Un album dur. Je n'ai pas apprécié les dessins ni la police utilisée pour le texte. Une histoire de vengeance à laquelle je n'adhère pas et un scénario qui selon moi ne tient pas compte de la réalité, même si je trouve que quelques rebondissements sont bien vus. Un coup de coeur pour mon bibliothécaire et pour une fois je ne le suis pas, ce qui est rare. C'est pourquoi il est probable que je sois passée à côté car il est de bon conseil.
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Il y a quelques temps, Didier a découvert que son épouse, Sandrine, entretenait une liaison avec Eric, un ami du couple. Dans sa boucherie, entre la découpe et la vente, Didier rumine. Il veut se venger d'Eric, puisque Sandrine se refuse désormais à lui, ne le regarde plus, s'en est désintéressée. Alors, quand les vacances d'été se profilent, Didier y voit une occasion unique de mettre en oeuvre ses projets.
L'un des plaisirs de la BD réside en grande partie dans les hommages successifs rendus par Hureau et Rabaté à leurs collègues. La référence à Gil Jourdan est évidente mais d'autres références apparaissent ici et là, citées ou simplement dessinées. Les bédéphiles apprécieront.
L'histoire est agréable à suivre. Faisant preuve de justesse pour ce qui est des sentiments, la BD aurait peut-être mérité un peu plus de développement sur l'épisode du camping, véritable tournant scénaristique. Un petit goût d'inachevé reste après la lecture, c'est dommage. Il manque un peu de profondeur pour un récit qu'on aura plaisir à lire mais qui peinera, malheureusement, à rester bien présent à l'esprit.
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À quoi mènent la culture et l'amour du neuvième art... Contrairement à ce qu'affirme l'accroche de la quatrième de couverture - volontairement trompeuse - la vengeance est plus tordue que ce qui était attendu d'un boucher. Un album pour un après-midi neigeux, qui se lit vite, d'une traite, avec un petit frisson le long de l'échine, mais sans plus.
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