Deux enfants en mal de parents se retrouvent au pied d'un arbre. Ils vont devoir s'apprivoiser, partager l'espace, et faire avec les problèmes de l'autre.
Cette histoire écrite sous forme de pièce de théâtre est intrigante. le fantastique s'immisce à la façon du chat du Cheshire d'Alice au pays des Merveilles. C'est un peu perturbant et un peu trop imagé pour des enfants mais il traduit l'absence du parent. C'est une histoire parfois déroutante mais qui n'est pas dénuée d'intérêt pour aborder les sujets de l'abandon, de l'absence, de l'amitié et de l'amour d'enfance.
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L'idée de départ est bonne et la relation arboricole entre les deux personnages intrigue. Mais à force de se vouloir onirique, l'écriture devient confuse et c'est pénible à lire, malgré quelques très bonnes formules de temps en temps. Finalement, on s'ennuie un peu.
Dommage !
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Ça fait 72 heures, j'ai compté. Trop court pour un aller-retour en Australie. Mais assez pour qu'il se passe un VRAI TRUC. Je ne sais pas exactement ce que j'entends par VRAI TRUC. Un truc spécial quoi, qu'on n'oublie pas. Qu'on serre toute sa vie contre son coeur. Qui nous réchauffe les jours de pluie. Un truc qui change la vie.
[p62]
LUCILE. Quand j'étais petite ma mère disait que j'avais un coeur d'artichaut. Moi, je croyais que les artichauts étaient vivants. Qu'ils avaient le coeur fragile. Et que les feuilles autour, c'était pour le protéger.
[p46]
A cinq heures, le soleil prévient qu'il va se lever en envoyant son fidèle éclaireur : l'Aube. Mon moment préféré. Juste avant que les choses ne commencent. Quand tout peut encore basculer d'un côté ou de l'autre, quand les jeux ne sont pas encore faits, les décisions laissées en suspens.
[p11]
Rencontre avec Natalie Rafal