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sur 1848 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
je ne connaissais pas et je découvre
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Dur à entrer dedans au départ. Technique de narration pas évidente pour moi. Répétition des actes. Mais cela va avec l'histoire. Puis ça devient intéressant. J'aime beaucoup la fin.
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un beau et difficile récit, "quelque part" en Afganistan. le monologue, les confessions d'une femme dont le mari se meurt dans le coma, qui peut enfin (lui) parler d'elle-même, de sa vie, déballer son sac, avouer, raconter son histoire. Vie difficile, dans l'ombre d'un mari absent car au combat. Libération de la femme grâce à cet exustoire.
La fin de l'histoire est difficile à interpréter (délire, mort, libération ??)
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Voilà un roman écrit par un homme où les hommes n'ont pas le beau rôle. Ce qu'on apprend petit à petit du mari qui semble totalement sensible à toute tendresse ajouté aux portraits d'autres guerriers forme un tableau bien noir.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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[...] Prix Goncourt 2008, j'ai lu tout et son contraire concernant Syngué Sabour, et j'avoue avoir encore du mal à savoir qu'en penser... L'ai-je aimé ? Ai-je été déçue ? J'avoue avoir du mal à me décider... L'histoire, en elle-même, ne m'a pas forcément surprise, ni emballée. Pourtant, certains passages sont poignants...

[...] je garde une impression mitigée au final de ce livre. Déjà, sans doute, en raison de son épilogue, étonnant, déstabilisant. Mais aussi de ce style, lent, saccadé. Qui, ceci dit, retranscrit bien la pensée de cette jeune femme qui semble hésiter sur le chemin à suivre... Par où aller, que faire, que dire... Mais Atiq Rahimi m'a énervé par cette lenteur, j'avais envie de connaître le témoignage de cette femme, même si je le connaissais déjà en raison de tous les articles lus sur les blogs ou dans des revues... du coup, aucune surprise, si ce n'est cette fin, violente, incongrue, à double sens... Fin dont je cherche d'ailleurs encore le sens... Une métaphore ? Peut-être....

[...] L'islam, ce n'est pas que la djehad et les femmes voilées... Enfin, il me semble... Mais à lire ce bouquin d'un afghan, j'avoue que je me suis posée la question... [...]
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Livre court mais dense. Peinture par petites touches de la société afghane en guerre. Conte moral sur une femme qui transforme son mari dans le coma en " pierre de patience "
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De nos jours. Afghanistan (ou ailleurs). Une ville en guerre. Une femme veille son mari blessé d'une balle dans la nuque. Il est allongé, immobile, les yeux ouverts, sans paroles, mais peut-être pas sans pensées.
Elle va profiter de son état larvaire pour lui exploser à la face tous ses ressentiments, lui avouer ses secrets, lui parler comme elle n'aurait jamais pu le faire s'il avait été dans un état "normal". Cette fois, il va devenir sa "chose", sa syngué sabour", cette pierre qui absorbe les douleurs et souffrances avant d'imploser et de permettre de recouvrer la liberté.
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Difficile de dormir facilement après les dernières lignes d'une telle histoire. D'abord parce qu'elles se sont pas très explicites : nous sommes obligés de choisir entre parabole ou hallucination, car enfin, l'homme se réveille-t-il ? Frappe-t-il sa femme ? Est-ce son imaginaire à elle ? Et puis ce qui dérange, ce sont toutes ces petites bribes de souffrance, femmes mal aimées, mal mariées, mal bais..., ignorantes de l'amour, de simples ombres vivant dans la crainte, la peur, d'être égorgée violentée, violée, d'avoir faim, de manquer d'eau, de dormir sans rêve. Une vie sans amour est-elle concevable ? Au prix de quelle survivance ?

Les bruits de la guerre, les tirs, le feu, les cris se mêlent dans l'agonie des espoirs. Vous comprendrez que cette histoire ne se lit pas d'une seule traite, pas pour moi. Il a fallu que je m'y plonge au compte-goutte, à l'image du goutte à goutte qui relie la poche de sérum à l'homme cataleptique. Car il faut s'imprégner de cette souffrance à petite dose.

Une histoire terrible que celle de cette femme qui, bien que mariée de force, finit par aimer cet époux de marbre. Cet inconnu effrayant qui ne lui parle pas, qui la possède maladroitement, qui ne sait même pas qu'elle existe, qui lui demande de "cacher sa viande" sous ses habits ! Chapeau à l'auteur qui a su si bien traduire les (res)sentiments féminins !

Le décor maintenant : la terre, la pierre, la nuit, le soleil au travers des rideaux imprimés des oiseaux migrateurs (image récurrente), le vert du rideau qui sépare la chambre du cagibi et le rouge du sang ; noir, rouge, vert : les couleurs du drapeau Afghan.

Rouge comme le sang de la mort, de la vie, de la virginité, de la menstruation. Tous ces sangs qui semblent ne "purifier" que les âmes folles ou affolées. La femme devient ivre, ivre de colère, ivre de reproches, ivre de paroles. Elle ne se reconnaît plus, elle, l'insoumise devient une sorte de furie, une démone : non ! elle n'est que l'habitante égarée d'un nid maudit, abandonnée des siens, abandonnant elle aussi peu à peu ses repères. Elle voudrait abattre les murs élevés autour de ses rêves d'amour et de liberté. Et nous avec. Mais nous ne pouvons que constater notre impuissance.

Un livre troublant qui me touche.






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Un tout petit livre dans lequel je n'ai pas retrouvé la musicalité de l'auteur dont on parle tant. Quant à l'histoire, elle ne m'a pas touchée.
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C'est un livre qui m'a plu pour son style sobre. La violence des propos de la femme qui se croit alors possédée, qui se livre à de l'auto érotisme dit ses besoins, ses désirs de femme. La violence des actes de l'homme, des hommes de cette région du monde, des hommes en général envers les femmes, du genre humain par la violence et les conséquences terribles de la guerre en font un livre réaliste.
Il y a beaucoup de thèmes : le rapport à la stérilité dans un couple, toujours la faute de la femme, les rapports violents des hommes envers la femme pour la moindre chose, le pouvoir des femmes (belle-mères) n'en devient pas moins violent envers la bru, la violence du père envers ses enfants, la guerre, le viol, la perversité des rapports entre hommes envers les hommes plus jeunes etc.
Le style est sobre dans des phrases courtes et claires.
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Un roman très intéressant.
L'auteur a une écriture particulière plutôt bien car le lecteur ne connait qu'une seule pièce c'est vraiment différent de ce que j'ai pu lire.
La fin du roman est bouleversante on ne s'attend pas du tout à ça.
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