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3,77

sur 94 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors que sa femme vient de mourir en Anatolie où elle était infirmière pour une ONG, Tibor Tarrent rentre en République Islamique de Grande-Bretagne pour y être débriefé dans une base secrète. Il apprend qu'une partie de Londres a été ravagée par un terrible attentat qui a fait au moins cent mille victimes. L'arme utilisée pour l'attentat de l'ancienne capitale anglaise semble identique à celle du meurtre de Melanie Tarrent en Turquie. Mais Tibor Tarrent n'est pas au bout de ses surprises...

C'est toujours une joie d'ouvrir un livre de Christopher Priest. Il fait partie de mes auteurs préférés (j'avais eu la chance de le lui dire, aux Utopiales 2014) car il a cette particularité pas si courante en définitive d'allier le fond et la forme. Sa plume superbe est au service des histoires qu'il narre. du grand art, même pour des romans plutôt mineurs (c'est un goût personnel) comme Les Extrêmes.

Cependant, même si ce livre n'a pas comblé toutes mes attentes (peut-être en attendais-je trop), Christopher Priest reste l'un de mes auteurs préférés. J'ai vraiment hâte de pouvoir me plonger dans le prochain. En attendant, il me reste encore pas mal de romans de lui à lire. Vous n'avez donc pas fini d'en entendre parler par ici.

Vous trouverez une chronique un peu plus complète, par ici :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Grand fan de Priest, j'ai lu beaucoup de ses livres, j'attendais avec impatience cette sortie.
Malheureusement, cette lecture ne m'a pas apporté le plaisir que je pensais y trouver.
Tous les thèmes favoris de Priest y sont : la magie, une réalité altérée, le temps. Mais je n'ai pas réussi à accrocher. Peut être dû à un côté "Littérature Blanche", le côté science fiction n'y étant que prétexte. Ou peut être le côté Best-of de ses thèmes qui manquent donc de profondeur, d'approfondissement.
Je pense le relire dans un an ou deux, voir si mon avis évolue avec le temps.
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L'Adjacent est un roman de science-fiction extrêmement complexe, je dirai même perturbant avec un univers très sombre.

En refermant mon livre, j'ai pris un moment pour assimiler tout ce que je venais de lire. C'est le premier roman que je lis de cet auteur dont j'ai entendu beaucoup de bien sur la toile et je n'arrive sincèrement pas à me situer par rapport à cette lecture. Je suis perplexe car durant plusieurs pages, je n'arrivais pas à comprendre le fin mot de l'histoire, quand j'arrivais enfin à percevoir un élément de réponse, d'autres événements venaient balayer toutes mes certitudes.

Le texte, par sa nature, ne peut qu'offrir des lectures différentes et donc des interprétations différentes.

L'Adjacent regroupe plusieurs récits, appartenant à des époques différentes: L'adjacence pour moi est un phénomène par lequel se superposent passé, présent et futur, des univers parallèles ? Conséquence directe d'une expérience scientifique qui est détournée pour servir des fins malsaines. le premier tableau dépeint un Londres, presque post-apocalyptique, en guerre contre un ennemi invisible utilisant une arme destructrice, rajoutant à cela le dérèglement climatique. Un autre tableau, dépeint des personnages évoluant au sein de la seconde guerre mondiale. Un autre, une mystérieuse îles aux étranges lois. Ou encore, la maison d'un physicien, prix Nobel.

Chaque lecteur peut donc établir sa propre théorie de la lecture de ce roman. Il m'avait même semblé que tous ces personnages, de différentes époques, avaient un point commun, une théorie que je me garde de vous divulguer pour vous laisser découvrir par vous-même ce texte. Si vous l'avez lu, je serai heureuse d'en discuter avec vous.

On nous a annoncé dans le synopsis qu'il s'agissait d'une histoire d'amour avant d'être une histoire de guerre, de violence et de monde post-apocalyptique. Que vient faire l'amour dans ce contexte ? Tous les personnages (ou presque) tombent amoureux, se perdent, se cherchent, se retrouvent dans des circonstances atypiques, un tourbillon amoureux qui met le doigt sur la recherche de l'âme soeur ? Ces personnages traversaient-ils les mondes adjacents pour se retrouver ? Consciemment ou inconsciemment leurs coeurs les guident ? L'Adjacent serait-il, en partie, une réécriture du mythe des âmes-soeurs?

Finalement, qu'est-ce donc que cette adjacence réellement ? Ce roman laisse tant de questions en suspend. Est-il un coup de maître réussi, est-ce un roman aux mille facettes ? Seul votre lecture pourra le déterminer.

Je tiens à remercier les Editions Denoël pour cette lecture.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Mitigé. Partagé. Mon coeur balance… J'aime ou j'aime pas ? Difficile à dire.
J'avoue que je n'ai pas tout compris. Ce bouquin ressemble plus à un recueil de nouvelles plus ou moins imbriquées, et excellentes soit dit en passant, qu'à un roman. Et puis, que vient faire H.G. Wells là-dedans ? C'est l'invité mystère…
On pense bien que les appareils photo quantiques ont un rôle important dans l'adjacence. Mais ça reste une supposition. Et la chute, qu'on voit venir de loin, en avion de guerre, sent le bricolage, non ?
N'empêche, j'ai apprécié l'écriture captivante de l'auteur, son imagination, ses allers-retours dans le passé et le futur. Il a l'art de nous perdre pour mieux nous repêcher. Sauf que là, il ne m'a pas complètement repêché. Pas assez concentré sur ma lecture peut-être. Tant pis. Je resterai sur un sentiment d'inachevé.
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Je ne dois pas être dans l'humeur pour lire ce genre de pavé en ce moment
Pourtant j'aime la SF
Mais là, au bout de 200 pages, on ne sait toujours pas où l'auteur veut en venir.
Trop long, vraiment
Dommage !
J'accrocherai peut-être mieux une prochaine fois.
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Lecteur ‘sympathisant' mais occasionnel de ‘science fiction', L'Adjacent de Christopher Priest me rappelle les qualités et limites du genre. Priest, né en 1943, se dédie à la SF depuis 1966 et a une production considérable à son actif. Il a gagné de nombreux prix de SF en Grande Bretagne. Mais il est resté dans les confins littéraires de la SF, un segment de lectorat qui paraît marginal par rapport à celui de la littérature classique.
La notion d'adjacence évoque les schémas un peu trop classiques de ‘bilocation', d'univers parallèles et de voyages dans le temps. Chez Priest, cet aspect fait penser à ‘The City in the City' de China Miéville, une historie qui fait coexister deux villes en une, tout en s'ignorant. Priest et Miéville, au regard plus jeune, sont des rivaux sur la scène britannique de la SF.
L'Adjacent est, par moments, d'une lecture très agréable mais le livre semble quelque peu maladroit, un sentiment que suscite souvent la SF. En le terminant, on a plus envie de lire les premiers textes à succès de Priest, qui remontent aux années 1970, que ses titres plus récents.
Un livre dont l'intrigue initiale se déroule, dans un avenir relativement proche, en République islamique de Grande Bretagne (RIGB) interpelle forcément. Tony Blair pourrait éprouver de regrets. Mais Priest passe vite sur la future évolution de notre île voisine qui aurait désormais d'autres soucis que Bruxelles. En effet, le pays et l'Europe sont ravagés par une météo de fin du monde et, de la RIGB jusqu'en Turquie, des attentats étranges ébranlent l'époque. le nihilisme a fait des progrès. On ne sait plus si ses victimes sont rayées de l'histoire voire dédoublées dans l'adjacence. L'humain redevient poussière d'étoile, ou juste une tâche résiduelle au sol. La SF qui fait peur, le temps d'une lecture, n'a finalement même pas plus d'impact que l'écologie qui prêche et punit. Les deux causes et leurs petits publics acquis méritent mieux.
Priest est un admirateur de HG Wells (1866-1946), le grand prêtre anglais de la SF et aussi figure de la vie publique. Wells apparaît même dans un rôle mineur dans l'Adjacent. Mais chez Priest, même les personnages principaux ne font que passer, comme dans les films d'art et essai, à l'instar de particules éphémères. On est loin de l'optimisme de ‘l'Utopie moderne' (1900) de Wells. Christopher Priest se voit-il en avatar moderne d'HG Wells ? Pas certain que son héritage, ou sa planète, soient aussi durables, même si ce livre et l'ensemble de son oeuvre méritent une place un petit peu plus large dans le monde contemporain de la fiction tout court.
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