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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La « pieuvre ». La mala vita. La mafia de l'intérieur, une famille presque comme les autres. Fonctionnement, structure, combats. direction, hommes de main, les caporegime, Consigliere.

Vocabulaire fleuri et jargon du milieu. Ambiance, phrases inoubliables, oeuvre complète et riche, comédie humaine moderne, hypocrisie et ambition, psychologie de personnages familiers, compréhensibles, ton neutre sans apologie, personnages iconiques au-dessus de la mêlée à la fois génie du crime et grand-père protecteur.

Allégorie du capitalisme triomphant, soif inextinguible de réussite, essor puis succession. Trois possibilités incarnées par trois fils différents…

Pouvoir, rapport de force, femmes faire-valoir, violence qui fascine et révulse.

Chef d'oeuvre


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This novel talk about a mafia family on New York, the Corleone. During the history we follow the life of some people of the family, Vito Don Corleone, who is the Godfather of the family, and the principal character, Michael Corleone, the son of the Don who want not to follow his family criminal business. We know more about the family's life during the novel, moreover about Micheal and his wife's life. We see Michael who, after seeing his family attacked by an opposing family, the Sollozo, takes over about his father's business and, when his brother was shouted by the Sollozo Family, he has choosen to left his wife in favor of his family.
I really liked this book, I think that it is very good explain and not to hard to understand and that's perfect to start to read books in English. This novel is also so interesting that you can not put it down. I very recommend this book because it is very interesting and easy to follow, books like that are very difficult to find and I am happy to find it. (Erwann)
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J'ai adoré ce livre ! N'ayant pas vu l'adaptation cinématographique, je me lançais quelque peu dans l'inconnu même si l'image du Parrain est très liée au film, même sans l'avoir vu. J'ai beaucoup aimé. J'ai trouvé la plume de l'auteur simple et efficace, au service de l'intrigue. Les événements s'enchaînent, rendant la lecture dynamique et difficile à lâcher. Je recommande totalement
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Je ne me lasse pas de regarder le Parrain 1, certainement à cause de la performance prodigieuse des acteurs, de la mise en scène fantastique de Coppola, du phénoménal et inoubliable Marlon Brando, grimé à merveille, mais il me semble que ce qui m'y fait revenir aussi souvent c'est cette écriture épique, littéraire, haletante de Mario Puzo.

Oui je ne me lasse pas de revoir cette scène en particulier, alors que la guerre des gangs est relancée à New York, sous l'impulsion du fils Corleone ( Al Pacino) qui entend dans un élan tragique régler tous les comptes de la famille, le Parrain se sent vivre ses derniers jours, voire ses dernières heures. Il ne s'est jamais remis du chapelet de balles qu'il a reçu dans le thorax au cours d'un guet apens tendu par un des gangs rivaux qui dirigent la mafia new yorkaise. le Parrain explique à son fils qui prend la relève qu'on viendra lui demander une entrevue avec Barzini, autre baron de la mafia, sous la protection d'un de ses proches : "Celui qui viendra te demander cette entrevue, c'est lui le traître" ! ...

Pour une fois que de grands artistes, littéraire ou cinéaste, scénariste ou acteurs réunis à un tel niveau de rareté absolue parlent si bien de la famille que la doxa veut à tout prix lui coller une étiquette morale, de bon aloi, rempart contre les vilenies du monde, en mode sauveteur contre le monde étranger dès qu'on sort de la maison, eh ben oui la famille c'est aussi le Maître de Ballantree, et ici bien évidemment le Parrain, écrits de main de Maître. Je ne dirai pas comme wikipédia que la famille Corleone est amorale, non ce qu'il faut pour en faire une vérité immorale, un peu plus souvent qu'on ne le pense. Ce n'est pas pour rien qu'on retrouve en épigraphe le mot De Balzac : "Derrière chaque grande famille, il y a un crime". Je ne mettrais pas ma main à couper en tout cas pour dire si c'est mieux derrière le rideau familial. J'en suis même à chérir, à jalouser partout où ça se passe bien, où chacun s'en va dans l'ordre, le devoir accompli, mais ce sont bien souvent des révélations tardives d'un angélisme sur lequel il convient de s'attarder et non l'inverse. Il faut démystifier tout ça, donner un coup de pied dans la fourmillière des choses convenues et de la moralité où se tissent en fait tous les drames !..
Balzac était un oeil de lynx, il est juste dommage qu'il ait laissé sur le bas côté de la route le peuple sans quoi il fût qualifié immanquablement de Maître au rang mondial

Dans le livre à succès de Mario Puzo duquel est tiré le film éponyme qui signe là aussi le scénario ..
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Au nom de la famille on pense pouvoir justifier de nombreux actes, mais jusqu'où accepte-t-on d'aller pour les siens ? Les liens familiaux sont décrétés comme importants, comme une évidence qui découle de la biologie, mais rien ne l'explique jamais. Mettre les siens à l'abri semble instinctif mais nuire aux autres pour cela impose le débat...
Bonne lecture...
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Il est souvent compliqué de naviguer entre une oeuvre originelle et son adaptation sur un autre support. Pour moi, le Parrain, c'est d'abord la trilogie cinématographique que j'ai vu et revu pas mal de fois, avec toujours ce même appétit et cette même déférence pour la réalisation de Francis Ford Coppola et la direction d'acteur aux petits oignons. Forcément, au moment d'ouvrir le livre de Mario Puzo, cela influe déjà sur mon jugement à venir.

Mais en fermant le livre, je n'ai fait qu'acquérir encore un peu plus de respect pour la transposition cinématographique, quasiment littérale, réalisée par Francis Ford Coppola. Pour deux médiums si différents, réaliser un tel tour de force est inouï. Cela est du en grande partie au talent du réalisateur et de son équipe, mais également à ce fait étonnant : le livre de Mario Puzo est en lui-même proche du langage cinématographique qu'utilisera Coppola.

Inutile ici de s'attarder sur le scénario d'une fresque, d'une saga que vous avez déjà vu et/ou lu ou que vous devriez filer lire et voir avant toute chose si ce n'est pas le cas. Pour celles et ceux qui se sont uniquement attardés sur les adaptations cinématographiques, sachez que la construction est un peu différente, que la transposition est sidérante de fidélité : je pense notamment à la scène du mariage. On s'attarde sur des personnages peu en vue dans les films : Johnny Fontane et surtout son acolyte Nino Valenti. Quelques "pions" du film on droit à quelques pages pour les présenter. Tom Hagen, pièce maîtresse du dispositif De La Famille et bien représenté à l'écran est ici - pour mon plus grand plaisir - encore plus présent.

Dans le roman, la violence est plus sourde, plus crue, plus machiste aussi. Ce qui transpirait déjà dans les films est plus clair ici. Ce n'est ni mieux, ni moins bien. C'est simplement que la littérature est plus à même de retranscrire crument ce genre de choses que le format cinématographique.

En fin de compte, je voulais juste écrire mon ressenti sur ce double tour de force : que deux oeuvres, dont une issue d'un moule originel, soient aussi puissantes et aussi bien façonnées est une chose extrêmement rare. Réussir son coup une fois est déjà incroyable en soi, alors deux ! ... on ne se rend que difficilement compte de l'incroyable défi que cela représente, tant le livre (et le ou les films, vous l'aurez compris) sont des monuments dans leur genre. En résumé, je vous conseille vigoureusement la lecture du Parrain de Mario Puzo. Si vous ne les avez pas encore vus, le premier film de Coppola et le deuxième sont également des "must-see", considérés comme des grands classiques du cinéma du Nouveau Hollywood. le troisième moins, mais ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin, non ?
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Que dire... Je ne vais trop m'étendre sur l'intrigue et ma critique ne sera pas bien longue... Tout le monde connait le Parrain, non ? Si on n'a pas lu le roman, on a sans doute vu le film de Coppola... Et si on ne l'a pas vu, il y a tellement d'allusions, dans la culture populaire, à ce monument de la littérature et du cinéma qu'on passe difficilement à côté...

Le film, je le connais par coeur, c'est un classique que nous regardons assez régulièrement à la maison. Je ne voyais donc pas tout à fait l'utilité de lire le livre. Et puis j'avais peur de m'ennuyer, puisque je connais bien l'intrigue, ou de ne pas parvenir à m'imaginer les personnages déjà tellement bien campés par le casting du film. Et puis, j'ai souvent été déçue par des adaptations cinématographiques a priori excellentes après avoir lu le roman : trop de différences, de libertés prises... J'avais des craintes que ce soit le cas ici aussi... Ce ne fût point le cas.

Le roman de Mario Puzo est excellent et l'adaptation de Coppola fait honneur aux lettres de l'auteur (normal puisqu'il a participé à la rédaction du scénario). Certains passages du film s'expliquent encore mieux une fois le roman dans les mains, de nombreux détails permettant encore mieux de tisser les liens entre les personnages et les faits. le style de Mario Puzo est très vif, visuel, dynamique, très moderne pour un roman qui a tout de même été écrit il y a plus de 50 ans. L'auteur décrit à merveille le microcosme mafieux, les liens entre les membres De La Famille, les luttes d'influence entre les clans. La Famille Corléone est certes fictive mais le fond réaliste et historique (les Cinq Familles, Hell's Kitchen, la Cosa Nostra...) est bien là et l'auteur parvient à faire coexister fiction et réalité avec habileté. le narrateur pose parfois un regard cynique sur certains personnages et certains faits mais il le fait avec beaucoup de bienveillance, il ne juge pas. Il relate des "faits", peint un portrait d'une organisation qui a chapeauté la société new-yorkaise d'avant et d'après guerre et qu'il connait puisqu'il a lui-même des racines ancrées dans cette société. Il maîtrise son sujet et en fait un roman facile à lire, plein de suspens, même si on connait déjà l'intrigue.

Un roman qui se lit d'une seule traite et qui, une fois refermé, donne envie de revoir encore une fois Marlon Brando et Al Pacino à l'écran.
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Le livre qui a inspire le film mythique à lire et relire sans moderation un classique intemporel de livre policier !
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Un classique incontournable à avoir dans sa bibliothèque.
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Le Parrain : la combinaison parfaite entre le livre et les films

Le livre le Parrain ne peut être compris que lorsque l'on s'intéresse à Mario Puzo. En combinant la trilogie cinématographique le Parrain de Francis Ford Coppola, on ajoute une analyse plus intéressante à la lecture du livre, à Mario Puzo (scénariste des Parrains) et à la culture sicilienne.

Lire le livre, après avoir vu les films me semble avoir été finalement un choix judicieux. En effet, le livre est dense et réunit de nombreux petits détails qui peuvent sembler, à l'instant, insignifiants à la mémoire. Cependant, ils apparaissent dans les 3 films et n'y sont pas expliqués.

Ces détails prennent, ainsi, une importance plus grande lors de la lecture (termes en italien et mafiosos, réflexion et agissements de tel ou tel personnage…).

Je vous invite à découvrir mon article détaillé sur le livre et les films le Parrain de Mario Puzo et de Francis Ford Coppola :
Des films.... : une trilogie dont des éléments manqués, La Sicile et les livres de Puzo pour mieux comprendre le Parrain
... Au livre le Parrain : L'inspiration de Mario Puzo : l'Italie et les Borgia, le Livre le Parrain et Mentionné dans le film mais non dans le livre : Les Borgia

Belle lecture
Lien : http://auria.fr/le-parrain-l..
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