C'est l'enterrement de Malesci, le patriarche. Tous se rassemblent autour d'Imma, petit bout de femme énergique et volontaire. Simon, le petit-fils, est en pleine séparation avec A. Sa famille, son histoire de couple se désagrège, au moment où il apprend de son oncle par alliance, Franz, un secret de famille.
Ce M. dont il découvre l'existence, cet enfant né de « l'allemande » au bord du Lac de Constance, Simon va d'abord le fantasmer, le rêver, le relier à d'autres informations qui n'avaient pas fait leur chemin en raison de l'omerta familiale.
Et puis c'est l'envie de se mettre
Par les routes, en recherche de cet homme, peut-être ce chauffeur de bus à la retraite que Simon a repéré sur internet. Simon décide de faire le voyage malgré l'interdiction formelle énoncée par Imma.
Et puis, le silence se fendille. le vilain petit canard, le bâtard, certains l'ont vu, l'ont connu. Ils parlent. Qu'est-ce qui fait que Franz, Louis, Simon, se sont sentis proches de M., concernés par M., tandis que d'autres membres de la famille ne veulent même pas évoquer son nom, admettre son existence ?
Simon trouve son chemin à travers la recherche de la vérité, à travers la recherche de M., n'est-ce pas lui-même qu'il cherche ? Un moi nouveau, déshabillé du couple qu'il formait avec A., dépouillé de son obligation de loyauté à Imma, à sa famille ?
J'ai retrouvé la douceur et le sourire triste de
Par les routes, sa réflexion élégante sur les faux semblants, les histoires d'amour que l'on se raconte, et j'ai aimé cela… une histoire peut-être plus personnelle et moins poétique, mais peut-être plus profonde. À lire !