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EAN : 9781096195061
168 pages
Niet Editions (22/03/2018)
4/5   1 notes
Résumé :
''Une maison ce n'est pas seulement quatre murs et un toit. Du moment où elle est imaginée et construite, à celui où elle est vendue, habitée, revendue et finalement démolie, cet endroit ne cesse d'être traversé de conflits.'' A travers ce roman graphique, le collectif américain Prole.info propose une efficace et abordable analyse de la guerre de classe en société capitaliste. ''Le capitalisme entraîne l'existence de banlieues et de bidonvilles, de copropriétés et d... >Voir plus
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Pour être rapidement détesté par ses ouvriers, il suffit à un patron de leur dire comment travailler.

La résistance des métiers, p. 44
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Le développement immobilier rapide, spéculatif, est une attaque évidente contre nous. Les bars, les cafés, les épiceries du coin où nous avions l’habitude d’aller faire nos courses sont remplacés par des versions plus chères des mêmes choses. On ne peut pas passer à côté des nouvelles voitures de luxe, ni de l’augmentation de la présence policière. Plus flagrant
encore : les loyers augmentent. Nous devons travailler plus pour payer le loyer, ou bien il nous faudra déménager vers un autre quartier, et par conséquent mettre plus de temps pour aller au travail. Habiter dans un quartier ciblé par les promoteurs immobiliers est quelque chose d’étrange. Nous pouvons presque sentir que les hypothèses faites sur les prix des
terrains sont fondées sur la certitude que nous allons quitter ce quartier. Cette attente implicite crée de la résistance. Nous allons rayer une Porsche garée dans une allée, jeter un pavé à travers la fenêtre d’un nouveau restaurant huppé, ou toiser ou harceler les nouveaux habitants d’un immeuble de luxe et essayer de faire en sorte qu’ils se sentent le moins bienvenus possible. Nous savons qu’ils attendent juste que nous quittions le quartier pour parler d’une renaissance. (p.85)
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N’ayant rien d’autre à vendre que notre force de travail, nous sommes dépendants de ceux qui voudront bien l’acheter. Mais quand nous vendons cette force de travail, nous ne nous en séparons pas pour autant. Malheureusement nous devons être présents avec elle, même si ce moment-là ne nous appartient plus. Notre travail n’est pas une expression de nos vies mais quelque chose qui nous éloigne d’elles. Nous devons passer notre temps à travailler pour quelqu’un d’autre afin d’exister pendant notre propre temps libre. Nous avons besoin du travail autant que nous le détestons. (p.62)
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Que nos corps s’usent doucement ou rapidement, que nos patrons soient de bons gars qui essaient d’être corrects sur la sécurité ou des salauds avides qui n’en n’ont rien à foutre de leurs travailleurs, dans tous les cas, le fait est que nous, nous finissons avec des blessures et des problèmes de santé tandis qu’eux, ils ont accumulé les profits. (p.56)
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Toute ville est une ville-entreprise.

Prolétaires/propriétaires, p. 102
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