AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,31

sur 67 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
8 avis
2
2 avis
1
3 avis
Après 10 ans d'absence, Marie Redonnet revient avec un nouveau roman, la femme au colt 45, belle fable sur la renaissance d'une femme ayant choisi la liberté à la dictature.

"Mais contrairement à ce qu'il pense, ma décision n'est pas un choix politique. C'est un choix personnel. Sans mon colt 45 maintenant qu'il rouille au fond du fleuve, je dois apprendre toute seule à devenir Lora Sander. Si je réussis j'aurai fait mes preuves."

Lora Sander, comédienne célèbre et émérite au Magic Theatre, décide de fuir son pays, l'Azirie, tombé sous le joug d'une dictature. Choisissant de rester libre, elle prend le chemin de l'exil et devient clandestine sur l'ile de Santaré. Rapidement mise à nue, il ne lui reste bientôt plus que son Colt 45, cadeau de son père sur son lit de mort, comme unique vestige de son ancienne vie.

Ayant besoin d'argent, elle finira par le vendre avant de le retrouver en fin de roman et de finir par s'en débarrasser définitivement. Ce colt 45 est l'image même de la transformation de la vie de Lora, le fil rouge de cette histoire.

"Elle jette son colt dans le fleuve.
- Maintenant que mon colt a accompli sa dernière mission, qu'il aille rouiller et pourrir au fond du fleuve. Et que j'en sois à jamais débarrassée. "

Tout au long de ce très court récit, 112 pages, Marie Redonnet témoigne de la dureté de la vie des réfugiés, entre vols, viols, violence, exploitation, dépouillement...C'est touchant, marquant, fort.

"À partir de maintenant je vis dans la clandestinité comme tous les étrangers sans papiers qui arrivent à Santaré par la mer encore plus que par le fleuve. Cette ville est comme un aimant qui les attire, le point de rencontre des errances et des naufrages d'une humanité à la dérive. Les pièces de Samir Osri dont j'ai été l'une des interprètes sont une image de notre monde. Mais quand je les jouais au Magic Théâtre je ne le savais pas."

L'écriture est poétique mais surtout sèche, minimaliste et acerbe. de même, elle peut exprimer une grande sensibilité ou à l'inverse de la désinvolture. C'est très étonnant à lire mais toujours très fluide, beau. Sous des aspects de simplicité, Marie Redonnet fait passer ses messages. Elle maitrise parfaitement sa narration.

La structure du texte est elle aussi assez atypique. Cela ressemble à une pièce de théâtre ou à un scénario de film dans lequel les déclamations à la première personne de l'actrice unique, récit intimiste et fort, alternent avec une sorte de voix off, à la troisième personne, très neutre, nous explicitant les lieux, les tenues, les changements de contexte et autres situations. Cela fait penser aux didascalies de théâtre.

On tourne les pages rapidement et on atteint la dernière sans s'en rendre compte. Ce qui prouve que l'auteur a me semble-t-il réussi son livre.

J'ai passé un bon moment et apprécié cet ouvrage dramatique et politique que je vous conseille. Je regrette toutefois un peu sa brièveté qui ne permet pas d'approfondir tous les thèmes abordés mais juste pour certains de les effleurer. Mais est ce que le message aurait été aussi percutant si cet opus avait été différemment organisé? Rien n'est moins sûr...

3,5/5


Lien : http://alombredunoyer.com/20..
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman m'a désorientée et déçue après la lecture des trois premiers romans de Marie Redonnet qui m'avaient plongée dans l'émerveillement : Le Splendid Hôtel, Forever Valley et Rose Mélie Rose.
La narratrice relate dans La Femme au Colt 45 son terrible parcours d'exilée sans papiers d'une façon si explicative qu'elle en semble artificielle.
Exemple :
"Je vais attendre que les hommes soient arrivés au fleuve et qu'ils aient traversé. Ce sont des trafiquants qui profitent de la guerre pour faire des affaires. S'ils m'apercevaient seule sur le sentier descendant en direction du fleuve, ils abuseraient de moi, c'est sûr, et puis ils me tueraient."
Ou :
" Il est temps que je m'éloigne de la rive et que je cherche un gîte avant la nuit. Je suis étrangère et je dois respecter les lois du pays où je viens d'entrer et auquel je veux demander asile."
Comme tout cela est argumenté !
Lora Sanders a certes accompli un pas de géant dans la recherche d'autonomie qui motive les héroïnes de Marie Redonnet. Mais je n'ai pas ressenti la moindre sympathie à son égard : tout glisse sur elle comme sur les plumes d'un canard, elle n'a pas l'air de croire en sa propre aventure. Elle est faite de carton-pâte (ou d'acier inoxydable ).
J'ai préféré de beaucoup les trois romans cités plus haut malgré la mélancolie qui se dégage de toutes ces vies étouffées.
Ecrire de la littérature engagée est un exercice difficile parce que l'art est insensible au bien, au progrès, au bonheur.
Les premiers romans sont de l'art ; La Femme au Colt 45 est une sorte de manifeste selon lequel il est possible d'avoir une prise sur sa propre vie : je veux bien le croire, mais ce n'est pas vraiment mon affaire quand je lis. Mon affaire, c'est l'imaginaire.
Et puis encore un livre sur l'émigration ! Ce thème est intéressant entrecroisé avec d'autres, comme dans les grands livres. Il ne doit pas constituer un argument unique. C'est le défaut de la littérature contemporaine de broder autour d'un sujet "dit" d'actualité parce qu'on se met soudain à en parler frénétiquement : la monoparentalité, le transexualisme, l'émigration, l'inceste, les violences faites aux femmes, le don d'organes, l'homosexualité, le rapport fils/mère, fille/père, la recherche du père, la maltraitance... Cela manque de souffle et c'est un peu rebattu.
Je suis désolée de laisser cette critique car j'aime beaucoup l'auteur. Je relirai souvent des extraits de ses premiers livres empreints d'un charme envoûtant.
Commenter  J’apprécie          30
Lora Sander décide de s'exiler d'un pays sous dictature, son fils et son mari sont déjà partis; le Magic théâtre qui les faisait vivre est fermé.Lora se veut désormais une femme libre capable de se défendre avec son colt 45; elle sera vite violée...puis trouvera un travail dans un camion de pizzas dont le propriétaire meurt après lui avoir avoué avoir venu toutes ses affaires y compris ses papiers: elle est désormais sans identité; pour vivre, elle va devoir vendre son colt; un moment, elle tient une librairie qui sera vendue et les livres seront achetés lors d'une braderie par une richa américaine qui veut créer une arche de Noé pour les jeunes réfugiés sans domicile et sans travail. La fin est inattendue et pourtant cohérente avec la vie que s'est forgée Lora. Une femme libre!
Commenter  J’apprécie          30
Lora Sander braque ses jumelles de théâtre sur la lisière de la forêt. Elle doit attendre le moment propice pour se présenter aux passeurs. Lola est l'ancienne star du Magic Théâtre. Ce voyage, cet exil, ils y avaient pensé depuis quelques temps avec son mari, Zuka. Fuir l'Azirie et la dictature du général Rafi. Mais pour Zuka, il est trop tard. Il vient d'être incarcéré par le dictateur. Elle laisse derrière elle son fils Giorgo qui, lui, a choisi la lutte armée. L'épreuve est dure pour Lora. Elle qui ne sortait jamais du théâtre et vivait sous la protection de son pygmalion de mari. Maintenant pour se défendre, elle ne peut compter que sur son vieux colt 45.

La suite de ma chronique sur le blog : lien ci-dessous
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Une jolie fable sur l'émancipation d'une femme

J'ai été attirée par la jolie couverture de ce livre et par quelques bonnes critiques glanées ici et là. C'est un livre très court, pratiquement le format d'une nouvelle.

Lora Sander, 50 ans, est l'actrice vedette du Magic Théâtre dans un pays imaginaire l'Azirie. Elle a vécu sous l'aile protectrice de Zuma, son mari, directeur du théâtre "Zuma était toujours à mes côtés comme mon ange gardien."

La dictature sévit dans ce pays et le théâtre, dont les pièces sont jugées subversives, est fermé. Zuma est emprisonné et leur fils Giorgio s'engage dans la lutte armée.
Lora parvient à se réfugier dans le pays limitrophe, l'état de Santarie, munie d'un colt, seul cadeau de son père qu'elle détestait, son colt qu'elle considère comme son ange gardien mais qui va devenir "autant un danger qu'une protection."

Réfugiée sans papiers, elle va se construire une nouvelle vie et se découvrir une nouvelle personnalité, se rendant compte qu'elle vivait enchaînée à son mari. Son mari la considérait comme sa reine et du coup elle s'aperçoit que sa vision de la réalité était complètement faussée. "Ce n'est pas parce que j'ai tout quitté et tout perdu que ma vie de femme doit s'arrêter". Elle va peu à peu retrouver sa vraie nature.

Le ton parait léger, le style est épuré mais le propos sur l'émancipation est fort. le procédé narratif est original car tout au long du récit Lora raconte les étapes de son exil, lieu après lieu, et ses paroles sont entrecoupées de temps à autre par des phrases plantant le décor, comme dans une pièce de théâtre.
Une belle découverte.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
Commenter  J’apprécie          30
Une histoire de femme qui fuit un pays fictif en guerre pour trouver refuge dans un pays voisin où elle connait la vie précaire d'une sans papier et où l'on profite d'elle de toutes les manières possibles. le colt 45 est un prétexte ennuyeux pour faire passer ce personnage pour une "femme forte".

Les chapitre sont courts et à chaque début un narrateur introduit la scène avant que l'héroïne prenne le relais et raconte elle-même son histoire : c'est le seul aspect intéressant du livre.
L'écriture est faite de phrases courtes et factuelles, un style dont je me dis qu'il est plus répandu que je l'imaginais. le problème ici étant que ce style impliquant une distanciation froide et parfois ironique ne colle pas du tout avec le type d'histoire en question. Pourquoi me raconter des misères et en même temps m'empêcher de compatir ? Même quand l'héroïne raconte ses impressions, rien n'est jamais touchant. C'est en partie due au faite que Madame est parfaite, triomphe toujours de toutes les épreuves sans en être marquée le moins du monde – séparation avec sa famille, viol, prostitution, misère, esclavage, rien qui ne soit pas résolu par de la volonté et de la bonne humeur ; mais aussi car tout est raconté de manière très succincte et le livre est lui même très court – plus une longue nouvelle qu'un roman court. Beaucoup de choses se passent en peu de pages, le résultat étant que rien n'est traité avec profondeur.

On se dit finalement que l'auteure a voulu faire une histoire de réfugiés pour coller avec l'actualité – il y a même un passage avec une sorte d'attentat dans une sorte de camp de réfugiés – mais sans avoir rien à en dire. C'est du travail bâclé, superficiel comme un livre pour enfant ; tous les thèmes, qu'il aurait été intéressant de traiter sérieusement, sont réduits à être évoqués en quelques lignes.
Commenter  J’apprécie          31
Résumé :
L'Azirie est tombée entre les mains d'un régime totalitaire. Lora Sander, la cinquantaine, comédienne au Magic Theatre, quitte le pays car il lui est devenu impossible d'exercer son art. Elle est séparée de son mari Zuka pendant sa fuite et il ne lui reste plus pour se défendre que son colt 45. Arme qui n'est autre que le fil conducteur du roman.
La femme au colt 45 est une fable contemporaine. Il rassemble en à peine plus de cent pages des réflexions sur le monde actuel, la place de la femme et l'art en temps de troubles.

Avis :
Ce roman au format court ne manque pas de puissance.
D'abord, j'ai apprécié l'originalité dont fait preuve Marie Redonnet. En effet, la mise en page est particulière : les pensées du personnage sont amenées par le même tiret que celui dédié habituellement à la parole. Ce roman ne comporte pas de dialogue, nous ne sommes nourris que par les pensées de Lora et parfois, entre ses réflexions, s'insèrent de courts passages de description qui entrent en contraste avec le reste. Je m'explique : ces parties descriptives sont à la troisième personne du singulier, alors que les pensées de Lora sont à la première personne. Les descriptions sont si rares qu'on en vient parfois à avoir l'impression que l'on suit deux femmes différentes. Puis notre esprit s'adapte et refait le lien.
Ce traitement particulier du texte est ce qui m'a fait apprécier La femme au colt 45.

Lora est une femme qui se redécouvre et s'émancipe au cours cette fuite vers la Santarie, qui devient le reflet d'un voyage initiatique. Elle enchaîne les péripéties, sa vie est prise dans un engrenage sans fin et on a l'impression qu'elle ne parviendra jamais à retrouver la stabilité.
Au fil des rencontres qu'elle fait, passeur, femme d'écrivain, camionneur, etc,... nous découvrons diverses réalités. On réfléchit à la place de la femme, que l'on voit traquée ou victime et à sa difficulté à survivre sans séquelles.

Mais ce roman pousse aussi à penser à l'engagement de l'artiste dans un monde en guerre. On voit se développer plusieurs avis sur la question. Certains considèrent l'art en lui même comme une forme d'action et de résistance. D'autres préfèrent abandonner l'art pour prendre les armes et se battre.

J'ai aimé ce que j'ai pu tirer de ce roman.
Commenter  J’apprécie          30
Arme non conventionnelle

Ce n'est pas le portrait d'une femme que brosse Marie Redonnet. C'est l'histoire d'une arme, un colt 45.

La suite sur...
Lien : https://lesheuresbreves.com/
Commenter  J’apprécie          20

En premier lieu, je dois dire que " la femme au colt 45 " a été pour moi une fabuleuse découverte et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, j'ai été attirée par la couverture, aux couleurs vives, au dessin un peu naïf, sur laquelle on voit un bateau et un titre " la femme au colt 45 ". Je me suis donc posé la question de savoir quelle pouvait être la trame de l'histoire, avec ces deux éléments qui me paraissaient si éloignés l'un de l'autre.
Ensuite, j'ai plongé dans ce roman et je me suis retrouvée en Azirie, un état limitrophe de Santarie, en compagnie de Lora Sander, une femme de " presque 50
ans ", actrice et épouse de Zuka, le directeur du Magic Théâtre. Mais cet établissement sera obligé de fermer, Zuka sera emprisonné et leur fils, Giorgio entrera dans la résistance. Lora décide alors de prendre la fuite et le chemin de l'exil avec son colt 45,( une arme de collection, cadeau de son père ) qui sera en quelque sorte, le fil conducteur de ce roman.

" Mon colt, c'est le seul cadeau qu'il m'ait fait ! Juste avant sa mort, comme s'il avait voulu s'en débarrasser. Ce n'était pas son genre de faire un cadeau à sa fille. A quoi pouvait-il penser en me le donnant ? ".

Elle réussira à atteindre l'état de Santarie, mais sera livrée à elle-même, confrontée à de multiples péripéties, traquée, victime et devra survivre malgré tout, avec son statut de réfugiée sans papiers.

" Je ne suis pas partie pour me perdre, mais pour me sauver ".

Mais elle fera aussi de nombreuses rencontres, tantôt bonnes, tantôt mauvaises, telles que Emy Spencer, femme de lettres, Manou, avec son camion pizza et son accordéon, Mme Anna, propriétaire d'un pavillon, rue des Saules, Guido Rizi qui sera son protecteur durant un moment, Nina Pratz et les occupants de l'Arche de Noé.

Ensuite cela m'a réconciliée avec les " petits " livres, moi qui, jusqu'à maintenant, n'était attirée que par les " gros pavés " comme je les appelais. Cela m'a permis de me rendre compte qu'un livre de seulement 112 pages, comme l'est celui de Marie Redonnet, peut être tellement dense, renfermer des propos tellement forts, des réflexions si profondes sur la politique et la société, sur la dure vie des réfugiés, sur la place de la femme dans un monde en conflit et qui a choisi la liberté plutôt que la dictature.

J'ai découvert un auteur qui a l'art de nous offrir, avec une écriture poétique et sensible, un texte à la fois simple et puissant, avec de multiples résonances. Elle a le don de faire passer des messages très forts par l'intermédiaire d'une belle petite fable en nous donnant presque l'impression d'être au théâtre.

En conclusion, un roman rare, sur la métamorphose et la renaissance d'une femme par son voyage initiatique lors de son exil et que je conseille vraiment.
Commenter  J’apprécie          20
Lora Sander est comédienne au Magic Théâtre en Azirie. du moins jusqu'au jour où il dut fermer ces portes et que son mari, Zuka soit arrêté. Elle n'a pas le choix, elle doit fuir. Pour la première fois de sa vie et à 50 ans, elle doit apprendre à faire face toute seule à la violence du monde. Prêt pour une rencontre armée ?

Après être tombé deux fois sur ce livre comme coup de libraire et un libraire m'a venté aussi la qualité des ouvrages que propose les éditions du tripode. D'autant plus que j'adore la couverture avec ce jaune soleil brulant et le bleu océan avec les motifs répétitif. En plus, le papier est très agréable au touché. Alors bon, j'ai ouvert mon porte-monnaie et payer les 15.00€ demandée. Un montant un peu élevé à mon goût et beaucoup plus cher par rapport à ce que je paie d'habitude pour un livre. L'espoir était très grand avant que je me plonge entre les pages… L'espoir est traitre et la déception est alors très grande.

Un roman qui met à son coeur une femme de caractère, Lora Sander et qui sait manier le colt. Il y a un fil conducteur qui mettait en appétit. Elle était l'actrice principale du théâtre de son mari, le Magic Théâtre. La dictature se durcissant, son époux se fait emprisonner et elle s'enfuit. Très vite l'auteure, Marie Redonnet, introduit les sujets de l'émigration, la fuite, l'apprentissage de la vie sans l'autre, les passeurs, la peur, la vie sans papiers, la précarité, la position de femme sans/avec protecteur, les rencontres qui changent tout, la reconstruction de soi. Et voilà, quelques mots qui résument l'histoire.

Lora va se faire voler, violer, exploitation, mater, agresser avant de trouver un refuge dans lequel elle tentera d'y trouver sa place. Mais son personnage est un trouble aussi car elle va jouir pendant son viol, va être ravie d'être sans son mari, va s'exhiber devant un handicapé, et met à genoux certains hommes grâce à son arme phallique, le colt 45. Pour nous raconter tout cela l'auteure a choisi de court paragraphe où c'est le personnage principal qui raconte son histoire. Entre son récit, des détails sont données pour expliciter un peu plus le témoignage. L'idée est originale dans la présentation. Mais pourquoi faire un récit aussi mou ? Je ne me suis même pas attachée aux personnages.

J'apprécie les paragraphes assez court cependant j'apprécie l'énergie, les informations que cela peut contenir pour donner du relief à l'histoire. Ici, je me suis ennuyée alors que pourtant cette femme qui a vécu l'enfer et qui veut s'en sortir aurait dû m'emballer. Et puis aussi le fait de ne pas pouvoir situer dans l'espace et le temps le récit m'a dérangée. Pourquoi inventer des noms de ville comme Azirie, Santarie… alors qu'il y a tant de villes inconnues au monde, même pour y inclure une dictature fictive ? Où est-ce un choix pour signifier que cela peut être partout ? Et pourquoi ne pas indiquer une époque à part donner comme détails qu'il existe des téléphones portables et internet.

Malgré les critiques dithyrambiques trouvées un peu partout, je suis passée à côté de ce roman qui m'a ennuyée. Une femme, un colt, une quête d'identité, il y avait de l'idée mais raconter sous forme de récit de théâtre, ne m'a pas conquise. Je vais lire un western, histoire de plonger dans la noirceur que m'a inspirée ce roman.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (117) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Cid (Corneille)

Que signifie "Le Cid" en arabe ?

le seigneur
le voleur
le meurtrier

10 questions
845 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur ce livre

{* *}