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3,99

sur 860 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je déteste qu'on me dévoile la fin d'un film. Je ne supporte pas les critiques de lecture qui racontent tout. Et là, franchement, dans ce livre, c'est l'auteur lui-même qui nous annonce, dans les premières pages, que la fin est comme un coup de théâtre, comme dans le film « le Sixième Sens », où on apprend que le personnage principal (Bruce Willis) est en fait un fantôme.

Donc, vu que j'ai été avertie, j'ai fait attention aux indices, et j'ai découvert le pot-aux-roses après quelques pages. Imaginez ma déception ! Je me faisais une joie d'accompagner l'inspecteur de police dans son enquête sur la mort d'un certain Joël, 16 ans, égorgé et démembré dans l'usine de confitures d'un bourg français perdu, dans les années 60.
Et puis là, plus rien à découvrir ! Si ce n'est l'assassin, mais ça, c'est du roman policier classique, même pas bien écrit, selon moi.

Des ficelles grosses comme des maisons, des clichés nombreux, l'auteur y est allé avec ses gros sabots. Et à la fin, parlons-en ! Il nous explique qu'à telle page, telle autre page etc. on aurait dû comprendre… Mais j'avais compris, monsieur ! Nul besoin de me le réexpliquer ! Et même pour les lecteurs qui n'auraient pas deviné, il aurait mieux valu les laisser refeuilleter le roman, pour qu'ils aient la joie de trouver !

Bref, si j'ai revisionné le « Sixième Sens » maintes et maintes fois, jamais je ne relirai ce roman, Romain Puértolas l'a fait à ma place.
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Attention, attention ! Je vous préviens ! Vous allez voir ce que vous allez voir !!!

L'auteur indique page 14 : « … un coup de théâtre final époustouflant qui remet tout le récit en cause. »

C'est ainsi donc que débute le dernier roman de Romain Puértolas. Malheureusement son avertissement aiguise l'intérêt du lecteur et si celui-ci n'apprécie que modérément de se faire manipuler, il lui sera facile de découvrir le pot aux roses dès les premières pages, enlevant tout intérêt au texte. Il ne lui restera plus qu'à rechercher les subterfuges et les roueries – pour ne pas dire les malhonnêtetés – déployés par l'auteur pour tenir à bout de bras son scénario.
Cet exercice littéraire est raté, heureusement, il reste à Romain Puértolas d'autres challenges à relever…
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Ce roman humoristique, qui contient quelques bonnes idées à la base, devrait être quelque peu simplifié, délesté de son chapitre érotique, puis envoyé à un éditeur spécialisé dans les romans pour la jeunesse. Les enfants seront ravis en le refermant.
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Je dois dire qu'au départ ce roman m'a décontenancée. L'inspecteur est-il benêt ou l'auteur nous prend-il (nous, lecteurs) pour tels?
J'ai gardé cette interrogation jusqu'au bout et je n'ai toujours pas la réponse... On comprends dès la p 57 qui est la victime mais cette divulgation est donnée comme grand rebondissement du chapitre final. Trait d'humour auquel je n'ai pas adhéré ? Peut-être.

Toujours est-il qu'avec ça, je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire. L'inspecteur, héros enquêteur, n'a même pas de nom. Difficile dans ce cas de s'attacher à lui.

Non, vraiment, je suis très déçue de cette lecture.
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Je me sens seul.
Je me sens colère et déception.
La forme est originale : une enquête policière épistolaire. Un échange de lettres entre un enquêteur et une procureur de la république. le ton est léger, peu réaliste mais on s'y fait plutôt bien - c'est ce qui fait aussi l'humour du roman.
Dans le fond, l'enquête est plutôt classique : 1961, Joël, 16 ans, a été retrouvé démembré au fond d'une cuve à confiture industrielle dans un petit village. Un enquêteur de la ville a été dépêché sur place pour mener l'enquête, aidé par le garde-champêtre local qui constitue la fameuse police du titre. On aura droit à l'opposition urbain/rural. Soit. C'est amusant.
C'est là qu'arrive le moment où je me sens seul. Seul au milieu d'une forêt d'encensements sur une fin à se tordre de rire qui ferait de ce roman le "Sixième Sens" de la littérature française. HEIN ?
Je m'explique sans en dévoiler trop.
L'auteur te promet (et la promo est basée là-dessus, j'ai l'impression) un "coup de théâtre final bluffant" (sic). Alors, quand en moins de 30 pages, tu vois comme une évidence un quiproquo se créer, tu te dis : "eh eh, il dissémine des indices (et attention, pas du petit indice planqué sous le paillasson, non, du bon gros indice aussi remarquable que Mamie Jacquotte au milieu d'un défilé de Miss France) il dissémine donc des indices pour que je crois ce que je crois et, à la fin, bim bam boum, révélation : cher lecteur, tu t'es complètement planté ! Je t'ai bien eu ! (rire gras)". Et l'enquête avance, et tu te dis que, quand même, ce flic est à la perspicacité ce qu'Emma Becker est à la chasteté ! Mais soit, c'est le parti pris. J'attends de voir comment l'auteur va me retourner pour me faire comprendre que c'est moi qui avais tout faux !
Et arrive la fin, la fameuse, l'attendue, l'illuminante !
La san-bim, la sans-bam, la sans-boum. La décevante.
L'évidence du début est "la révélation" de la fin.
Tout ça pour ça. On m'a fait miroiter du coup de théâtre dans le chapitre final, je n'ai reçu qu'un coup d'épée dans l'eau. Je suis tellement déçu que j'ai du mal à trouver les mots, parce qu'il y a un petit fond de colère qui traine dans cette déception. Car j'ai du mal à supporter les types qui disent en refermant un bon polar "ah ouais, mais c'était évident, je savais depuis le début que c'était le Colonel Moutarde avec le chandelier dans la bibliothèque" ! Ta gueule ! Alors, ta gueule, moi !
Lisez-le, je vous en supplie. Et dites-moi que je ne suis pas seul.
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Une histoire qui démarre sérieusement mais qui ne se prend pas au sérieux. le charme n'opère pas malgré tous les efforts de l'auteur. La caricature devait sans doute être facile, un peu trop facile. Quelques trouvailles nous arrachent un sourire, mais le récit s'étire en longueur sans se renouveler.
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Puisqu'apparemment, « Sous le parapluie d'Adélaïde » était une sorte de suite, j'ai quand même voulu essayer le premier opus.
J'aime beaucoup le début où le narrateur commence son histoire comme un conte, à la façon d'un narrateur âgé racontant une histoire à un lecteur plus jeune. Il y a interpellation du lecteur et on nous annonce un twist final qui va nous éblouir. J'étais donc impatiente... peut-être un peu trop, car au final, je suis à nouveau très très déçue de l'histoire et du quiproquo qui se comprend dès le départ. J'ai vu arriver le « twist » final au bout d'une vingtaine de pages… ce qui est absolument décevant pour moi.
En revanche, j'ai tout de même apprécié les jeux de mots, les clins d'oeil, etc, qui rendent le roman léger et parfois amusant.
Bref, un roman qui ne m'a pas apporté grand-chose, mais qui se laisse lire.
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Bof ! Ce roman qui " déjoue tous les codes " ne m'a pas enthousiasmé et c'est le moins que je puisse dire. Certes, la succession de lettres est originale, mais elle alourdit et complique le récit, d'autant qu'elle ne tient pas vraiment la route. Je considère ce bouquin comme un exercice de style pour l'auteur et un exercice de lecture rapide pour moi.
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Petit roman détente. Des le début un avertissement - contre-productif peut-être ?- qui permet de détecter très rapidement là où notre policier se fourvoie. Des tandems improbables, des personnages hauts en couleurs qui permettent de passer un bon moment quand même et une chute attendue.
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L’auteur a voulu faire son gros malin, genre je vais bien vous avoir.
Sauf ça pique la curiosité et on cherche le subterfuge qu’on trouve bien trop vite...
Il n'aurait rien annoncé et je me laissais sûrement (du moins un peu plus longtemps) prendre au jeu.
Du coup, c’est comme regarder "Le 6ème sens" en connaissant la fin, on trouve même les ficelles un peu grosses et ça ote tout intérêt au bouquin alors que l’idée de base était très sympa.
A lire en passant l’introduction, donc, pour garder un peu de suspens
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