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EAN : 9791020905208
288 pages
Les liens qui libèrent (20/09/2017)
3.59/5   64 notes
Résumé :
"L'art d'être libre -" succès de librairie en Angleterre -, est un véritable manifeste de résistance au monde contemporain. Profondément joyeux car prônant une liberté totale, c'est un livre salvateur. Dénigrant aussi bien les joies factices de la consommation, les remèdes contemporains à la mélancolie, que l'ennui qui s'est abattu sur le monde suite à des décennies de seule recherche du profit, ce livre nous appelle à redevenir des esprits autonomes - et à nous mén... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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En lecture, il y a, pour chacun d'entre nous, les bonnes et les mauvaises surprises.
"L'art d'être libre dans un monde absurde" appartient, en ce qui me concerne, à la deuxième catégorie. Déjà, en préface, les réserves émises par Pierre Rabhi m'avaient mis la puce à l'oreille (expression ridicule, je vous l'accorde mais si l'idée d'une puce penchée sur mon oreille peut vous aider… soit) :
« Je ne sais si je le suivrais cependant dans toutes ses allégations anarchisantes ou existentialistes ni dans la tonalité impérative de ses injonctions qui pourraient laisser croire que nous nous posons en donneurs de leçons… ». Mais l'auteur et son éditeur sont contents, sur la première de couverture est écrit « préface de Pierre Rabhi ».

Je ne reviendrai pas sur le sujet de cet essai que le titre résume parfaitement (à mon avis le titre c'est ce qu'il y a de meilleur dans ce livre). L'auteur y a rassemblé trois courants de pensée : l'anarchie, le médiévalisme et l'existentialisme. le tout mijoté dans une philosophie de la vie basée sur « la liberté, la joie et la responsabilité. »
Comme ça, sur le papier, ça a l'air chouette.
Le problème c'est que la suite m'a rapidement fait penser à un reportage que j'avais vu il y a une dizaine d'années à la télévision et qui montrait une famille d'une quinzaine d'enfants (au moins) : Madame, épuisée et déprimée faisait son pain une fois par semaine, Monsieur à la barbe looongue regardait Madame faire, en fumant et coupait (parfois) du bois avec les garçons les plus âgés. Il y avait des légumes qui poussaient en autosuffisance dans le potager ; personne n'allait à l'école, mais tout le monde disait que vraiment la ville c'est horrible, etc…
Je n'exagère en rien, cette famille existe vraiment, et le reportage aussi.

Ouvertement anticapitaliste (et il a plutôt raison de ce côté-là), son manuel de vie, de résistance veut faire de vous, de nous des « créateurs » plutôt que des « consommateurs abrutis », des flâneurs campagnards plutôt que des bourreaux de travail à l'égo surdimensionné. Soit. C'est là un programme qui convient à bon nombre d'entre nous.
Sauf que j'ai plutôt ri (jaune) quand cet ancien élève de Cambridge a pris soin d'étayer son propos en s'appuyant sur quantité de références littéraires (philo, socio, histoire, économie…) que j'ai trouvées parachutées et très désagréables à suivre.

« La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale. ».

La trame de cet essai m'a semblé lourde, il en fait des tonnes, c'est redondant, mal agencé, et de plus, cet auteur est moralisateur, provocateur, et enfin …contradictoire. En 2015, il décida en effet « pour sa famille » de revenir habiter à Londres, malgré ses multiples exhortations à rejoindre la campagne dans son premier ouvrage « C'est bien la preuve qu'il ne faut jamais m'écouter » écrit-il !.
Certes, il faudrait vraiment être complètement idiot aujourd'hui pour contredire le fait qu'il est sain pour soi, pour les siens, et pour l'environnement de lever le pied sur nombre de conditionnements sociaux et familiaux, et que se libérer de certaines chaînes de notre société consumériste a du sens. Restaurer l'autosuffisance semble cohérent, mais en profiter pour rester picoler et fumer à la maison avec des amis, comme il le dit à longueur de pages, donne-t-il réellement du sens à son existence sur le long terme ? J'en doute.

De nombreux passages m'ont encore plus hérissé les cheveux.
Comme :
1. le passage sur le plaisir d'aller au lavoir : Tom Hodgkinson dans sa démarche de grand libérateur des consciences (davantage de la conscience du trader de la city que de celle de son épouse par ailleurs), et surtout des contraintes quotidiennes amenées par la vie moderne (!) explique qu'aller au lavoir avait une dimension sociale qu'on aurait à tort complètement négligée.
Alor, si Monsieur Hodgkinson souhaite aller laver le linge de la semaine de sa smala, et vivre ce moment de grâce sous les quolibets des voisines jalouses, mais qu'il y aille ! Sa chère et tendre restera à bouquiner, seule, au coin de la cheminée. Un petit verre de scotch et un cigare au bec en sus, puisque ces deux éléments (alcool et tabac, pas la lecture) semblent être le summum du plaisir.

2. de même que du passé, il n'a pas extrait, à mon sens, les idées les plus brillantes, ou bien il les a décontextualisées, à son avantage. Il fait constamment l'apanage de la « société médiévale catholique » anglaise et des « guildes ». Mais, il me semble que pour pouvoir profiter de ces hauts lieux (bien connus) de la tolérance et de la joie de vivre, encore fallait-il sûrement pouvoir appartenir à l'une d'entre elles ? et être un homme ?
« le système médiéval est très étonnant : il y avait bien davantage d'égalité qu'aujourd'hui. » écrit-il. Là ; j'ai bien cru m'étouffer.

Et il poursuit … « La culture du pauvre » y était « positive », car fondée sur « l'amitié à travers le travail ». On n'a pas dû lire les mêmes ouvrages sur la question.
Vivre aux temps moyenâgeux sous un patriarcat écrasant, sous le joug d'un Eglise omniprésente ; ajouter à cette chape de plomb les famines, quelques guerres (au choix Guerre de Trente ans, de Cent ans, de Religions et toutes les autres), les décès en couche, la mortalité infantile… je réponds « NAN ! trois fois NAN ! ». Ce n'était pas « être libre » tous ces fléaux amenés pour la plupart par la bêtise humaine. Même si aujourd'hui, c'est loin d'être TOP, je vous l'accorde.

Evidemment, dans cet ouvrage, tout n'est pas à jeter ; certaines idées déjà dites et archi dites sont quand même dignes d'intérêt : « mort aux Supermarchés », « ouvrez la salle des fêtes de votre village », « cessez de gémir », « couper les écrans », « échanger voiture contre vélo », « marcher », « arrêtez de consommer », « labourez la terre »…), et nous ne pouvons que plaider avec lui pour une « radicale reconstruction des rapports humains » à fonder sur les « échanges locaux plutôt que sur la cupidité du capitalisme mondiale ». Mais il y aura toujours un voisin ou un cousin cupide qui voudra s'en mettre plein les poches en décidant, un de ces quat 'matins, de créer une société d'export pour ces poireaux qu'il trouve décidément beaux et rentables.
SAPIENS est ainsi fait.

Pour réfléchir quant aux pouvoirs de nos actions, je préfère donc les livres sur une vie zen, et sur un vrai mode de vie respectueux de soi et des autres (Une famille – presque - zéro déchets, Trois amis en quête de sagesse, etc…) que cette mascarade (anglaise) d'essai.
Plus j'avance (vers où ?), plus j'ai le sentiment que certains journalistes en écrivent des tonnes (positives) sur des ouvrages pas si novateurs que ça. Ne serait-ce pas d'ailleurs ce qu'a dénoncé notre auteur en filigrane ? Ce marketing opérationnel à tous les étages.

« Ne faîtes pas ce que je dis, ne faîtes pas ce que je fais » n'aurait-il pas plutôt dû être le titre de son livre ?
Lien : http://justelire.fr/lart-det..
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Ce qui m'a attirée vers ce livre : tout d'abord le titre qui résume en une tournure à la fois une aspiration "être libre" et un sentiment pour ma part de plus en plus prégnant sur le monde : "absurde" que nous nous sommes construit. Le préfacier ensuite : Pierre Rabhi, dont j'avais notamment beaucoup aimé "Vers la sobriété heureuse". Et enfin la maison d'édition Les liens qui libèrent, dont j'apprécie la ligne éditoriale et les sujets abordés. Je ne connaissais pas en revanche Tom Hodgkinson dont j'ai découvert la plume très british, un brin provocatrice et irrévérencieuse. L'auteur pourra sans doute paraître un peu fantasque pour certains, mais en tout cas, son ton (libre et enjoué) m'a bien plu.
Le livre : un appel à s'interroger et à résister à l'absurdité du monde contemporain basé sur la recherche du profit, la compétition et la morale puritaine au détriment de la coopération, de l'autonomie et d'une vie plaisante et libre. Même si l'auteur, au fil des chapitres, distille de nombreux conseils, il ne s'agit pas d'un manuel mais plutôt d'une source de réflexions sur le sens qu'on donne à notre vie et qui peut amener à une prise de conscience de notre responsabilité et notre capacité à nous libérer des contraintes et peurs dans lesquelles nous nous emprisonnons.
Sur un ton radicalement différent, Tom Hodgkinson nous invite, comme Pierre Rabhi, à revenir à nos besoins réels, à boycotter le système de (sur)consommation actuel, à réapprendre à cultiver et à créer soi-même, à coopérer, etc. Hodgkison propose ainsi de prendre son temps plutôt que de le vendre, à réintroduire beauté et politesse dans chacun de nos actes, à se libérer par la frugalité.
Il critique vertement l'héritage du puritanisme qui a selon lui conduit à la disparition d'un système médiéval beaucoup plus enviable que la société contemporaine. le système de guildes basé sur l'entraide, la coopération et la qualité , l'équilibre entre travail pour la communauté et travail pour soi, les savoir-faire artisanaux et les festivités caractérisaient pour lui cette période. Bien que n'étant pas historienne, je mettrai là un seul petit bémol à la démonstration au demeurant très convaincante : le Moyen-Age me semble vraiment idéalisé.
Par ailleurs, même si les références sont principalement britanniques, le propos reste tout à fait clair et universel.
Un livre qui sans nul doute vous fera réfléchir.
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Je dois bien avouer mon trouble en tournant la dernière page de cet ouvrage prônant l'anarchie par un retour à l'époque des troubadours mâtinés de punk et habillés en Vivienne Westwood, sic.

Erudit, cet ouvrage l'est clairement. Caustique et bourré d'humour british aussi. Enfonçant quelques portes ouvertes, idem. le livre datant de quelques années, il est fort possible que son contenu était davantage novateur au moment de sa sortie.

De quoi est-il question? de nous démontrer à quel point nous faisons fausse route en cherchant le bonheur dans l'avoir et dans l'argent, au lieu de le chercher dans la réalisation de soi, l'oisiveté et dans le dénuement (relatif).

Je suis d'accord avec l'ensemble des propositions... Cartes bancaires, emprunts, voiture, faire soi-même, fuir la société de consommation, jardiner, retourner à la terre, jouer, s'enrichir du vrai contact d'autrui, boire des bières, ralentir son rythme de vie, etc. Il y a 29 chapitres qui se terminent par une injonction à prendre avec tout l'humour dont Tom Hodgkinson est capable.

Mais pourquoi faut-il que l'auteur nous vende le moyen-âge comme une période d'extase où tout était mieux que maintenant? Je ne dis pas que le XXiè siècle est génial. Mais vanter les mérites d'une époque révolue, c'est l'apanage d'une forme de réaction, à laquelle Hodgkinson n'échappe finalement pas. Ses citations philosophiques datent énormément. Invoquer François d'Assise ou Saint Augustin, et même Bertrand Russell, c'est un peu short à mon avis...

A cette couche de "retournons vivre au temps des troubadours", l'auteur ajoute une strate de religion. En permanence, il va vanter les mérites du catholicisme sur le protestantisme. le premier est gai et festif. le second austère et dépressif. le premier est désintéressé. le second est âpre au gain... Et ainsi de suite.

Et Hodgkinson n'est pas à une contradiction près. Il vante les mérites des panneaux photovoltaïques car ils sont anarchiques. Ils permettent d'être auto-suffisant. Il transforment le consommateur en producteur. Mais si on suit à 100% la logique de l'auteur, ces panneaux ne devraient jamais avoir été créés. La R&D n'a pas droit de cité dans l'argumentaire de Tom Hodgkinson. Il y en a d'autres.

J'avoue avoir été quand même séduit par le discours mais je vomis sa démonstration et les arguments qui l'étayent. Pierre Rabhi pense visiblement la même chose, il écrit la préface mais elle sonne bizarrement, un peu comme s'il s'excusait d'apporter son soutien à un tel essai vantant les mérites du politiquement incorrect. Restent quelques éclats de rire et pas mal de sourires face aux exemples.
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Ouvrage très intéressant pour ce qui ou celle qui veut prendre un peu de recul avec sa vie trépidante, ses obligations et ses automatismes. Pour l'auteur, nous portons de nombreuses chaines : le travail, les machines, l'état, le crédit, les supermarchés entre autres qui entravent notre liberté mais au-delà, il montre aussi comment nous sommes prisonniers de nos peurs, de nos soucis, du puritanisme ambiant ou de notre éducation. Il nous montre combien notre monde est absurde au cas où on ne l'aurait pas remarqué ! Il nous donne quelques pistes pour nous libérer, accepter les épreuves et prendre la vie du bon côté. Bref, il nous faut apprendre à mettre un peu d'air dans tout ça, un peu de vie. Cultiver son jardin, en permaculture de préférence, jouer d'un instrument, créer, imaginer, se libérer du travail et ouvrir davantage notre maison sont quelques-unes des nombreuses pistes. Avec un brin de provocation et beaucoup d'humour, il nous invite à plus de poésie, ce n'est pas toujours réaliste mais ça fait du bien.
Une petite citation pour finir, j'en mettrai d'autres dans la bonne rubrique.
« Rester assis à regarder un écran en faisant semblant de travailler pendant que le soleil brille me paraissait insensé. J'aurais pu être en train de faire quelque chose d'utile, comme confectionner un collier de marguerites ou apprendre à jouer du ukulélé ».
Lu dans le cadre du challenge multi-défis 2019 dans l'item essais.
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Sous des oripeaux anars et écolo, Hodgkison défonce à grand coups d'épaules des portes largement ouvertes avant lui, déballant des lieux communs tel un néo-rural réchappé d'une communauté de hippies cévenols. C'est sympathique, cela sonne bien à mon oreille décroissante mais des notes dissonantes s'accumulent en cours de lecture.
En vrac citons la capacité de l'auteur à glorifier le Moyen Age et son système de classes. Certes il honnit la bourgeoisie mais justifie passablement l'existence de l'aristocratie, prônant l'utilité des élites et réfutant toute utilité d'une "lutte des classes" pour plus d'égalité. La société est mauvaise mais n'y changeons rien, cultivons notre jardin en bons Candide. Pur produit de la pensée libertarienne anglo-saxonne, ce livre sous des dehors joyeux et plein d'humour cache moults idées réactionnaires. le plus drôle est son idée de la solitude féminine depuis la mécanisation des tâches ménagères, c'était mieux quand bobonne lavait les slips de son mec à la rivière avec ses copines, TELLEMENT PLUS CONVIVIAL... Autre idée forte du livre, le catholicisme comme panacée face à l'austérité du protestantisme, c'est vrai que le catholicisme est tellement fun, parlez en à tous les peuples indigènes convertis de force et à tous les suppliciés de l'Inquisition...Ni Dieu ni Maitre by the way... J'avoue j'ai lu ce livre et j'ai bien ri mais aux dépens de l'auteur digne d'un pilier de bar des brèves de comptoir de JM Gourio.
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critiques presse (2)
Lexpress
02 novembre 2017
Une invitation à la fois érudite, jouissive et provoc à s'insurger contre le "système".
Lire la critique sur le site : Lexpress
Bibliobs
18 septembre 2017
Emule des Monty Python, l'écrivain anglais prône l'allégresse et l'oisiveté dans son best-seller “l'Art d'être libre dans un monde absurde”.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
En réalité, nous ne désirons pas tant devenir propriétaires que vivre dans un endroit sans avoir peur d’être mis dehors à tout moment, un endroit où planter des arbres fruitiers, cultiver des légumes et élever des poules.
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L'Occident a chassé de nos vies la liberté, la joie et la responsabilité, pour y substituer la convoitise, la compétition, le chacun pour soi, la grisaille, les dettes, McDonald's et GlaxoSmithKline. L'ère du consommateur offre certes du confort, mais peu de libertés.
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Alors que je suis un ennemi de l'oppression et de l'exploitation, je ne suis pas totalement favorable à la suppression des limites entre les classes. Car cette suppression a entraîné une méritocratie protestante terrible [...]. Si tout le monde est sur un pied d'égalité, les chances sont égales pour tout le monde, l'échec n'a aucune excuse. Un système de classe vous donnera une bonne échappatoire pour ne pas trimer au travail et pour profiter de la vie, au cas où vous ayez besoin d'une excuse. [...] Il est possible d'échapper à son contexte social quel qu'il soit, en rejetant simplement ce que le monde conventionnel vous propose de préfabriqué et en allant construire votre propre univers.
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Les machines, comme nous le verrons plus tard, aggravent la solitude, qui est l'un des plus graves problèmes de la vie moderne. Madame est seule à la maison avec son linge à laver pendant que son homme prend du bon temps au pub avec ses collègues et ses amis[...]Chaque semaine, près du lieu où je logeais [au Mexique], des groupes de femme apportaient leur linge sale à la rivière et passaient deux heures à le laver ensemble alors que les enfants jouaient à proximité sur des bateaux gonflables. Cela me sembla tout à coup une façon bien plus agréable de laver le linge que d'appuyer sur le bouton d'une machine...
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Selon les termes du fondateur du groupe de musique punk CRASS, Penny Rimbaud, "nous nourrissons la main qui nous mord".
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