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Mon premier Rankin... une vision de l'Ecosse qui m'a accrochée, un personnage classique dans le style des nouveaux commissaires pas très bien dans leurs baskets, avec états d'âme et bleus.
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Tout d'abord un grand chapeau pour la qualité de l'objet. C'est un livre de poche qui m'a été prêté et, comme tout le monde je pense, j'ai toujours peur de l'abîmer, de trop plier la couverture... L'ensemble est d'une telle qualité (matière + reliure) qu'il est encore comme neuf. C'est Folio policier de chez Gallimard et c'est à souligner.

Premier auteur écossais que je lis!
Attention début foisonnant. Ca part dans tous les sens: un jeune homme sans histoire disparaît, un policier promis à une belle carrière se suicide, un tueur en série s'installe à Edimbourg, un pédophile est installé face à un jardin d'enfants, un procès pour pédophilie dans un foyer pour jeunes d'oeuvre. Seul point commun : l'inspecteur Rebus. Un héros un peu sur le retour, fragile, fracassé de partout, en proie au doute. Personnage très attachant, avec ses forces, ses faiblesses, ses erreurs (l'évolution de son rapport avec le pédophile est assez remarquable). On a envie de le suivre ce bonhomme-là.
Comme c'est un roman, on se dit que tous ces départs d'histoire vont se rejoindre à un moment ou à un autre. Forcément... Ou pas...

Un très bon policier, bien rythmé avec ce qu'il faut d'espoir et de cynisme. Des petites touches d'humour, de second degré. Un petit peu plus ne m'aurait pas déplu.
Je n'ai qu'un regret : Ian Rankin est connu pour pour ses jeux de mots, ses "scotticismes" et j'ai lu que les romans traduits en perdaient un peu de leur sel. Dommage.. Donc à lire en VO pour ceux qui en sont capables!
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Rankin Ian (1960-) – "La mort dans l'âme" traduit de l'anglais (Ecosse) par Edith Ochs– Ed. du rocher, Gallimard/folio policier, 2004 – ISBN 2-07-030089-7 – 608p. – Titre original : "Deads souls"

Un roman policier qui résiste à la re-lecture ne peut être que bien construit.
Ce roman (épais de plus de six cents pages) fut publié en langue originale en 1999, par un auteur qui n'en était pas à son coup d'essai, puisqu'il s'agit ici de la "sixième enquête de l'inspecteur Rebus à paraître dans la collection FolioPolicier" (quatrième de couverture).

Avec talent, Ian Rankin mélange non seulement trois ou quatre intrigues mais également de courtes scènes qui en disent long sur les quartiers démunis d'Edimbourg, le fonctionnement des institutions écossaises, ou d'autres caractéristiques des sociétés occidentales.
Ainsi par exemple du rôle de certains avocats retournant l'accusation contre la police lors d'un procès (pp. 107-120), phénomène qui est aujourd'hui devenu quasiment la norme dans tout procès – les bavasseuses et bavasseurs se voyant, en France, largement encouragés par un leader politique clamant "la police tue" (Mélanchon), sans oublier la démolition systématique des preuves accumulées (p. 589).
Ou encore de la scène des pauvres fillettes que leurs mères exhibent dans des concours dits de beauté (pp. 240-242).
Le récit contient même une illustration des si nobles moyens mis en oeuvre pour organiser l'entre-soi des bobos citadins dans les hyper-centres urbains et l'exclusion des banlieusards (p. 483) : les écolos bobos français ont depuis trouvé l'arme imparable de la vignette "crit'air" permettant la circulation de leurs chers SUV rutilants doublée de l'exclusion des vieilles bagnoles des banlieusards...
Plus terrible encore, l'évocation des prêtres pédophiles et des gens qui savaient (pp. 542-547), ici évoqués dès 1999, qui ne finit par être l'objet en France d'une enquête approfondie de la CIASE que vingt ans plus tard.

Par ailleurs, le récit est parsemé de nombreuses évocations d'Edimbourg avec sa banlieue industrielle ruinée, ce que l'on appelle si justement aujourd'hui "les territoires perdus de la République", un phénomène qui ne fait que s'aggraver au fil des décennies, sempiternel objet de grandiloquentes déclarations des politiques de tout bord au moment des élections, pour être relégués dans l'oubli juste après (exemple pp. 388-390).

Un roman qui donne envie d'en lire d'autres du même auteur.

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Première rencontre avec l'inspecteur John Rebus qui lui officie pour sa dixième enquête. Je ne regrette pas de m'être envolée pour Édimbourg, même si sa découverte n'a rien d'un voyage d'agrément. Entre pédophile, suicide, disparitions et tueur en série revenu sur son territoire, mon séjour n'a pas été de tout repos.

Au début, j'ai craint de me perdre au milieu du déferlement d'intrigues qui se chevauchent sans avoir forcément des points communs entre elles. Puis, je me suis laissé porter par le flot tranquille de la vague. Oui, tranquille, car l'action n'a rien à voir avec l'exubérance américaine où tout le monde court et s'échine dans tous les sens, avec une seule enquête à résoudre. Avide de découvertes, il a fallu que je tempère mon impatience pour suivre les divers axes explorés par John Rebus. Aucune enquête n'est négligée, ni privilégiée. L'équilibre est complet, permettant de naviguer sans être écrasé par la complexité des intrigues qui s'enchevêtrent.

le style d'Ian Rankin est précis et efficace. Il trace le portrait d'un flic anti-héros, désabusé, limite alcoolique, mais toujours perspicace et futé, qualités indispensables pour faire face au terrible sérial killer, Cary Oakes, manipulateur et diablement intelligent, revenu des États-Unis pour le narguer et se réjouir de ses hésitations.

Pendant plus de 600 pages, "La mort dans l'âme" est un polar efficient, passionnant par la personnalité des personnages rencontrés, qu'ils soient principaux ou secondaires, par la multiplicité des situations exposées, par le suspense allant crescendo, ainsi que par le portrait social de l'Écosse en général. Les nombreuses références musicales des années 60-70 sont un régal pour les amateurs ! Ian Rankin, un auteur écossais que je retiens pour repartir à ses côtés vers d'autres intrigues, avec comme devise :"Chi va piano, va sano e va lontano !"
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✭✭✭ Avec ce livre, j'ai fait la connaissance de l'inspecteur John Rebus, un flic un peu "beauf", désabusé, un peu perdu, bourru mais très attendrissant parfois.
Plusieurs enquêtes s'emmêlent et se croisent dans ce polar. Mais je n'en dirai pas plus !
Je pense qu'il faudrait lire toutes les aventures de cet inspecteur pour appréhender vraiment le personnage, en voir toutes les couches.
Un bon polar. ✭✭✭
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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Depuis que j'ai repris la lecture des polars de Ian RANKIN depuis le début, j'en suis au dixième tome, et je suis de plus en plus accro au personnage de John REBUS, tellement complexe et attachant, qui nous révèle au fur et à mesure des épisodes, un peu plus de sa vie, de sa jeunesse et de ses tourments, de ses fantômes qui le poursuivent. S'il fallait classer par ordre de préférence les "héros" de polars, je pense qu'il serait dans les tous premiers aux côtés du Harry HOLE de Jo NESBO et du Harry BOSCH de Michael CONNELLY.
L'ambiance, la description des différents quartiers d'Edimbourgh, les conditions de vie des "laissés pour compte", comparées à celles des "fils de ..", le personnage du pédophile (que REBUS finit par "comprendre" sans bien sûr pardonner) et celui du tueur affabulateur et manipulateur, tout dans cet épisode m'a plu et je l'ai lu en trois jours, avec chacun des deux premiers soirs l'envie de continuer malgré la fatigue.
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Bien que le sujet annoncé m'apparaissait prometteur, l'intrigue de ce roman est développée avec une lenteur qui m'a exaspéré, au point de songer à en abandonner la lecture. Bien sûr le personnage de Rébus qui butine d'une enquête à l'autre est intéressant dans sa personnalité d'antihéros particulière et complexe.

J'ai apprécié les références musicales nombreuses tout au long du récit ainsi que les descriptions des différents quartiers de la ville minière d'Édimbourg où sont bien campés les personnages. Aussi les réflexions sur les déviances et la réinsertion sociale. Quelques références à l'indépendance potentielle ou souhaitée de l'Écosse m'ont aussi plu.

Une première lecture de cet auteur écossais. Il faudrait m'assurer que ses autres opus sont davantage rythmés pour que je récidive.


Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intrigue :
****
Psychologie des personnages :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
***
Appréciation générale :
****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Inspecteur Rebus : quel nome prometteur pour un personage qui est, lui même, un casse-tête ! Un atome libre dans la police Édimbourg, il enquête sur ce qui lui concerne et sur ce qui ne lui concerne pas. Tous les affaires dans ce romans (un pédophile soupçonné de la disparition d'un enfant, le suicide d'un policier, la disparition d'un jeune homme, un tuer en série écossais qui rentre au bercail) s'entremêlent pour bien construir l'ambiance de la ville et la personnalité de ce flic dérangeant et sympathique.
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Rankin et John Rebus tout est à lire, merci l'écosse
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le début de livre est un peu lent, la poursuite au zoo, mais assez vite on est pris par l'enquête de cet inspecteur Rebus et surtout par ses etats d'ame et ses remords face à la situation ingérable qu'il a lui même créee; très bon livre, excellente description des cités difficiles d'Ecosse
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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