage centrale tout comme Nora Kelly. On pourrait même rajouter le milliardaire, mais ici, il n'a qu'un rôle insignifiant. Allons plus loin dans les ressemblances avec les sous-terrains (les cavernes / le métro de New-york). Et puis, on va carrément la fin arriver à 200 pages du point final, . Ceci dit les deux derniers chapitres m'ont un peu surpris et on éprouve de l'empathie pour le monstre. Par ailleurs, on notera le clin d'oeil (peut-être qu'il y en a d'autres) où l'un des personnages lit « Ice limit ».

Au final, il s'agit d'un tome très plaisant, facile à lire qui raviront les fans d'horreur avec ces scènes bien gore à souhait, un brin d'humour et beaucoup d'action. En revanche, je ne suis pas fan du “pouvoir” de Pendergast que l'on avait déjà vu dans le précédent volet. Je compte bien poursuivre mes aventures, bien que cette série, à l'heure où je tapote sur mon clavier, comporte 21 tomes.
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Bienvenue à Medicine Creek ou , pour mieux dire, trou perdu dans le Kansas.
C'est la que Pendergast a décidé de passer ses vacances. Il faut dire qu'un tueur sévit dans la région et que, pour connaître aussi bien le lieu, il est forcément du coin. Observation qui, on s'en doute, ne plaira pas à tout le monde, et surtout pas au shérif, qui aimerait bien que ce Pendergast au prénom imprononçable aille enquêter ailleurs, ou profite réellement de ses vacances.
Il faut avoir l'estomac bien accroché pour lire ce livre, et le récit de ce que le tueur fait subir à ses victimes. Il y a pire encore : le récit de ce que les « braves » du lieu ont fait subir, un siècle et demi plus tôt, aux Cheyennes, qui vinrent se venger. La légende locale est ainsi crée, et comme toutes les légendes, elle mérite qu'on s'attarde sur elle, révélatrice qu'elle est de ce que les humains sont capables de faire de pire, ou de meilleur. Et, au cours de cette quête effrénée pour mettre hors d'état de nuire le tueur, certains seront amenés à se dépasser, et à revoir, après, le cours qu'ils ont donné à leur vie, ou à revoir des jugements qu'ils avaient donné de manière conformiste.
Medicine Creek est un lieu que tous ou presque rêvent de quitter. Certains furent obligés d'y rester, et ne tentèrent rien pour partir, même quand la situation était, du moins à mes yeux de lectrice, intenables. Corrie Swanson, elle, jeune fille qui tranche avec la population locale par son look et sa détermination, compte les jours qui la séparent de son départ (plus qu'un an) et comprend presque son père qui l'a laissée aux mains de sa mère, alcoolique notoire. Presque, je dis bien. Cette enquête la propulse au rang d'assistante de Pendergast, dans ce village où tout le monde connaît tout le monde, où les fiches détaillées, soigneusement tenues il faut bien le dire par l'administration, permettent de tout connaître sur chacun d'eux – pratique, mais long. Medicine Creek attend de revivre, et pour cela, le projet d'expérimentation sur du maïs transgénique arrive à point nommé. La petite ville est l'une des deux villes en lice pour le projet – et comme par hasard, les meurtres ont commencé trois jours avant la visite annoncée du professeur Chauncy, qui doit « trancher » en faveur de l'une ou l'autre des bourgades, future ville fantôme si quelque chose ne vient pas relancer l'économie locale et faire cesser l'exode rural. Peu importe les dangers que comporte cette culture. Personne, sauf Pendergast, ne semble s'en soucier, ou chercher à contredire le bon professeur Chauncy. Cela m'a d'ailleurs interpelé aussi : le roman date de 2003, mais les études scientifiques montrant à quel point il est difficile voire impossible de circonscrire la diffusion hors du champ cultivé des OGM existaient déjà, précises, soigneuses, ce qui n'empêche pas certains de préférer le développement économique, le profit, au respect de la nature et de la santé. Et le fait que Chauncy et ses sponsors (le mot me semble adapté) aient choisi deux bleds loin de tout, dépourvus de toute installation un temps soit peu moderne ou touristique, n'est pas sans me rappeler les essais nucléaires faits au cours des années 50 dans le Nevada. Ce qui se passe dans le désert reste dans le désert – même si les moyens de communication et de diffusion ont largement évolué depuis, rien ne semble avoir réellement bougé à Medicine Creek.
Tout se sait, ou presque tout : ce que les habitants ont ignoré (pas délibérément, entendons-nous) a causé toute cette boucherie. Et si certains y voient un vaste sujet d'étude, d'autres ne peuvent que constater que l'être humain est avant tout un être social.
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L'horreur s'est installée à Medecine Creek, petite bourgade au fin fond du Kansas. le corps d'une inconnue vient d'être découvert en plein milieu des champs de maïs. Celui ci à été sauvagement mutilé et mis en scène d'une étonnante façon. Serait ce l'oeuvre d'un fou ?
Il va falloir faire vite, les victimes s'accumulent, représentant toujours un tableau grotesque. Tous les habitants de Medecine Creeks sont suspectés, la peur et l'angoisse remplacent désormais la tranquillité des habitants.
C'est sous une chaleur de plomb que Pentergast fait son entrée. L'inspecteur est bien décidé à tirer cette affaire au clair, rien de tel pour passer des vacances inoubliables.

Encore un tome de grande qualité, c'est le 4e tome de la série et cette fois ci, le duo d'auteur nous emmène au Kansas, New-York c'est fini (pour le moment). En plein coeur des champs de maïs, ca change indéniablement des immeubles de la grosse pomme. C'est dépaysant mais pas du tout reposant car nous avons affaire à un fou furieux.
L'atmosphère est étouffante, la chaleur nous englobe, on transpire à grosse gouttes, aussi bien à cause du climat que pour la survie des habitants de Medecine Creek. Evidement, les tempêtes sont de la parties.
Nous assistons également à la visite guidée d'un abattoir de volaille ainsi qu'aux habituelles autopsie des victimes. Ce fut des moment très instructifs mais pas que.

En ce qui concerne les personnages, seul Pentergast, est présent parmi tous ceux des précédents romans. Egal à lui même, il est toujours aussi mystérieux. Nous rencontrons la jeune Corrie Swanson, une gentille fille qui se donne des airs gothique, le Sherif Dent Hanzen, qui ne veut rien lâcher et évincer Pentergast de l'enquête, Smit Ludwig, parce qu'il nous fallait bien un journaliste et beaucoup d'autres encore. Chacun apporte un vrai plus au roman, de part leurs caractère, leurs rêves, leurs interactions. On ne peut s'empêcher de les aimer, de les détester, de trembler pour eux.

L'histoire commence doucement avec la découverte de la première victime, le contexte se met en place, on rencontre les personnages, la vie à la campagne, puis fidèle à leurs habitudes, Preston & Child nous entrainent dans un tourbillon d'action pour finir en apothéose.
Le final est grandiose.
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