J'ai vécu dans cette vallée des été de mon enfance, cette histoire on me l'a racontée durant des veillées, mais Ramuz la raconte magnifiquement avec un style d'une force incroyable
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La montagne s'écroule. Un homme survit. Il y retourne. Une femme l'aime. La fable sur les rapports de l'homme et de la nature se renverse. L'homme prend le dessus. La montagne accouche d'un amour. La Grande Peur n'est plus. Ce qui demeure, c'est le style Ramuz, faussement populaire (ou peut-être plus véritablement populaire que le style populaire), répétitif comme le motif de la cloche qui sonne la mort, déroutant. Antoine sort de terre comme d'un tombeau, comme attiré par le soleil. Il veut y retourner. Thérèse le suit. Thérèse le sauve. Il n'y a sans doute rien de plus à dire. Comme en montagne, il n'y a qu'à admirer.
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