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3,67

sur 403 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis en pleine lecture et quelque chose me choque profondément.
Page 52, les propos concernant le suicide.

Dire et propager l'information que « ma mère avait un mode d'emploi pour se suicider et pour autant elle n'est jamais passée à l'acte contrairement à ma tante qui elle n'avait rien dit » (je résume les propos)

Je cite : « Le diction n'affirme t-il pas : c'est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins » (en parlant du suicide)

Puis je cite de nouveau :
« les hôpitaux sont pleins de gens qui disent vouloir se suicider. Les cimetières, de gens qui n'ont jamais rien dit et l'ont tout simplement fait ».


Monsieur, savez-vous que vous propagez un mythe totalement faux, une idée reçue ? Il faudrait s'éduquer sur le sujet avant de dire n'importe quoi.

Cela me semble important de rétablir une réalité, une vérité, que vous ignorez en faisant des exemples réducteurs en vous basant sur votre propre famille. Votre tante n'a rien dit et est passée à l'acte, ok. C'est loin d'être le cas pour tout le monde, donc il serait judicieux de ne pas faire de ce cas une généralité, une vérité universelle.

Savez-vous que 75% des personnes décédées par suicide l'avaient annoncé ? Qu'une personne qui en parle n'a pas moins de risque de passer à l'acte ?

Saviez-vous, avant d'écrire de tels mots totalement déplacés sur le sujet que, sur 10 personnes qui se suicident, 8 donnent des messages ou des signes, ainsi minimes soit-ils, sur leur intention, et ce, sous différentes formes ?

Non parce que je veux bien moi aussi croire en l'idée que XDDL ne se soit pas suicidé, et qu'il soit encore en vie. Pourquoi pas. Effectivement, selon votre raisonnement et au vue des faits, du déroulé de ce drame, on a du mal à croire au fait qu'il ai mis fin à ses jours.

Mais propager de telles bêtises sur un sujet si grave, et si important, dans un livre qui va certainement être lu par un grand nombre de personnes…. Très bof !!!

PS : désolé les lecteurs/lectrices pour ce petit coup de gueule dans lequel je ne donne pas mon avis complet (ça viendra) mais j'avais besoin de rétablir cette vérité, car cela me semble indispensable de considérer chaque appel à l'aide et d'informer toutes les personnes qui seraient un jour confronté à quelqu'un qui lui parle de ses idées suicidaires. Évitons les drames, prenons en considération ce que les gens disent, et pitié un peu d'empathie !!!!

Ma chronique complète :

Une déception, j'explique pourquoi…

Étant amatrice de faits divers et de true crime, j'avoue ne pas avoir réfléchi très longtemps avant de sauter sur ce livre. Oui, il faut être réaliste, le nom de Xavier Dupont de Ligonnès dans un titre, ça attise la curiosité et ça fait vendre. Pourtant, rien qu'avec le titre, qui porte volontairement la confusion, en présentant ce scénario comme proche de la vérité, j'aurai dû être alerté que ça n'allait pas le faire avec moi. Bien évidement, je n'ai pas eu la surprise de me faire tromper, puisque si l'on avait retrouvé cet homme, la France entière aurait été au courant.

Avec le recul, j'ai sauté à pieds joints mais cet ouvrage n'était pas fait pour moi. Ce n'est pas du tout ce que je recherchais ni ce à quoi je m'attendais.

Je n'avais jamais lu l'auteur, et très honnêtement j'ai eu du mal avec la plume, je n'adhère pas au style. Si je reconnais que l'histoire est pleine d'humour, cette clownerie littéraire ne m'a pas fait rire longtemps. Je me suis forcée pour le lire jusqu'au bout, histoire d'en parler en connaissance de cause.

Découverte donc de cet auteur et son univers, auteur de « l'extraordinaire voyage du fakir qui est resté coincé dans une armoire ikéa » qui a été un grand succès, mais qui ne m'a jamais donné envie que ce soit de près ou de loin. (Déjà rien que le titre je ne peux pas) et je peux vous dire que ce n'est pas le genre littéraire que j'affectionne. Ce sera donc le premier et le dernier que je lirai de l'auteur, puisque de ce que j'ai compris ils sont tous dans le même genre.

Cet ouvrage est plus l'histoire de l'obsession d'un homme pour XDDL qu'un roman enquête. D'ailleurs, on finit par se perdre entre ses fantasmes et la réalité car l'auteur a librement remplis les trous avec son imagination, ses hypotheses, ses spéculations, concernant cette mystérieuse disparition. (Heureusement je connais très bien l'affaire.)D'ailleurs beaucoup de fiction qui traîne en longueur et alourdis le tout.

Le récit est très particulier, loufoque. J'ai beaucoup de choses à reprocher à ce livre mais je m'arrêterai en disant que si vous souhaitez lire un ouvrage sur cette affaire, ce n'est pas celui que je recommanderai car l'on y apprend rien. Il est important de se faire son propre avis,je vous invite à le lire si vous en avez envie.

Je rajouterai pour finir,que les propos concernant le suicide « ceux qui le font ne disent rien » (je résume) c'est totalement faux et les chiffres officiels le prouvent. Perpétuer ce mythe, cette fausse idée, en prenant son cas personnel pour une vérité m'a agacée. (Si il n'y avait que ça…)


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Je vais être brève. Bof. Je me suis ennuyée. Certes, il y a ce petit twist final (que j'ai vu venir 😎) mais c'était long.

Le postulat de départ est intéressant : le romancier se met en scène et pense avoir comme voisin XDL (Tiens, mon voisin le tueur qvec Matthew Perry - je digresse, comme l'auteur, avec ses (trop) nombreuses parenthèses). On le retrouve au tribunal pour avoir tué le tueur de - coups de couteau à beurre (ah ah ah - rire sarcastique).

Mais… ça tourne en rond, c'est beaucoup de « moi je » et d'auto promo.

Voilà ! Je suis au max mais je l'ai terminé !
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Comment j'ai retrouvé Romain Puértolas.
Après un premier rencard décevant dans « La police des fleurs, des arbres et des forêts » dont l'auteur, dans une promotion assommante, promettait un « coup de théâtre final bluffant » (sic) qui s'avérait finalement décelable dès la 30e page, je décidais de donner une deuxième chance à Romain. D'autant que le fait divers évoqué par le titre titillait l'amateur de polar et de crime non-élucidé façon « Omar m'a tuer ».
Petit coup d'oeil sur la 4e de couv : « une rigoureuse investigation policière », « une fiction aussi étonnante que jubilatoire, révélant, peut-être, le fin mot d'une déroutante affaire judiciaire ». Bien, bien, bien. Quelques coquilles se sont malheureusement glissées dans ces quelques mots. Il fallait lire « une risible élucubration policière », « une fiction aussi irritante que superfétatoire, révélant peut-être le fin mot d'une délirante arnaque littéraire. » Faut-il en dire davantage ?
Vous désirez en apprendre davantage sur l'affaire Dupont de Ligonnès ? le Où ? le Quand ? le Comment ? le Pourquoi des meurtres de cette mère et de ses quatre grands enfants ? Passez votre chemin. Vous n'apprendrez rien dans le dernier roman de Puértolas. A un moment donné, on vous gavera d'une indigeste succession de dates et d'heures entrecroisées visant à démontrer une certaine complicité entre le père de famille et son meilleur ami au moment de la fuite, mais à part ça ? Rien.
Le roman alterne des temporalités et des chapitres sobrement et humblement intitulés : « Affaire Romain Puértolas » où l'auteur se met en scène lors d'un jugement à la Cour d'Assises de Toulouse pendant lequel il est accusé d'avoir tué Xavier Dupont de Ligonnès (XDDL) à coup de couteau à beurre ; ou bien « Romain Puértolas (L'enquête) » où l'auteur se met en scène… pardon en quête de XDDL expliquant que son passé d'ancien flic à la police aux frontières fait de lui une sorte d'expert obsédé par cette affaire criminelle ; ou encore « Romain Puértolas (La Bastide de Bousignac) » où l'auteur, un beau matin, est persuadé que l'homme qui vit dans le Airbnb voisin de sa maison est XDDL et où il cherche à en avoir le coeur net… jusqu'à ce moment tragique de la friteuse et du couteau à beurre ; et enfin, moins d'une dizaine de chapitres qui ont pour titre les patronymes de deux protagonistes de l'affaire : de Ligonnès et Rétif.
Tu l'auras compris, dans le titre, ce qui est primordial, ce n'est pas tant « Xavier Dupont de Ligonnès » mais plutôt ce « j' » qui résume à lui tout seul l'entreprise de l'auteur : braquer tous les projecteurs sur « Moi, Romain Puértolas, auteur à succès, à l'imagination débordante » et si tu ne le sais pas, l'auteur se charge bien de te rappeler à plusieurs reprises que son imagination est folle et que son fakir a eu beaucoup de succès. Ici, l'humour, volontiers sarcastique, planqué entre parenthèses, rime avec lourd ; l'enquête (qui n'est qu'entre parenthèses dans les titres de chapitre, parce qu'après tout, c'est secondaire) se résume à des élucubrations qui s'étalent sur des pages (souviens-toi, Romain Puértolas a une imagination hallucinante) et qui se trouvent balayées par de nouveaux éléments de l'enquête (pas nouveaux, en fait, puisqu'ils ne viennent pas de découvertes de l'auteur mais des enquêtes de police) qui relancent de nouvelles divagations puértolesques (extraordinaire imagination, on t'a dit !!) jusqu'à un final que tu vois arriver gros comme une maison (ou comme l'imagination de Romain Puértolas) mais qu'encore une fois on te vend comme incroyable.
Quid de l'intérêt littéraire ? de la plume de l'auteur ? Euh… Romain Puértolas passe bien à l'image et sait participer à des campagnes de promotion qui réussissent à te faire croire qu'il est un spécialiste de l'affaire (sur laquelle il n'a pas du tout enquêté quand il était fonctionnaire de police, précisons-le).
Pour résumer, on pourrait s'attendre à un roman à la Philippe Jaenada (fait divers, enquête poussée, anecdotes personnelles, humour) et… non. le roman ici est un long délire surfant sur un fait divers sordide et ultra médiatique qui d'un côté égratigne le travail, incomplet vraisemblablement, mené par la police au moment de l'enquête (des pistes que n'ont concrètement exploitées ni les enquêteurs, ni l'auteur), et de l'autre met en lumière un auteur (aussi humble que modeste) à l'imagination (brillante) et à la plume (vive et drôle). (Moi aussi, je sais mettre l‘humour et le sarcasme en parenthèses)
Cela dit, c'est agaçant mais ça se lit vite et bien.
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