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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman sur la vie de la famille Borgia. Quant à savoir si le roman colle à la réalité historique je ne peux en juger n'étant pas historien ni même féru d'histoire de la Renaissance. Par contre en faisant un peu de recherche sur internet je me rends compte que l'histoire de cette famille célèbre est assez riche en événements dramatiques sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter beaucoup.

Au fil de ma lecture j'ai eu l'impression que l'histoire des Borgia pourrait faire beaucoup plus que les 400 pages que Mario Puzzo y a consacrées. le personnage de Geoffroi n'y est pas assez présent à mon goût, il me semble qu'il aurait eu droit à plus d'explications et d'approfondissement.Autre constatation, le livre est construit à peu près de la même façon que son best seller le Parrain: scènes familiales suivies d'un meurtre ou d'un exploit guerrier le tout à répétition. Ces deux observations faites, cela ne m'a pas empêché d'apprécier le roman
Dans la locution roman historique il y a le mot roman il ne faut pas l'oublier.
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Ce livre vous apprend tout ce que vous voulez savoir sur les Borgia, sans vous ennuyer.
Une peinture vivante de l'Europe du Sud à la fin du 15 ième siècle et au début du 16 ième siècle. J'avais un a priori défavorable sur cet auteur à succès. Et bien comme tous les a priori il était infondé.
Un livre que je recommande.
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L'auteur, célebre par ses romans sur la mafia italo-américaine efficacement transposés au cinéma, réinvente les Borgia dans le souci apparent de les réhabiliter et nous sert un psychodrame a la réputation, a mon avis, tres surfaite. La lecture en est facile et meme agréable si l'on aime a s'identifier avec un César Borgia représenté en héros macho au romantisme sombre et torturé, ou avec une Lucrece Borgia représentée en héroine sympathique au romantisme tragique. Selon l'auteur (voir la postface du roman), "Lucrèce était une bonne fille" et "César était un patriote qui voulait être un héros" alors que "Alexandre (était) un père aimant, un vrai chef de famille." Une déclaration de l'auteur (voir la postface du roman) a propos de son désir d'écrire un roman sur les Borgia donne a réfléchir sur ce qu'il a voulu mettre dans ce roman: "Si seulement je pouvais écrire sur eux un livre qui me rapporte énormément d'argent."... 


L'un des axes historiquement faussés de ce roman prétendument historique est l'amour-passion réciproque gratuitement supposée par l'auteur - Victor Hugo l'avait aussi fait - a César Borgia et sa soeur Lucrece ainsi que la souffrance tout aussi supposée de César lorsque sa soeur devient amoureuse de son deuxieme mari. La brutalité et la cruauté de César se retrouvent donc justifiées par son coeur brisé. Quant a Rodrigo Borgia, le pape Alexandre VI, il nous est présenté comme un gros nounours hédoniste adorant ses enfants et soucieux de calmer sa conscience en prétendant par ses crimes donner a l'Église les moyens de "sauver le plus possible d'ames". Seule la personnalité de Lucrece Borgia se rapproche de ce que l'on croit savoir de la véritable Lucrece, celle-ci paraissant avoir eu la capacité a l'empathie qui manquait a son pere et ses freres.


Le roman devient a mon avis franchement mauvais dans sa derniere partie, écrite apres la mort de Mario Puzo par une amie - Carol Gino - que celui-ci considérait comme son disciple. Il n'y est pratiquement plus question que de César Borgia dont la personnalité se retrouve totalement changée par rapport a celle que lui a conférée Puzo: d'un personnage torturé par son amour incestueux, brutal et imbu de sa personne, Gino fabrique un César devenu tout soudain débordant d'amour et de naiveté. Il est a remarquer que les éditeurs, pour raison de marketing probablement, s'abstiennent malheureusement de préciser sur leurs couvertures que le roman est un (mauvais) hybride de deux auteurs successifs.



En somme, ce roman "historique", concocté en une vingtaine d'années entre l'écriture de best-sellers sur le moule lucratif du "Le Parrain", non-seulement trahit ce que l'on sait de la réalité historique mais est également un bricolage de deux parties juxtaposées écrites par deux auteurs successifs ayant chacun une vision différente. Cela donne une saga boiteuse mais tres photogénique et les auteurs de la série TV franco-allemande sortie en 2011 ne s'y sont pas trompés en y puisant généreusement leur inspiration.
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Un superbe livre sur la saga des Borgia qui ravira ceux qui comme moi ont eu l'occasion de suivre la serie televisée notamment sur canal plus et qui retrouveront avec plaisir leurs personnages favoris ! Les autres decouvriront la vie de cette famille mythique et les arcanes du pouvoir papal de l'époque
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1492, le cardinal Rodrigo Borgia est élu pape.
Les borgias sont cruels et ont des moeurs dissolues.

Il est père de 4 enfants, a des maîtresses, une cour, des saltimbanques, aime boire, manger, s'amuser et en profite au maximum.
Il ruse, trafique, fait des alliances mais toujours pour avoir plus de pouvoir, de terres et de richesses.
Ses enfants sont des pions dans ses mains, il les avance sur son échiquier de gloire.
Se méfier, se venger, leur vie n'est faite que de meurtres, de mariages arrangés, d'intrigues et trahisons.

C'est passionnant,
Belle immersion dans le 15ème siècle, dans le Vatican. Je n'imaginais pas à quel point les papes étaient puissants.
Quelques clins d'oeil aux artistes de l'époque : Michel Ange et Léonard de Vinci.


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Roman historique très agréable à lire, centré sur le pape Alexandre VI Borgia et sa fameuse progéniture !
L'histoire est condensée et la fin peut-être un peu trop rapide. Pas trop d'érudition mais peut-être pas assez de dates. Il est difficile de se repérer chronologiquement : entre deux chapitres, une année ou un mois passent ? Difficile à savoir.
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Certains seront sans doute surpris par ma note, après ce que j'en avais dit sur le forum des trolls.

Il est vrai que le départ est difficile. Il y a énormément de personnages (historiques, donc on ne peut pas s'en passer), le style est assez "distant", la narration se perd un peu entre tous les personnages, on a vraiment du mal à resituer tout le monde. Enfin moi j'ai eu du mal.

En plus, l'enfance des enfants de Venozza (c'est à dire les enfants reconnus par Rodrigo Borgia une fois devenu le pape Alexandre VI), César (Cesare), Juan (Giovanni), Lucrèce (Lucrezia) et Geoffroi (Joffre)) et l'ascension de Rodrigo sont assez rapidement évoqués, et plus ou moins "perdus" au milieu de l'évocation du contexte politique autour de Rodrigo Borgia. Les liens sont survolés, même si l'auteur insiste sur le fait que le père veut faire en sorte que la fratrie soit soudée autour de lui pour faire un clan solide, qui puisse faire face.

C'est dommage parce que du coup, on peine à s'attacher à la famille, et aux différents protagonistes. Par contre, j'ai eu l'impression d'une assez profonde "véracité" dans le récit, même si tout dans les relations familiales Borgia est inventé par l'auteur, sans aucun doute.

Il m'a fallu une bonne centaine de pages pour passer le cap de la "familiarité" avec tous les protagonistes. C'est à dire pour ne plus me demander "qui est qui" à chaque page. Oui ça a été un peu long. En fait je croyais connaître cette histoire, mais je ne la connaissais que de très loin, je ne me doutais pas qu'il y avait tant de gens "impliqués", même en ayant joué aux Assassin's creed les concernant (mais on est surtout côté Médicis dans le jeu, donc bon, normal aussi)...

Donc passé le cap de la centaine de pages, là j'ai commencé à m'attacher à l'histoire. Parce que c'est quand même fichtrement passionnant !
J'ai beaucoup aimé parce que ça réhabilite un peu les Borgia, dans le contexte de l'époque. En fait, cette histoire d'Italie, c'est de la fantasy. Sans fantasy. Côté complexité politique, complots, personnages retors, amours contrariées,alliances, traîtrises, assassins, et autres ressorts de suspens et d'action en continu, c'est intense ! Il manque juste de la magie. Quoique... La mystérieuse "Noni", vieille herboriste, fait parfaitement l'affaire, dans ce bouquin !

Et pour la petite histoire, j'ignorais que le frère cadet de Lucrèce et César s'appellait Geoffroi (en français), Joffre en italien. Et avait épousé une Sancia Ferrante d'Aragon, fille du roi de Naples (parce que oui, le roi de Naples, c'était Ferdinand Ferrante d'Aragon, va comprendre Alexandre (VI, mouahaha !)). Cela ne vous rappelle rien ? 😜

Le talent de Mario Puzo consiste à nous livrer les pensées de son narrateur du moment, (Rodrigo, César, Lucrèce, Juan, Geoffroi). Mais tout cela évolue au fur et à mesure qu'on avance dans le livre. du coup la psychologie des personnages, si succincte au début du livre, s'étoffe, s'amplifie, s'approfondit au fur et à mesure qu'on avance dans le livre, que les protagonistes gagnent en expérience et en maturité.
Rodrigo nous apparait ainsi comme si on le voyait à travers les yeux de ses enfants. Et au fur et à mesure qu'ils grandissent, les illusions tombent, les personnages se dévoilent, Rodrigo devient plus "réel", et plus ambiguë qu'au début du livre.
César est le plus intéressant, de mon point de vue. Intelligent et "sous utilisé", c'est un personnage torturé fascinant.

En fait, j'ai cru au départ que ce livre n'était pas bien écrit, c'était une erreur. Il est fabuleusement bien écrit, car, comme lors d'un travail psychologique, les "pelures de l'oignon" tombent les unes après les autres et les yeux se dessillent, la vérité se fait jour, peu à peu. C'est d'autant plus intéressant que, comme je disais, ça me semble être assez réaliste "historiquement" parlant.

Bref, après un départ difficile, je suis vraiment enthousiaste à la fin. Un très bon bouquin pour une famille certes criminelle, mais bon, ni plus ni moins que toutes les familles au pouvoir et qui veulent y rester, et qui, sans doute, se mentent autant sur leurs motivations que les Borgia dans ce roman. Y compris de nos jours.
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Le sang des Borgia est un roman historique qui retrace l'histoire de cette célèbre famille italienne à la réputation sanglante. de l'ascension au pontificat de Rodrigo, dit Alexandre VI, à la chute de Cesare, le Valentinois, c'est une véritable fresque que nous offre Mario Puzo.

Sans être incollable sur cette période de la Renaissance, les faits rapportés par l'auteur m'ont paru sensiblement exacts, ce qui est un très bon point à côté d'autres oeuvres (je pense notamment à la série télévisée) qui prennent parfois des libertés plus ou moins importantes avec L Histoire.

L'autre qualité qu'il faut mettre au crédit du romancier, c'est son objectivité. Après avoir lu Les Borgia d'Alexandre Dumas, où ce dernier avait clairement un parti pris contre eux, il est bon de lire un récit qui ne les dépeint pas nécessairement comme des monstres, même s'ils n'étaient pas exempts de défauts.

Passons à présent aux côtés négatifs, à commencer par le style. La plume est agréable et se lit facilement, mais la façon dont l'histoire est contée est beaucoup moins plaisante. Elle tient davantage du documentaire que du roman, car elle se concentre davantage sur les évènements marquants de la vie des Borgia, sans trop développer le reste.

Tout s'enchaîne très vite, avec parfois des va-et-vient dans la chronologie qui m'ont brièvement perdue. Certains éléments semblent aussi tomber comme un cheveu sur la soupe, des personnages sont mentionnés et disparaissent pendant plusieurs dizaines de pages, avant de réapparaître brusquement...

Si j'ai apprécié la part belle faite à Geoffroi, trop souvent négligé, je n'en dirais pas autant de Michelotto. En plus d'être assez en retrait dans cette oeuvre, il semble essentiellement à la solde du pape, alors qu'il est plus généralement présenté comme le bras droit de Cesare.

Je terminerai sur les prénoms. La plupart sont en italien, comme il convient, or Cesare et Lucrezia sont tous deux nommés à la française (César et Lucrèce). C'est assez déroutant, et surtout cela jure avec le reste.

En conclusion, le sang des Borgia est le livre idéal si vous souhaitez en apprendre davantage à leur sujet, mais ne vous attendez pas à une histoire très romanesque. Elle aurait sûrement gagné à être plus développée, peut-être en plusieurs tomes, un peu à la manière du manière du manga Cesare de Fuyumi Soryo.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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J'ai trouvé le sang des Borgia passionnant de bout en bout. La famille Borgia a une réputation sulfureuse et c'est sur cela que joue l'auteur.

Il nous dépeint une famille dont tous les membres méritent de brûler dans les flammes de l'Enfer. Tous sont diaboliques et malsains. Impossible de s'attacher à ces personnages infects.
Et pourtant leur destin m'a fascinée et tenue en haleine. Ce bouquin se lit comme un polar.

Il est vrai que l'auteur prend des libertés avec la vérité historique (si tant est qu'il puisse y avoir une seule vérité historique) mais franchement je m'en fiche tant je me suis régalée.
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La vie des Borgia est vraiment digne d'un roman! C'est passionnant, on ne s'ennuie pas! Cependant, j'ai trouvé que ce livre tenait trop de la chronique, les événements s'enchainent trop vite pour qu'on puisse vraiment rentrer dans l'ambiance, j'ai eu l'impression de survoler l'histoire par moments, sans m'attacher aux personnages.
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