Désirable

Appâté par le nom de l'auteur, j'ai eu envie de découvrir la littérature de Yann Queffélec. Eh bien, j'ai été déçu. J'espère que ce livre n'est pas représentatif de son oeuvre, car j'ai eu du mal à voir où il voulait en venir avec son protagoniste beau gosse, looser et coureur de jupons.
Le ton de la narration est volontairement décalé, sans doute pour nous permettre de nous glisser dans la peau de ce paumé de Nividic... Mais, malgré l'envie de poursuivre la lecture, j'ai décroché après soixante pages. Et la lecture en diagonale de la suite ne m'a pas donné envie de continuer...

Un roman avec de l'allant et des personnages vrais avec des émotions que le lectuer peut ressentir...le couple y très sérieusement traitée...le temps, l'ennui et la perte sont les ingredients de cette presque auto destruction des personnages...un homme qui déchante de la vie et forcément une épouse rabrouée donc une maitresse dans les parages, un classique très enjouée, très bien enrobée avec des ficelles d'une finesse teintée de légerté...l'auteur arrive à faire grandir le lecteur aux côtés de ces personnages en offrant leur fragilité sur l'autel de la liberté des moeurs...

C'est l'histoire d'un couple qui se déchire. On comprend au fur et mesure des chapitres construits en alternant les personnages et les époques, comment ce couple en est arrivé à une telle haine l'un envers l'autre, à en aller jusqu'au dégoût de l'un pour l'autre. le couple n'a pas survécu à la perte de leur enfant.
Ce roman est déstabilisant, déroutant. Il m'a touchée cependant, bousculée, émue aussi d'où les 4 étoiles.

Grosse déception à la lecture de « Désirable » de Yann Queffélec. J'ai beaucoup de mal à imaginer qu'il s'agit de l'auteur du magnifique « Les Noces barbares » qui a écrit cette histoire assommante, peuplée de personnages plus improbables les uns que les autres.
Comme Yann Queffélec fait partie des auteurs que j'admire et que j'ai habituellement toujours plaisir à retrouver, j'imaginais, au vu des nombreuses critiques négatives émises sur Babelio à l'égard de ce livre, que j'allais pouvoir prendre le contre-pied de celles-ci et déclarer mon emballement pour le récit.
À tort ! Il faut me rendre à l'évidence et rejoindre le clan des déçus ; à mes yeux également, ce roman n'est pas une réussite.
Ma désillusion est grande.

Et pourtant cela commençait bien, le narrateur était un petit enfant.... Et puis, et puis c'est l'histoire d'un couple qui se déchire, d'un homme qui se cherche.
Le tout est bien écrit, mais pas passionnant. le pari aurait été que ce soit l'enfant qui raconte le spectacle de ses parents.

j'avais déjà lu des oeuvres de cet auteur, j'en avais un bon souvenir, mais "Désirable" est un roman auquel je n'ai pas du tout accroché. L'écriture, le style, l'histoire : rien n'a capté mon attention , j'ai tenté de persévérer espérant toujours que la suite serait plus intéressante, mais je n'ai éprouvé que de la déception.

J'ai persévéré jusqu'à la page 100 environ , puis j'ai rendu le livre à la bibliothèque... Je n'ai pas accroché , ni au style, ni à l'histoire.

Je suis un peu déroutée par ce livre
Je vais poursuivre la lecture

Ce livre peut surprendre ce qui explique les commentaires acides de certains lecteurs. En fait DESIRABLE doit se lire comme une bande dessinée . Les personnages ressemblent à des créatures d'Enki BILAL. du reste le héros dessine toute la journée un poisson baptisé CHOB'S. Ce livre peut, aussi, être lu comme un polar, comme un roman burlesque, une littérature érotique. L'intrigue est menée comme celle d'un roman de Chandler. Bien difficile d'y retrouver ses petits dans les deux soeurs jumelles. L'humour n'est jamais loin quand il place son héro dans une cabine téléphonique dont il ne peut se sortir. L'auteur s'est amusé en écrivant DESIRABLE : il a inventé à souhait des expressions : des visions d'echafaud, l'affaire sisters, album de débauche nuptiale en bande organisée, des nuits blanches d'intérêt plublic.
Les dernières pages du livre sont superbement bien écrites.

Ce livre m'est tombé des mains ... Je n'ai pas pu poursuivre au-delà du premier tiers. Trop noir, angoissant, confus ... Définitivement non.