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4,11

sur 4153 notes
Depuis quelque temps, j'essaie de découvrir plusieurs oeuvres de grands auteurs classiques que je n'avais jamais lu comme par exemple Colette, George Sand, Maupassant, Flaubert et/ou des ou des oeuvres célébres (Manon Lescaut, Paul et Virginie, Carmen, Candide, etc ..).

Comme j'y ai pris un plaisir certain, je me suis dit que je pouvais essayer de me lancer dans la lecture de Proust malgré sa réputation d'auteur "difficile" aux phrases à rallonge, et au manque d'action.

Je me suis donc attaqué à "Du coté de chez Swann" :
- la première partie décrivant sa jeunesse à Combray recèle de belles descriptions, mais c'est déjà un peu longuet, avec des phrases interminables
- j'espérais que "Un amour de Swann" serait un peu plus vivant, avec un minimum d'intrigue
mais nouvelle déception : même si on peut se faire une bonne idée du monde bourgeois décrit (assez désagréable par ailleurs),
le récit est interminable, les phrases d'une longueur impossible, qu'il faut parfois relire à plusieurs fois pour ne pas en perdre le fil.
J'ai fini par craquer et survoler la fin du livre (alors que d'habitude je n'aime pas abandonner un livre avant la fin).

Echaudé par cette expérience, je crois que l'on ne me reprendra plus à lire du Proust !
Tant pis, maintenant je me tourne vers Balzac :-)
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Parce que l'overdose de richesse qui n'empêche pas le style et la beauté.

Parce que Proust.

Je n'aurais jamais de toute en vie pour en saisir toute la beauté.

Voilà pourquoi mon expérience proustienne s'arrête ici pour l'instant.
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El "hubiera" no existe
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La langue de Proust est délicieuse, raffinée, unique. Elle nécessite plusieurs lectures, elle prend son temps, sensuellement, elle n'est pas directement accessible, pénétrable, elle recèle des trésors de sens enfouis sous une terre ocre et douce. Chaque mot semble si parfaitement choisi, pesé, sa précision est telle que la description d'une émotion ou d'un sentiment, bien qu'au premier abord paraissant longue et fastidieuse, se révèle tantôt terriblement émouvante, tantôt tragiquement douloureuse de justesse. Maître incontournable de l'écriture du passé et de la nostalgie, Proust, que je découvre seulement (!) est un indispensable de la littérature, un primordial à la vie.
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Mon père m'avait indiqué il y a quelque temps qu'il aimerait bien lire Proust, qu'il ne connaît pas. J'ai donc acheté Swann avec l'idée de lui offrir à un prochaine occasion. Mais il y a quelques jours, n'ayant rien de précis à lire, je me suis dit que je lirais bien quelques lignes, sans plus, de "Longtemps je me suis couché de bonne heure."
Erreur fatale.
Telle l'image bien connue du voilier enserré par les tentacules d'un kraken, j'ai été happé dans les fonds marins de cette oeuvre sans espoir d'en sortir avant un moment.
Heureusement, c'est une mer semi-tropicale aux eaux translucides où il y a tant à voir et à sentir. le nageur est environné de longues algues sinueuses et festonnées qui le frôlent à tout moment. Il rencontre de merveilleuses créatures : hippocampes fluorescents, méduses irisées, étoiles de mer aux couleurs improbables, oursins violacés, poissons tropicaux aux formes, couleurs et livrées étranges..., et tout cela dans un environnement sensuel dû à la tiédeur de l'eau et à sa nature marine : la mer n'est-elle pas à l'origine de la vie, n'est-elle pas pleine des semences des poissons, le nageur n'est-il pas
bercé par le flux et le reflux des vagues et des marées ?
Les longues algues ne sont-elles pas ces longues phrases proustiennes aux multiples propositions qui caressent en permanence le cerveau et l'esprit du lecteur. Leur rythme ne le plonge-t'il pas dans un état d'hébétude proche de celui du bébé qui va s'endormir ? La sensualité n'est-elle pas présente très vite dans l'oeuvre, pour le plus la quitter ? Ces créatures marines chatoyantes ne sont-elles pas toutes ces images, métaphores, finesses d'esprit, considérations esthétiques, voire traits d'humour que l'on y rencontre abondamment ?
Mais il est tard et temps de s'endormir : le lecteur poursuivra demain soir, tel le nageur qui, ayant fini son apnée, remonte à la surface avant de replonger. Quand il remonte, il voit la surface de la mer scintillante au soleil grâce à la réverbération des innombrables vaguelettes : n'est ce pas la couverture du livre encore illuminée de toutes les phases et propositions qu'il contient, qui chacune apporte un éclairage particulier sur le propos de l'auteur ?
Ne lisant pratiquement jamais deux fois un même livre, c'est une exception et, sans avoir été plus loin cette fois que la description de l'église de Combray, c'est cette impression qui s'impose déjà puissamment au lecteur amateur que je suis : cela risque d'être très addictif !
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J'ai hélas peu de souvenirs de cette lecture que je n'ai pas pu savourer pleinement sans savoir expliquer pourquoi... ce ne serait pas simple de lire Proust ? Peut être en tous cas je n'ai lu que celui-ci.... un défi que de lire «  la recherche... » peut être....qu'on en oublie l'oeuvre Elle même
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Classique de la littérature.
Lecture qui date de l'école secondaire, donc souvenir assez lointain...
Mais j'en garde un moment de lecture fort bon !
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COMPRENDRE PROUST (MERCI LED ZEPPELIN)

On va me dire "Page ET Proust"...Quel rapport ?...

Je pourrais être féroce (Page fait en 3 minutes ce que Proust met des millions de pages à tenter de retrouver"), hautain (" Proust ? combien de disques de platine"), rocker ("Vas-y chante le nous façon "Whole lotta love", ton Celmar le Calamar"), lecteur de journal sportif ("Marcel, le frère d'Alain") pétomane ("Prout, prout, poët, poët...Marcel Proust est un poète")... On peut varier à l'infini...

Bref allons-au sujet...

Olympia 1969-23h45-Paris...Le Dirigeable d'Acier finit son concert par un solo de batterie de John Bonham ("Moby Dick")...Je gueule deux fois durant la prestation du Bûcheron entraînant la salle derrière moi...Je me fais chauffer les oreilles par mon cousin Luc et un de ses potes musiciens pour avoir osé manifester mon contentement...

Quelques 50 ans plus tard...Réedition du LZ number 1...En prime l'enregistrement du concert parisien...Je file sur le morceau...J'attends...

Soudain, une voix qui hurle hors du temps...

Je me réentends...

Tout revient d'un bloc...l'odeur du printemps parisien où cela sentait bon le matin tôt, les espérances, les rêves, le rock, les livres, une certaine S...le mal être...

L'Effet Madeleine dans sa splendeur...

Sur quoi se construisent les souvenirs ? Qu'est ce que racontent "Je me souviens" de Pérec, les "Mémoires"recréees De Chateaubriand, Dumas, Flaubert..., "La recherche du temps perdu"...Bien malin qui peut dire...Les Mémoires sont-elles des romans, une construction architecturale abstraite construite en trompe-l'oeil, un aboutissement, un accomplissement, un passage...Ce qui caractérise l'écrivain, c'est qu'il écrit tout le temps, qu'il écrit pour être lu, qu'il construit sa vie dans, sur et avec du papier...Alors pourquoi aime t-on Proust ?

Merci qui ? Merci Jimmy !🤣🤣
Lien : https://www.babelio.com
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Je peux dire que j'ai lu Marcel Proust … mais vous dire que j'ai aimé c'est une autre histoire.
j'ai trouvé le roman long, soporifique et interminable.
je me rappellerai en buvant mon thé que la madeleine doit infusé juste à point et qu'on ne lit que le dimanche, c'est du superflu.
retour dans le village de nos grands-parents, les can-cans du village, il y a peut être des amateurs de ce genre de lecture.
J'ai essayé, je suis contente ;-)

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Swann et Odette se manipulant réciproquement: elle, avec toutes les bassesses d'une cocotte, lui, enrobant ses sentiments possessifs d'une vaine délicatesse. On y voit tous les remous de l'amour, toutes les compromissions auxquelles Swann se livre pour garder Odette à soi, tous les mensonges qu'il se raconte, essayant de se faire croire qu'elle n'a pas de vie en-dehors de celle qu'il lui prête, le manque total de fierté alors qu'il la poursuit de ses assiduités, qu'il s'y accroche, qu'il se refuse à lui-même quelque chose de mieux que de se languir pour cette femme indifférente.
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