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4,04

sur 362 notes
Quand un livre ne me plait pas, j'ai vraiment envie d'évacuer le plus vite possible mon avis - afin de ne plus y penser et de passer à autre chose.
Il est le dernier tome d'une trilogie - les deux autres tomes n'étaient pas disponibles à la bibliothèque, et je n'ai de toute façon pas envie de connaître les prémisses d'une conclusion qui ne m'a pas plu.
Les crimes sont atroces, cruels, les adjectifs manquent pour les qualifier, surtout que ces crimes sont connus, admis par l'ensemble de la secte dont font partie les parents des victimes. Oui, les victimes sont des bébés toutes jeunes - moins de deux ans - sacrifiées par leurs parents. Ce que j'écris est à peine un spoiler, l'un des crimes est raconté dans le quatrième de couverture, un deuxième est connu par les lecteurs des deux tomes précédents : la propre soeur jumelle de l'enquêtrice a été tuée par sa mère. Cette dernière est morte depuis le tome 2, mais l'enquêtrice, formée au FBI, ne veut pas le croire puisque son cadavre n'a pas été retrouvé. Seul l'un de ses adjoints la croit. Tous - ses soeurs, son mari, le juge d'instruction Markina- lui enjoignent de tourner la page.
Je n'ai pas non plus aimé ce personnage d'enquêtrice Amaia Salazar. Oui, elle a eu une enfance des plus difficiles, cela n'explique pas ce détachement face à son mari - elle passe plus de temps avec le juge d'instruction, ouvertement amoureux d'elle, qu'avec son mari. Elle tient énormément à son fils, qu'elle a failli perdre au tome précédent. Son métier, son enquête avant tout. Son adjoint le plus sympathique disparaît trop vite. le second gagne largement à être connu, en dépit des suspicions d'Amaia Salazar.
Puisque les coupables sont connus, pourquoi ne pas les arrêter ? Parce qu'il faut prouver les crimes, les complicités, et parce que les deux crimes que j'ai cités ne sont pas les seuls. Ce ne sont pas des batons qui sont mis dans les roues des enquêteurs, non, c'est bien pire, sans oublier tout un jeu de trompe l'oeil mis en place pour détourner l'attention des enquêteurs. Il faut avoir l'estomac bien accroché pour lire les descriptions, je ne suis absolument pas fan de ce que j'ai lu, qui n'ont rien de "normal". J'ai été touchée par ce que j'ai lu - forcément - et non, certaines procédures demandées par Amaia pour l'enquête ne vont vraiment pas de soi.
Un livre que je ne vous recommanderai pas : j'aurai aimé découvrir le pays basque espagnol et la Navarre autrement.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Troisième volet de la trilogie de Baztan (Espagne). Tous les ingrédients sont là. Trafic de nourrissons après morts subites, secte macabre et étrange. Dolorès Redondo s'est inspiré d'un fait divers réel lu dans un journal qui l'a bouleversée. Elle nous fait voyagé à Pampelune en nous concoctant à partir de cet article, 450 pages haletantes de suspense.
Incontournable et à consommer sans modération
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Dernier tome de la trilogie de Baztan. Amaia Salazar enquête sur des morts subites suspectes de nourrissons. Dolores Redondo créé une ambiance fantastique autour de cette vallée du pays basque espagnol. Par contre, l'intrigue traîne en longueur et les réactions de l'inspectrice ne sont pas toujours cohérentes. le meilleur des trois reste le deuxième volume.
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Amaia Salazar n'en a pas fini avec ses vieux démons et le meurtre d'un nourrisson sur lequel elle enquête la plonge une nouvelle fois dans les légendes et les mythes vivaces qui circulent dans sa région.
En exhumant les dossiers de plusieurs morts subites de nourrissons jugées suspectes, Amaia s'apprête à dénouer les fils morbides qui entourent cette affaire et dans lesquels son destin et son existence sont intimement intriqués.
Avec ce titre, Dolores Redondo clôture magistralement sa trilogie du Baztán qu'elle avait initiée avec « Le Gardien invisible » et « De Chair et d'os ». Une trilogie captivante, où se mêle l'histoire, la culture et les légendes du pays basque, servit par une plume alerte. Les personnages de Redondo sont décrits avec profondeur et soumis à toutes les vicissitudes de la vie, les rendant très attachants. L'histoire est quant à elle passionnante, pleine de rebondissements et mêlant parfaitement le volet « enquête policière » et celui de la mythologie locale.
Loin d'être anecdotiques, les références à la « religion » et aux croyances de cette région espagnole donnent au roman une noirceur crue. Et le lecteur tremblera avec Amaia tant son destin est lié aux légendes du lieu.
Une trilogie à lire sans hésitation, pour sa qualité indéniable et le vent de renouveau qu'il souffle sur le thriller.
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La trilogie du Baztan se referme avec ce dernier chapitre. Une trilogie de haute volée. Rarement un équilibre aura été aussi bien trouvé entre intrigue au long cours, folklore et mythologie locale et surtout riche histoire familiale.C'est pour moi le point fort de Dolorès Redondo. Et à rebours j'y retrouve, dans cet équilibre et la manière dont il est construit, une influence indéniable pour la série Zone Blanche diffusée récemment par France 2.
Et pour apprécier et appréhender pleinement ce dernier volume il faut vraiment avoir lu L'homme invisible et de de chair et d'os au préalable.Ne pas le faire est possible mais ça serait vraiment se priver de certaines clés et passer à côtés personnages forts.
le sujet,l'infanticide, est difficile mais Dolorès Redondo évite brillamment l'écueil du pathos et ce n'est pas un exercice facile. Bravo à elle.
La dernière phrase laisse planer la possibilité de retrouver un jour ou l'autre, et ailleurs que dans le Baztan, l'inspectrice Amaia Salazar.
Et ci c'était le cas ce serait avec beaucoup d'intérêt et de plaisir.
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Le dernier volet de la "Trilogie de Bastan" fini en beauté : Amalia Salazar, jeune inspectrice de la police floral de Navarre, résoudre pas seulement les assassinats de nourrissons, mais nous donne l'explication de l'origine des crimes dans les deux autres volets.
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Dernier volet de la trilogie du Baztan et nous sommes bien dans la continuité et dans la cohérence avec les 2 tomes précédents soit: le gardien invisible et de chair et d'os. On y retrouve les mêmes personnages, l'inspectrice Amaia est encore entourée de sa famille, ses soeurs, sa tante, son fils, son mari James et de ses collègues de la Police florale.
Ici, la mort d'un tout petit bébé au berceau devient suspecte et prétexte à s'interroger sur toutes les morts subites du nourrisson qui auraient eu lieu dans la vallée. Amaia et ses collègues souleveront des pierres révélant des secrets tous plus laids les uns que les autres.
Dolores Redondo nous parle toujours de femmes d'exception, des femmes fortes, des femmes faisant face et ici encore c'est le cas. Que ce soit sa tante, ses soeurs ou les mères ayant perdu un enfant, elles nous sont moins présentées comme des vicitimes que comme des survivantes/battantes.
Et elle, Amaia, sera totalement "possédée" -disons ainsi- par cette affaire plus que troublante.
Le pays basque espagnol, la Navarre. Ses légendes, ses mythes et ses malédictions. Ses croyances et sa foi. Ses coutumes ancestrales et son histoire. Envoutant.
Amaia, devra faire la part des choses entre mythes et réalités et changer sa façon d'analyser le monde si elle veut parvenir à y voir clair.
"Si vous voulez y comprendre quelque chose, arrêtez de vous demandez si c'est logique et commencez à admettre que c'est réel, que la foi a des conséquences dans la réalité et qu'il y a des gens prêts à mourir et à tuer au nom de ce qu'ils croient. " (P.92)
Sans parler de ce climat d'un hiver qui n'en finit plus, de cette pluie et de ses orages qui ajoutent à l'ambiance.
L'auteur raconte avec sincérité et nous capte entièrement grâce à ce ton honnête. Pas de népotisme, personne n'est épargné.
Une clôture qui comme les deux autres ouvrages nous plante les deux pieds dans une terre riche d'imperfections humaines, d'impuissances fatales mais jamais d'insignifiance.
Si le coeur vous en dit, une trilogie à lire.
PS: Ne passez pas outre la Note de l'auteur à la fin du volume. Dolores Redondo nous révèle que son idée de départ vient d'un fait divers de la presse révélant que quelqu'un avait participé au meurtre rituel d'un bébé d'à peine quatorze mois. Affaire jamais résolue...
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J'ai lu les autres critiques publiées sur Babelio avant de rédiger la mienne. Je vais tout de même faire dans le dithyrambique : pour moi, cette série est tout simplement remarquable ! J'ai déjà écrit pour les deux premiers tomes, mais le troisième, "Une offrande à la tempête" est dans la droite ligne et, toujours pour moi, de meilleure qualité.

Une recommandation essentielle, qui pourrait être prise pour un point négatif, mais ce n'est pas le cas : il faut absolument lire les 3 livres dans l'ordre. Et là, en gros, on se trouve devant 1500 pages tout bonnement excellentes !

Sans dévoiler l'intrigue, ce n'est pas mon genre, je n'en vois pas l'intérêt, et ce n'est donc pas seulement parce que je ne maîtrise pas les masques de caractères, la série se bâtit sur de nombreux piliers :
- la géographie et l'histoire de la Navarre jusqu'au Pays Basque
- l'histoire de la famille d'Amaia Salazar, ses parents, sa sororité, sa tante
- sa formation personnelle, et son passage par Quantico
- son mariage
- de nombreux décès

A partir de là, avec une cohérence et une écriture très fouillées, j'ai le sentiment d'avoir passé d'excellents moments. D'habitude, il m'arrive de lire un peu en diagonale certains passages, mais pas pour cette oeuvre, dont j'ai dévoré la fin avec une avidité rarement ressentie. Et quand je dis la fin, c'est en gros les 300 dernières pages. J'ai particulièrement apprécié, outre les aspects "polars" de la série, la manière à la fois simple et précise d'aborder les rapports familiaux et conjugaux, les faiblesses, les forces. Les côtés un peu "fantastiques" ne m'ont pas gêné, mais m'ont plutôt aidé à dépasser les moments les plus sombres du récit.

J'espère que Dolores Redondo est en train de préparer une suite, avec d'autres aventures. Il y a quelques personnages secondaires, un peu flous, un peu bizarres, qui peuvent servir d'appui pour poursuivre. J'espère ne pas me tromper.

Et comme je vais être professionnellement amené à faire des déplacements à Pampelune, je regarderai la Navarre et la ville avec un tout autre regard.
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Le premier tome de cette série reste mon favori. Cependant ce dernier opus, malgré ces 500 pages, m'a littéralement captivé. J'avais du mal à le lâcher tant l'intrigue, à la fois riche et complexe est bien ficelée. de plus, l'auteur réussit à créer avec cette trilogie un tout parfaitement cohérent. Elle ne se contente pas de reprendre le personnage principal, les trois enquêtes sont liées de façon très juste.
Je remercie Babélio de m'avoir envoyé le premier tome lors d'une masse critique, ce fut une très belle découverte! J'espère vivement que Dolores Redondo nous prépare une suite aux enquêtes de l'inspectrice Salazar!
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A Elizondo, une petite fille meurt dans son berceau. Un drame pour la famille mais la mort subite du nourrisson reste malheureusement aussi inexplicable qu'inévitable. Pourtant, la grand-mère de l'enfant a remarqué une petite marque sur le front du bébé, et le légiste confirme, la petite a bel et bien été étouffée dans son sommeil. Désigné par sa belle-mère, le père de l'enfant est arrêté alors qu'il tentait de s'enfuir avec le corps du bébé...
L'inspectrice Amaia Salazar est chargée de l'affaire et en vient à s'intéresser à ces ''morts au berceau'' qui semblent un peu trop fréquentes dans la vallée du Baztan. Pour certains, ces décès seraient l'oeuvre d'Inguma, une créature mythologique qui étouffe ses victimes en aspirant leur souffle de vie. Mais Amaia sait que la vérité est ailleurs, peut-être dans le retour d'une secte satanique très active dans la région il y a une trentaine d'années. Son mari et son fils absents, la policière peut se consacrer totalement à son enquête, soutenue par le beau juge Markina, épris d'elle et qui ne la laisse pas indifférente. Saura-t-elle résister à la tentation ?

Troisième et dernier tome de la Trilogie du Baztan, l'heure est donc venue de faire le bilan de ces enquêtes où se mêlent les vieux mythes basques, les crimes les plus odieux et la vie privée de la jeune inspectrice Amaia Salazar, chef de la brigade des homicides de la police forale de Navarre. Grâce à Dolores Redondo, profondément attachée à sa région et à sa culture, cette région méconnue d'Espagne est devenue un endroit mystérieux et attachant pour un lecteur de plus en plus enclin à s'y rendre, voir de ses propres yeux cette nature sauvage, ces forêts séculaires et la fougueuse Baztan dont les eaux grondent sous les ponts de pierre. Enclavée, isolée, la population s'est crée des légendes, des mythes qui perdurent depuis la nuit des temps. Cette culture ancestrale, toujours présente, est le terreau idéal pour les sectes païennes, voire sataniques, qui fleurissent dans un pays où la religion catholique a perdu de son prestige. Au fil des tomes, Amaia a eu maille à partir avec le Basajaun, le Tarrtalo et, ici, l'Inguma qui aspire le souffle des bébés dans leur berceau. Mère depuis peu, l'inspectrice est particulièrement sensible à ces morts d'enfants qui ne sont que le début d'une terrible affaire où disparitions, crimes et suicides semblent empêcher la résolution de l'enquête. Sans oublier qu'Amaia se débat toujours avec les sombres souvenirs de son enfance. Sa mère vient d'être déclarée morte par les autorités mais la jeune femme est sûre que sa machiavélique génitrice rôde toujours, vivante et plus que jamais décidée à la dévorer. A ce passé trouble qu'elle tente par tous les moyens de tenir éloigné s'ajoute sa propre maternité et son obsession d'être une bonne mère quand son métier la garde souvent loin de son foyer. Personnage ambigu, pas toujours sympathique, Amaia Salazar est tout de même le pivot de ces romans qui tournent autour de sa famille très implantée dans la région, mais aussi de ses failles, ses peurs, sa détermination. Elle a encore beaucoup a à donner et pourrait bien revenir pour de nouvelles enquêtes.
Sombre et cruel, ce dernier épisode clôt magnifiquement cette excellente trilogie, voyage dans le pays basque espagnol et dans la noirceur de l'âme humaine. Une auteure et une région à découvrir absolument.
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