AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 4825 notes
C'est un tome très dense que le dernier opus d'A la croisée des mondes-le plus dense de la série, même. D'ailleurs, je suis persuadé que voyant venir la fin de sa trilogie, Philip Pullman avait peur de ne pas en dire assez. Peur d'oublier de dire des choses qu'il eut fallu, pensait-il, dire dans la trilogie.
D'où cette surabondance. D'où cette multiplication des intrigues intriquées et liées de façon tout à fait intéressante. D'où cette richesse…
Et quelle fascinante richesse, d'ailleurs !... Quelle richesse fascinante il y a dans ce texte, où l'on trouve à la fois les réflexions les plus profondes, les plus intelligentes, les plus pertinentes, la plus haute imagination, les personnages les plus attachants, les intrigues les plus sophistiquées sont assemblées autour de ce qui est décidément le sujet principal de la trilogie de Philip Pullman : la lutte entre la superstition et la liberté de pensée, que l'auteur envisage dans une optique humaniste.
On retrouve dans ce troisième épisode le don de conteur de Pullman, ainsi que son imagination et son don de créer les plus étonnantes surprises.
J'ai beaucoup aimé la découverte de troisième épisode. C'est un épisode très riche, avec beaucoup d'aventures et d'événements. Les intrigues sont toujours aussi sophistiquées, le texte toujours aussi puissant, les réflexions toujours aussi complexes.
La fin d'une grande série fantastique.
Commenter  J’apprécie          201
C'est avec une certaine tristesse que j'ai refermé ce livre, tristesse car j'ai quitté des compagnons qui m'ont tenu accompagnée pendant une semaine.

L'histoire arrive à son apogée : Lyra et Will vont devoir affronter ensemble mille dangers, comme d'aller au royaume des morts, ils vont connaitre la douleur physique et psychologique (que je me suis sentie mal à ce passage).

On retrouve quasiment tous les personnages du premier tome, ils vont devoir jeter leur force dans la bataille.

Tout le long de la série, j'ai eu beaucoup de mal à cerner Madame Coulter mais aussi et surtout Lord Asriel, je ne savais pas trop de quel côté ils étaient. Ils vont le montrer d'une manière très noble.

Je disais que Iorek Byrnison, l'ours en armure, avait des côtés humains dans « les royaumes du Nord » c'est encore plus vrai dans celui-ci.

Séparation, retrouvailles, choix de vie, telles sont les maitres mots de ce troisième opus qui tient toutes ses promesses et donne un point final digne de ce nom à cette série.

Je trouve que cette série par certains côtés est un peu dure pour un public très jeune mais cela reste mon sentiment et peut être que les plus jeunes ont une autre lecture que la mienne.

Voilà je suis conquise par les personnages et l'univers de Philipp Pullman. Un beau coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          190
Une relecture vingt ans après et si la première fois cette trilogie était un coup de coeur, je revois aujourd'hui ma note à la baisse. Non que j'ai apprécié ma lecture mais j'ai trouvé pas mal de longueur et je n'étais pas totalement dedans. Mais j'ai mieux compris l'univers, la Poussière, les histoires empruntées à la religion. C'est assez complexe parfois à appréhender, c'est peut-être plus facile adulte. Et c'est là qu'on se vraiment compte de la richesse du récit, la façon dont tout s'imbrique au final. En tout cas je n'ai pas changé d'avis sur Lyra et Will, ce ne sont pas mes personnages préférés, j'ai plutôt apprécié Lee, Iorek ou même Marisa....
Je vais maintenant pouvoir entamer la suite, alors que Lyra est adulte.
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge pavés 2022
Challenge Les aventuriers du rail
Commenter  J’apprécie          173
C’est la première fois que je suis déçue par une suite littéraire, quand les tomes précédents m’avaient totalement conquise. Dans ce dernier tome d'A la croisée des mondes, les mots qui me sont venus à l’esprit tout au long de cette fastidieuse lecture furent : excessif, surabondance, démesure imaginative…

Qu’il s’agisse des personnages (nombre, types), des péripéties, des situations, des informations distillées de manière appuyée et indélicate, l’excès se retrouve partout, jusqu’au style.
Trop c’est trop, j’ai beaucoup d’imagination, mais j’ai totalement bloqué.
Même s’il est intéressant cette idée que L’Autorité, symbolisme des pouvoirs religieux, est l’ennemi à abattre, la manière de progresser dans l’histoire est tellement abracadabrante que je m’en suis lassée très vite.

Cette lutte religieuse contre toute forme d’indépendance et de plaisir, le souhait de la mise en place d’une République des Cieux (par les « gentils ») où tous les citoyens seraient enfin libres et heureux, la critique (au passage) des excès humains (pouvoir, égoïsme, matérialisme…), la lutte entre la sagesse et le pouvoir, et j’en passe, me font dire qu’une histoire ne peut pas être un grand fourre-tout comme ça.

Quand le récit perd en force dès les premières pages, c’est qu’oser c’est bien mais encore faut-il savoir doser.
Lien : http://justelire.fr/le-miroi..
Commenter  J’apprécie          160
Il se peut que j'évoque quelques moments du livre, alors attention aux spoils... :)
Comme pour le deuxième tome, les avis sont très mitigés... Mais comme vous pouvez le voir, ce n'est pas mon cas.
Je réitère ce que j'ai dit : je ne trouve pas que cette trilogie soit jeunesse. Ou du moins, elle peut encore émerveiller à l'âge adulte.
Il y a tant d'aventure dans ce tome ! Nous quittons Lyra alors sous la coupe de sa mère, et Will essayant de se remettre de sa rencontre avec son père. Dans ce tome j'ai particulièrement aimé la partie avec Mary Malone, et j'ai eu beaucoup de tendresse pour cette femme. Étonnamment j'ai aussi beaucoup apprécié Mme Coulter, du moins son personnage plein de dualité et les derniers instants que l'on passe avec elle.
Je dirais qu'à partir de l'entrée au royaume des morts de Lyra et Will jusqu'à la fin, je n'ai plus su m'arrêter. On va de révélation en révélation et on commence à percevoir qu'elle sera la fin. Et cette fin... J'étais sur un nuage, le coeur en mille morceaux et en même temps gonflé d'amour et de sérénité. En tournant la dernière page j'ai su que ce livre resterait pour toujours en moi. Je n'oublierais jamais Lyra Parle d'Or.
Commenter  J’apprécie          156
Quel plaisir j'ai eu de devoir commencer le troisième volet de cette série ! J'attendais depuis quelque mois que le hasard me désigne celui-ci. C'est chose faite, et encore une fois je ne suis pas déçue par la plume et l'imagination de Philip Pullman. 
Je garde, malgré tout, une petite déception face à Lyra qui s'était montré bien plus vaillante dans le tout premier tome. Peu à peu, elle s'est effacée pour laisser plus de place à Will. Vous me direz que c'était inévitable, puisque Will devait devenir l'un des personnages principaux, lui aussi. Mais, quand même, j'appréciais beaucoup cette petite Lyra téméraire des débuts. Will, quant à lui, a été fidèle à ce qu'il était. On ne peut rien lui reprocher. C'est un personnage constant. Je pense que Lyra et Will servaient à démontrer la persévérance, car malgré la difficulté des épreuves ils continuaient toujours à avancer pour atteindre leur but. Pantalaimon qui, depuis toujours, est mon petit préféré, m'a causé beaucoup de soucis et de chagrin dans ce tome. Mais, c'est avec une joie non dissimulée que je l'ai vu prendre sa forme définitive. Et quelle forme ! Je ne pouvais lui en demander davantage ! Pan a été le symbole même de la liberté. Sa liberté n'a pas été obtenu de façon facile, ni sans douleur, mais il l'a quand même obtenue. Et c'est ce à quoi tout le monde doit travailler : trouver sa liberté. Iorek, à mon goût, n'a été que peu exploité dans ce tome. Mais, il a bien servi les desseins de l'auteur afin d'expliquer les terribles conséquences du réchauffement climatique et ainsi sensibiliser son jeune public. Mme Coulter est le personnage qui m'a le plus désarçonné. Je n'ai pas compris comment, d'un coup de baguette magique, elle était parvenue à aimer son enfant alors que dans les tomes précédents rien ne l'a jamais laissé envisager. Dans tous les cas, c'est une très bonne surprise puisqu'on ne s'en est jamais douté. Lord Asriel, quant à lui, est resté le même. Un but, un chemin … Les sentiments qui l'entravent ne comptent que peu ! Les créatures aux pattes en losange m'ont laissé perplexe … J'avais l'impression d'assister à un spectacle dans un cirque. L'auteur aurait pu être un peu plus fin, à mon sens. Ça m'a parut un peu grossier.
Quoiqu'il en soit, l'ensemble est à la hauteur des précédents. C'est un bon moment de lecture, entre joie, peur, tristesse, appréhension … J'ai grandement apprécié la morale de l'auteur, dans ce monde où les enfants veulent grandir bien trop vite : avant de construire quelque chose, il faut se construire soi-même. S'il ne laisse rien apparaître aux premiers abords, cette série est très éducative. Sur l'environnement, sur la vie elle-même (que ce soit dans le bonheur ou le malheur), sur la mort, sur les croyances religieuses, sur les croyances scientifiques (existence de différents mondes). L'auteur essaie d'apporter son savoir de façon subtile. Un savoir qui dit simplement : soyez libre, croyez en ce que vous voulez croire du moment qu'il s'agit-là de votre propre choix (et que vous avez réellement compris de quoi il relate, bons comme mauvais points). Et une fois que vous savez en quoi vous croyez, protégez-le.
Commenter  J’apprécie          144
Le Miroir d'Ambre est la suite directe de la Tour des Anges. Je ne pense d'ailleurs pas que l'on puisse lire ce dernier sans celui qui nous intéresse ici. du coup, les volumes 2 et 3 d'A la croisée des mondes sont très proches, du point de vue de l'intrigue, comme de celui du ton.
Je ne dirais donc que quelques mots sur le dénouement de l'histoire. D'abord, ce dénouement est tout sauf cousu de fils blancs. Ensuite, et comme cela été subodoré dans les deux précédents volumes, le Miroir d'Ambre est un plaidoyer contre la vision orthodoxe du péché originel.
L'orthodoxie évoquée ici est celle de TOUTES les religions, pour lesquelles Eve est à l'origine d'une régression en ayant croqué la pomme. Philip Pullman s'insurge contre cela et nous crie haut et fort que le péché originel était une bonne chose, le premier pas vers la sagesse et la connaissance. Cette opinion prend finalement tout son sens dans les dernières pages du roman, quand Lyra aspire à la République des Cieux, une République empreinte de tolérance et de bonté.
Pour cela j'imagine sans peine que Philip Pullman a eu quelques soucis avec les religieux de tout bords. Mais cela ne fait qu'étayer une autre branche de sa thèse : toute Église est politique, donc relative au pouvoir des uns sur les autres, et non dédiée à l'Amour comme c'était le cas originellement, et comme cela n'aurait jamais dû changer.
Commenter  J’apprécie          141
Comme je m'y attendais, ce troisième tome grandiose est tout à fait à la hauteur des promesses du second. Au risque de me répéter, le talent de Philip Pullman relève clairement de la virtuosité. Il nous fait plonger dans les mondes, les paysages, les batailles, le coeur des gens, comme si nous y étions, comme si nous vivions leurs aventures aux côtés de Will et de Lyra, et de tous les personnages qui gravitent autour d'eux et ont tous leur rôle à jouer. Des aventures époustouflantes, qui nous entraînent aux portes des plus grands mystères de la vie et amènent à de nombreuses réflexions. On y trouve également une critique intéressante de la religion chrétienne, de ses dogmes, mais aussi et surtout des personnes qui appliquent ses lois, sans toutefois dériver vers le jugement de valeurs. En bref, tout, absolument tout est lié, chaque détail a son importance et l'auteur les imbrique avec talent pour en faire une superbe ode à la vie et à l'humanité, une histoire porteuse d'espoir et d'optimisme.
Lien : http://lecturesdesuny.canalb..
Commenter  J’apprécie          140
J'ai maintenant terminé cette magnifique trilogie de Philip Pullman. Ce dernier tome est à la hauteur des deux précédents (même si, si je devais choisir, je préfère le deuxième...). On retrouve de nombreux personnages dont certains que je ne pensait plus revoir et Lyra et Will entament un voyage encore plus périlleux. J'ai trouvé l'intrigue plus longue à se mettre en place mais ce fut nécessaire et l'écriture reste toujours la même. Je pense que ce dernier tome est le plus complexe de la trilogie (religion, ...), il s'oriente pour les lecteurs plus âgés.
Donc un dernier volet qui conclut cette magnifique saga merveilleusement bien, une saga à lire absolument !
Commenter  J’apprécie          130
Le miroir d'Ambre clôt magistralement « à la Croisée des Mondes ». Particulièrement parce qu'il est l'aboutissement de l'évolution de la petite Lyra en jeune femme qui éclipse à mon avis le combat et l'enjeu entre le Royaume et la République des Cieux. En réalité, c'est tout ce que je retiens (veux retenir?) pour ce troisième tome. On y retrouve les protagonistes des précédents romans, on y répond aux questions en suspend, découvrent de nouveaux lieux mais soyons honnêtes, ce qu'il y a de plus beau est sans nul doute le lien entre la jeune fille et son ami Will. C'est l'apothéose des émotions également : pas seulement la découverte de l'amour, mais aussi les déchirements avec soi-même, les rudes choix à faire, le sens du sacrifice et l'acceptation de son évolution. Reconnaître que tout change un jour et l'accepter avec sagesse.
Vraiment, on est loin de ressortir indifférent après une telle lecture. Fermer les dernières pages vous pince le coeur et vous laisse avec une douce mélancolie...
Commenter  J’apprécie          122




Lecteurs (17070) Voir plus



Quiz Voir plus

A la croisée des mondes 1 : Le Royaume du nord, de Phil Pulman

Comment se nomme le héros de l’histoire ?

Iorek BYRNISON
Lyra BELACKA
Marissa COULTER

7 questions
204 lecteurs ont répondu
Thème : À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaumes du Nord de Philip PullmanCréer un quiz sur ce livre

{* *}