La police des fleurs, des arbres et des forêts

Le titre m'avait plu. L'idée d'une « enquête littéraire jubilatoire qui déjoue tous les codes » en quatrième a ensuite emporté ma curiosité. Las ! J'aurais mieux fait de passer mon chemin. Une phrase comme « Mais avouez qu'il y a un certain charme à retrouver le plaisir d'une bonne lecture, d'une conversation entretenue a rythme du courrier et un peu de lenteur dans ce monde au tempo effréné », ça passe, même introduite par l'en-tête « Hôtel Au bon repos, Chambre 16, 193 route départementale de P., P. » qui met déjà sur ses gardes. Mais tout le premier chapitre, suivi d'une transcription commentée (sur le même mode) de l'audition du garde champêtre, c'est plus que je n'en pus supporter. le temps de vérifier que le dernier chapitre est à l'avenant (je ne commenterai pas la chute) et j'envoie prestement ce Puertolas sur ma pile « à fuir ». Il ose quand même « Que ferais-je sans vous ? Vous êtes ma raison d'écrire » dans les remerciements. Nooooon !