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Citations sur L'Enfant dans le taxi (53)

Trois jour remplis de douceur et d’amour au terme desquels je l’ai d’un commun accord remis dans le train en sens inverse, si bien qu’il est reparti, avait continué Louis, la fameuse erreur de jeunesse de Malusci est reparti renvoyé à sa mère qui a pensé quoi du récit rapporté par le gamin, pensé quoi de le voir revenir si vite quand elle croyait peut-être lui avoir dit adieu pour des années.
trois jours forts gravés dans la mémoire de Louis qu’il avait dû retenir son l’émotion, attendre que le tremblement de sa voix cesse avant de raconter la lettre que Jacqueline et lui avaient une semaine plus tard reçue, écrite dans un français maladroit qui la rendait encore plus belle, une lettre dans laquelle M. nous remerciait joyeusement, avait dit Louis une lettre dans laquelle il racontait avec humour qu’il mettait tout le temps ma chemise, dormait dans mon pyjama
grâce à vous je me suis senti comme un fils terminait le bref courrier qui ne disait pas un mot de l’humiliation infligéee par Malusci, ne formulait les pas une plainte, pas avoir un regret, ne montrait pas un seul signe d’amertume
grâce à vous je me suis senti.comme un fils.
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Puisque depuis toujours dans l'ordre des familles le crime c'est de parler, jamais de se taire.
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Je me suis demandé ce qui expliquait que je sois du côté de M. Ce qui pouvait bien faire que depuis le début je me sente son complice. Je me suis vu dans ma solitude nouvelle, face au vertige de n'avoir plus personne à qui m'adosser, attiré par cet esseulé majuscule, ce délaissé qui avait connu l'abandon le vrai. Je me suis demandé quelle vérité j'espérais qu'il me dise. j'ai songé à mon métier d'écrire. J'ai pensé que comme M. je faisais partie des êtres qui avaient un problème avec le monde, n'arrivaient pas à s'en contenter tel quel, devaient pour se le rendre habitable le triturer, le rêver autre. J'ai pensé que j'étais le frère de M. dans l'ordre des condamnés au remodelage, à la fiction. Son frère dans l'ordre des intranquilles, des insatiables, des boiteux.
(p.188)
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J'ai pensé, comme souvent depuis des années, que ce ne serait pas une grande perte le jour où l'humanité s'autodétruirait enfin, délivrant l'univers de sa vulgarité.
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J'ai pensé à M., essayé de me l'imaginer, dans la solitude lui aussi, là-bas, non loin du lac. J'ai pensé que je boirais bien une bière avec lui, là maintenant, attablés ensemble au bord de l'eau. Je nous ai vus, assis tous les deux, un peu étourdis d'être l'un en face de l'autre, après tout ce temps, sans se connaître. J'ai eu la certitude que nous serions proches. Que nous aurions mille choses à nous raconter.
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Je me suis demandé ce qui expliquait que je sois du côté de M. Ce qui pouvait bien faire que depuis le début je me sente son complice. Je me suis vu dans ma solitude nouvelle, face au vertige de n'avoir plus personne à qui m'adosser, attiré par cet esseulé majuscule, ce délaissé qui avait connu l'abandon le vrai. Je me suis demandé quelle vérité j'espérais qu'il me dise. J'ai songé à mon métier d'écrire. J'ai pensé que comme M. je faisais partie des êtres qui avaient un problème avec le monde, n'arrivaient pas à s'en contenter tel quel, devaient pour se le rendre habitable le triturer, le rêver autre. J'ai pensé que j'étais le frère de M. dans l'ordre des condamnés au remodelage, à la fiction. Son frère dans l'ordre des intranquilles, des insatiables, des boiteux.
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Je voudrais vivre dans un monde où les choses puissent se dire en face,La vérité, s’affronter .où chacun de nous soit assez libre, et fort pour accueillir la liberté des êtres qui l’entourent.
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Naître bâtard c'était gagner du temps, mûrir à vitesse accélérée, apprendre à composer dès les premiers pas avec le boitement inévtiable de la vie. C'était grandir plus courageux, plus honnête avec soi-même et avec la vie, tout simplement plus vrai.
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Je voudrais vivre dans un monde où les choses puissent se dire en face, la vérité s'affronter. Où chacun de nous soit assez libre et fort pour accueillir la liberté des êtres qui l'entourent. P 215.
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J'ai songé à ce nom : le lac de Constance. Je me suis demandé si vingt ans d'amour cela pouvait déjà s'appeler de la constance. Si A. et moi, malgré notre séparation, ne méritions pas un semblant de place, même infime, au bord du lac.
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