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sur 394 notes
J'avais tellement aimé la première trilogie, il y a près de 15 ans! Quand j'ai reçu La communauté des esprits, j'ai décidé de me faire plaisir en relisant les 4 précédents tomes. Avec celui-ci, quel bonheur de retrouver pleinement Lyra et Pantalaimon! Encore une fois, Philip Pullman nous entraine dans une grande aventure riche en rebondissements.


On n'est toutefois plus dans un monde d'enfants : tous les personnages principaux sont des adultes qui ont des préoccupations d'adultes. Lyra, jeune femme de 20 ans, n'est plus la petite fille intempestive et insolente qu'elle était à 12 ans. Elle est plus réfléchie et toujours endeuillée par sa séparation d'avec Will. Si Pan devait la tempérer à l'époque, c'est aujourd'hui elle qui le critique d'être imprudent! La relation entre les deux est d'ailleurs au coeur du roman. Avant cette lecture, je ne comprenais pas trop les « rouages » d'un daemon, et je considérais Pantalaimon comme une marionnette littéraire efficacement attractive, mais tellement effacée qu'elle en devenait presque futile. Ici, Pan est au premier plan du récit, et on s'en délecte! le duo a des débats philosophiques et ses nombreuses chicanes laissent constamment le lecteur dubitatif. En effet, comment interpréter les dissensions entre un humain et son daemon, alors que ceux-ci ne forment qu'un? Ce postulat fantastique permet à l'auteur d'exposer brillamment des conflits internes humains. Par exemple, on voit, d'une part, Lyra qui affiche l'arrogance et le nihilisme d'une jeune étudiante dans l'ère de son temps, et Pan, de l'autre, qui tente de lui rappeler la magie et la valeur incommensurable de la vie (d'ailleurs, bien que ce soit convaincant, c'est plutôt comique de lire une Lyra qui rejette les croyances de « contes de fées » alors qu'elle-même a voyagé à bord d'un ballon tiré par des sorcières avec un ours polaire en armure pour suivre son père dans son exploration de mondes parallèles). Vaut-il mieux s'en tenir aux certitudes ou devrait-on se permettre de rêver? Par les tourments de Lyra et par son cheminement, on devine aisément le penchant de l'auteur pour la seconde option.


Un autre bonheur que nous offre ce livre est de renouer avec des personnages qu'on avait tant aimés! On savoure entendre Alice raconter à Lyra, incrédule, comment elle et Malcolm l'ont sauvée de l'inondation et des griffes de l'homme à la hyène. On déguste les retrouvailles avec l'ingéniosité et le courage du petit Malcolm, devenu érudit d'Oxford. Et surtout, quelle douceur de retourner sur les bateaux des gitans, avec Ma Costa et Farder Coram! Leur sagesse et leur esprit de solidarité font du bien autant au lecteur qu'à Lyra.


Même si l'aventure est au rendez-vous, vous aurez compris que La communauté des esprits va aussi ailleurs. Je sais que le livre a reçu un accueil mitigé, et je peux comprendre. Oui, on reconnait l'intensité de l'aventure de Pullman imbriquée à des considérations philosophiques (même s'il les pousse plus loin cette fois). On peut pardonner, avec une pointe de déception, la moindre place laissée à la magie depuis deux tomes. Cependant, je crois que c'est la complexité du récit qui peut davantage rebuter ici certains amateurs. L'auteur s'amuse à créer une intrigue riche, élaborée, qui recèle nombre de personnages, de réflexions, de mystères, de digressions – du moins en apparence – et de sous-entendus. Cela ralentit clairement le rythme. Malgré tout, j'ai de mon côté trouvé que l'ensemble se tenait plutôt bien et que ma lecture, sauf pour quelques passages, était fluide. (La traduction est peut-être à blâmer; mon niveau d'anglais ne me permet pas de m'avancer. Toutefois, voici une petite anecdote : quand j'ai lu, perplexe, que Lyra allait prendre l'avion, ma vérification m'a montré qu'en version originale, elle prenait effectivement le train...)


Je ne peux finir sans évoquer les critiques sociales véhiculées par Pullman. On connait le combat contre l'autorité religieuse, au coeur du monde de Lyra depuis le tout début. Toutefois, avec cette nouvelle trilogie qui présente des religieux empreints d'une immense bienveillance, on sent ses attaques davantage tournées vers la tyrannie qu'exerce le Magisterium que vers les croyances religieuses personnelles. de plus, le livre se veut moins manichéen que ses prédécesseurs. Il y a les ultra-conservateurs, les fanatiques religieux, les scientifiques, les assoiffés de pouvoir, les défenseurs de la liberté, les rationalistes implacables, les rêveurs... Chaque groupe, souvent indistinctement défini, cherche à tirer son épingle du jeu dans un monde dynamique et multidimensionnel. Complexe, je disais? Et ce n'est pas tout. Pulman évoque plusieurs autres enjeux, tels les droits des migrants, le terrorisme, le féminisme, l'ostracisme, l'aide sociale. Il va un peu partout, s'enfarge peut-être par moments, mais reste crédible dans ses propos.


Somme toute, La communauté des esprits m'a été une lecture bien agréable qui m'a grandement impressionné. J'ai maintenant hâte de lire la finale, qui devrait être en directe continuité de ce tome. Vous vous ennuyez de Lyra et êtes prêt à une lecture plus ardue? Vous devriez apprécier!

Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2539
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Un chef-d'oeuvre !

Nous retrouvons Lyra, l'héroïne de la série "A la croisée des mondes" sept ans après. Mais le livre peut se lire séparément. Elle est maintenant une toute jeune femme.

Alors qu'elle pense que sa vie s'est enfin stabilisée, un meurtre auquel a assisté Pan va remettre en cause cette relative tranquillité et les plonger dans une double quête.

En réalité, il était temps car le nouveau directeur souhaite récupérer sa chambre et l'incite même à réfléchir à un départ définitif voire une entrée dans le monde du travail.

En même temps, les relations entre Lyra et Pan se dégradent. Un matin, sa martre disparaît en lui laissant un mot.

Comment vivre dans un monde où tout homme est censé être accompagné en permanence de son animal ? Quel chemin choisir ?

J'ai adoré cette lecture tant en raison de l'écriture que du récit lui-même.

Le lecteur suit en parallèle les événements du côté de Pan, de Lyra mais aussi de Malcom le héros du cycle précédent intitulé "La belle sauvage".

Les rebondissements sont nombreux même si le voyage est aussi introspectif.

Quelle part souhaitons-nous laisser à notre imagination ? Que voulons-nous faire de nos vies ? Comment rester ouverts aux rencontres ? Comment conscientiser nos choix de vie ?

Enfin l'ouvrage nous amène aussi à réfléchir sur la manipulation, les pouvoirs ou encore les migrations. Il peut être lu comme une allégorie des temps présents.

À lire absolument !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Avant de me lancer avec passion dans la rédaction de cette chronique, je souhaitais remercier chaudement Babelio et les Gallimard-Jeunesse de m'avoir permis de dévorer ce roman suite à l'opération Masse critique privilégiée. J'ai vraiment commencé l'année du bon pied grâce à vous! Merci beaucoup!


Que de bonheur que de retrouver Lyra et Pan dans cette nouvelle histoire! Philip Pullman ne nous laisse pourtant pas savourer ces retrouvailles très longtemps car nous entrons dans le vif du sujet dès les premières pages. Pas le temps de niaiser, il se passe quelque chose de grave à Oxford (et dans le monde!) et nos deux compères se retrouvent une fois de plus impliqués dans une affaire qui semble les dépasser. C'est une nouvelle quête qui s'annonce vers les déserts de Syrie et il y a comme un parfum de rose dans l'air… Autant dire que j'ai été mordue dès le début et qu'il m'a été très difficile de reposer le livre, ne serait-ce que pour manger ou dormir.

Chose agréable, nous retrouvons les personnages que nous avions découvert dans « La Belle Sauvage » dont Malcom et Alice qui n'ont cessé d'agir dans l'ombre pour le bien de Lyra mais à plus grande échelle également… Si je vous disais Oakeley Street, que me répondriez-vous? Eh bien vous l'apprendrez au cours de cette histoire qui en dévoile un peu plus sur ce groupe mystérieux ainsi que ses membres. Vous pensiez que les événements survenus durant la grande inondation n'auraient aucune conséquence? Eh bien détrompez-vous car tout est lié et de nombreuses surprises et révélations vous attendent. Etant donné que je m'étais fort attachée à Malcom et Asta, j'étais vraiment heureuse de les retrouver à l'âge adulte et de les suivre à nouveau.

J'en viens maintenant au coeur du roman, la relation entre les daemons et leurs humains. Dans ce tome, on apprend de nombreuses choses sur les daemons, ce que j'ai beaucoup aimé car c'était un des aspect de la trilogie originelle qui m'avait le plus interpellée. Combien de fois ne me suis-je pas demandée à quoi ressemblerait mon daemon et ce que ça devait faire d'en avoir un. J'ai véritablement eu le coeur brisé lorsque j'ai réalisé dés les premières pages que Pan et Lyra ne se supportaient plus. Ça m'a fait l'effet d'une gifle, un peu comme quand on réalise que notre personne modèle n'est en réalité pas parfaite. Au final, j'étais beaucoup plus investie dans leur quête pour se retrouver et leur évolution personnelle que par les magouilles du Magisterium, les secrets d'Oakley Street ou encore leur voyage à travers l'Europe et le Proche-Orient. Tout ce qui m'importait, c'était de voir Lyra et Pan se réconcilier, d'en savoir plus sur les daemons, leurs liens avec les humains et ce qui se cache derrière ces endroits où seuls les daemons ou les humains peuvent se rendre. Et vous savez quoi? Je n'ai pas eu toutes mes réponses, qui seront présentes (je l'espère) dans le troisième tome de la saga. Comment dire… J'ai TELLEMENT hâte! Vivement la suite!
Lien : https://cassyown.com/2022/01..
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Lorsque j'ai reçu cette invitation à lire le deuxième tome de la trilogie de la poussière à l'occasion de la masse critique privilégiée j'étais en joie ! Et je souhaiterais remercier babelio et Gallimard jeunesse pour l'envoi de ce livre. Les royaumes du Nord ont bercé mon enfance/adolescence et il s'agit pour moi d'une des meilleures (si ce n'est la meilleure) lecture jeunesse que j'ai lue. j'étais donc ravie de lire la suite !
J'avais déjà lu le tome 1 que j'avais apprécié sans le trouver incroyable, il s'agissait d'un prequel dans lequel Lyra était bébé et n'occupait pas le rôle central. Ici dans le tome 2 on la retrouve jeune adulte plusieurs années après la fin d'A la croisée des mondes.
Je ne vais pas passer par Quatre Chemins j'ai été hyper déçue voire triste de lire ce livre (sentiment difficile à expliquer!). Lyra est devenue un personnage exécrable s'accrochant tellement à la rationalité qu'elle perd par exemple son aptitude à déchiffrer l'aléthiomètre avec aisance. Elle est tellement perdue dans ce milieu d'érudition et de pédantisme qu'elle se dispute sans arrêt avec Pantalaimon qui lui reproche d'avoir perdu son imagination et d'avoir changé. Leur séparation physique survenue dans le tome 3 de la précédente trilogie a eu des conséquences très lourdes sur leur relation et c'est très triste de lire cela.
Outre ce changement de caractère chez Lyra ce qui m'a déplu c'est l'histoire en elle même. Dans les précédents livres de Pullman on suivait une épopée merveilleuse et effrayante avec des mondes imaginaires, des couteaux qui ouvraient des portes vers d'autres mondes, des ours rois… Et ici ce n'est qu'une vulgaire enquête sur des roses d'Asie centrales sur fond de fantastique. S'ajoutent à ça un amour moralement discutable (je n'en dis pas plus par peur de spoil).
Bref je pense que j'en attendais trop d'une suite de la trilogie qui avait émerveillé mes nuits de pré ado et que j'ai été simplement déçue. Je laisse quand même 3 étoiles car la plume de Pullman est toujours aussi agréable à lire :)
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J'ai découvert après avoir terminé ma lecture que ce tome était assez critiqué, pour plusieurs raisons. Mais il me semble qu'il n'est pas juste de plaquer sur cette oeuvre littéraire et sur ce monde imaginaire les préoccupations politiques et sociétales actuelles.
Pour ma part j'ai apprécié ma lecture. Effectivement cette seconde trilogie s'adresse résolument à un public plus adulte que la précédente. Il est dur par certains aspects, et d'un assez haut niveau philosophique.
Effectivement j'ai été assez sceptique face aux sentiments de Malcolm dans ce tome, mais je ne suis pas certaine de savoir encore où l'auteur veut nous emmener, je réserve mon jugement pour le prochain tome.
La Lyra de ce roman est effacée, bien loin de la fillette flamboyante que nous avions quittée. Elle ne sait plus qui elle est et son personnage est guidé par la peur. Cela justifie pour moi l'ensemble de son comportement, ainsi que les outrages qu'elle accepte de subir dans sa quête.
C'est donc un tome assez crispant, plein de tensions à plusieurs niveaux, mais on se laisse emporter et la fin nous laisse en plein suspense, nous laissant sur le désir que le tome 3 paraisse prochainement...
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On s'attend à une suite de la Belle sauvage, où Lyra était bébé tandis qu'elle était une enfant dans la première trilogie mais elle a vingt ans et est plus ou moins virée du lieu qui l'a recueilli (changement de direction). Elle est en plein doute à la suite de ses lectures qui énervent son daemon (une martre); ce dernier après de nombreuses disputes s'en va et Lyra va vivre bien des aventures désagréables au cours des voyages qu'elle entreprend pour le retrouver. le livre s'arrête brutalement, il faudra attendre le 3!
Une étrange histoire d'essence de rose, une dictature...
Un livre sombre et pessimiste; pour une fois je crois que ça ne peut pas se lire indépendamment des autres sinon, on ne s'y retrouve pas dans les personnages.
Comme toujours Pullman m'a entrainée dans son univers.
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Second volet de la trilogie de la poussière. le 1er tome était la préquelle des royaumes du nord, celui-ci se passe 20 ans après, un vrai bond dans le temps qui m'a surprise. le 1er tiers passé, les longueurs se sont installées, l'histoire est davantage centrée sur l'évolution de la relation entre Lyra et son Daemon. le périple qu'entreprend la jeune femme s'apparente à une introspection et j'ai été moins charmée par ce tome, j'avais hâte de le lire mais il ne m'a pas convaincue. J'avais surtout envie d'action et je suis restée sur ma faim. Pas certaine de lire le 3ème tome.
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À la Croisée des Mondes sont parmi les livres les plus marquants de me vie. Qui ont formé l'adulte que je suis devenu.

Quand La Belle Sauvage est sorti, j'étais excité et inquiet de savoir que Pullman retournait à cet univers du important pour moi. J'ai trouvé que c'était une réussite, et ça m'a soulagé. J'avais hâte de mettre la main sur La Communauté des Esprits.

Finalement... Non. Ce livre a un PAQUET de problèmes que j'aimerais citer.

1- Sa longueur. Plus de 700 pages. Ce n'est pas grave en soi. Sauf qu'ici, deux chapitres sur trois sont des péripéties qui sortent de nulle part et n'ont aucun impact sur l'intrigue. En plus, aucun arc narratif n'est terminé à la fin du livre. L'histoire, c'est Lyra qui part du point A opour se rendre au point B. le livre termine sur un cliffhanger juste avant qu'elle arrive au point B.

2- La narration. Pullman est un ardent défenseur de la narration omnisciente dont il déplore le déclin dans son recueil d'essais Deamon Voices. Pourtant ici, il cumule les "gaffes" (à mon opinion). On a droit à pleins des passages un peu idiots, du genre Lyra (une femme hétérosexuelle) qui est déprimée, seule à l'autre bout du monde. Elle repense aux gens qui lui sont chers. Et le livre de nous dire : "Lyra pensa à Alice à la poitrine généreuse." Uh?

3- Lyra. Parlons-en. La narration nous la décrit souvent d'une façon telle qu'on croirait que Pullman écrivait avec une main dans le pantalon. Par exemple, un passage absurde où elle craint pour sa vie et tente de se faire discrète. La narration nous explique qu'elle n'aime pas se faire discrète parce qu'elle aime tellement se faire siffler par des inconnus dans la rue.

4- Malcom. J'ai adoré jeune Malcom dans La Belle Sauvage. Ici, il est maintenant un vieux prof d'Oxford un peu bedonnant. Pas mal comme Pullman en fait. Et plus le livre avance, et plus le self-insert devient évident. Malcom sait tout, a réponse à tout. Ne fait jamais d'erreur. Se tire de toutes les situations. Il est le plus habile et le plus intelligent et chaque personnage ne pense que du bien de lui.



7- Orientalisme. Tous les clichés exotiques sont là, parsemés d'élément de djihadisme contemporain dans un mélange malheureux. Je ne me mettrai même pas à les énumérer. (Le roman se rend jusqu'à Alep en passant par Constantinople.)

8- Thématique. L'une des originalités d'À La Croisée des Mondes est de mettre l'emphase sur l'importance de la rationalité chez les enfants. On est tellement bombardés de trucs jeunesse qui insistent sur l'imagination et l'innocence des enfants que Pullman offrait un contrepied rafraîchissant. Il revient là dessus ici pour... défendre l'inverse, comme un mea culpa. Lyra est trop centrée sur la raison et aurait dû se concentrer sur son imagination, nous dit le livre. Pullman a toujours parsemé ses récits de dialogues socratiques qui débattent avec profondeur de philosophie, de métaphysique et de théologie. C'est un autre truc qui le démarque des autres livres jeunesse qui veulent tenir les enfants par la main. Ici, ces dialogues sont présents. Mais ils opposent pour la plupart la raison, qui dit que les deamons n'existent pas, et spiritualité, qui dit qu'ils existent. le point de vue logique, empirique, qui dirait : Hm, scientifiquement.... les deamons existent, regardez, en voilà un!" N'a même pas droit de cité. 🤷

Voilà. Ma grosse déception de l'année.
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Alerte gros coup de gueule ! Ce livre de ne devrais pas être vendu dans un rayon jeunesse : violence gratuite, insultes, viol banalisé, et discours haineux. Il est intolérable de voir ce genre d'ouvrage entre les mains d'enfants...

Je ne comprends pas ce qui s'est passé dans la tête de Pullman pour les deux dernier ouvrages qu'il a publié, parce que dans le premier ouvrage, on a le droit à une scène de viol pas très explicite, par contre dans celui-ci, c'est sanglant, immoral et surtout classé sans suite, ni vengeance. Les "Allez-vous faire fouttres" sont aussi permis du coup, et les passages a tabac sans raison sur mineur tant qu'on y est. Si je peux aussi rajouter les rapports de force entre classe sociale, la haine de gens differant, la mauvaise utilisation du port du voile pour les femmes vis à vis des hommes... Et beaucoup trop de sous-entendus religieux... Y a rien qui va quoi.

Même l'histoire n'est pas terrible pour les enfants, il y a trop de politiques, trop de complots d'état, rien qui ne fasse rêver la vie d'un minot en le lisant, je l'ai trouvé limite compliqué.
Si on rajoute la dégradation, de la relation entre lyra et pantalemon c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, alors que le concept d'avoir un animal comme notre moitié est absolument génial, ici tout ce brise... Hello le retour à la dure réalité, même les amis imaginaires se font la male... J'ai juste eu l'impression de me retrouver seule au monde.

Et cette fin WTF, sans spoil je ne sais pas ce que pullman a fumé pour en arriver là mais c'était sûrement de la bonne came ahah Il était pour moi un auteur fantastique, mais avec ça il a perdu sa place sur le podium.
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C'est avec grand plaisir que je me suis replongée dans la saga "A la croisée des mondes" et ceci a été possible grâce à la masse critique privilégiée organisée par Babelio que je remercie chaleureusement.
Afin de me ré imprégner au mieux de cette saga incroyable, j'ai tenu à relire en intégralité la trilogie " A la croisée des mondes" lue lorsque j'étais adolescente ainsi que le premier volet de "La trilogie de la poussière" qui trônait au dessus de ma Pal depuis quelques temps.
Lyra a désormais une vingtaine d'année et elle étudie au collège Sainte -Sophia qui est une école prestigieuse. Comme a son habitude, l'héroïne s'y intègre parfaitement et les expériences vécues par le passé l'y aide fortement .
Cependant, sa relation avec son deamon Pantalaimon n'est plus la même et ils peinent à se comprendre et à communiquer comme auparavant. Ce changement à commencer à s'opérer lorsque dix ans plus tôt, Lyra a du faire un terrible choix en abandonnant Pantalaimon sur la rive menant aux pays des morts. Cet abandon temporaire a ébranlé leur relation qui est devenu plus complexe. Un soir, alors que Pantalaimon se promène seul afin d'éviter une énième querelle avec Lyra, il assiste au meurtre d'un homme qui détient un terrible secret. Avant de mourir dans un dernier râle, ce dernier remet au deamon un portefeuille. Commence alors pour Lyra et Pantalaimon un périlleux voyage où la mystérieuse Poussière est de retour. Celui-ci, les mènera bien au delà de lieux familiers et leurs pas les entraîneront jusqu'en Asie Centrale où le danger rôde.
Je me suis laissée entraînée de bonne grâce par le style inimitable de Philip Pullman qui arrive à nous captiver avec son nouveau roman. de plus, on retrouve volontiers Lyra et Pantalaimon qui ont bien mûrit et bien que leur aventure dans le grand Nord semble loin elle a contribué à faire d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui .
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