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3,51

sur 424 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vaut-il mieux qu'un fantasme reste à l'état de fantasme ? Première interrogation potentielle après lecture de cet ouvrage audacieux. Mais pas que. D'autres réflexions s'y dessinent aussi. Car à travers le récit d'une liaison adultère torride et dévorante, Eric Reinhardt suggère deux visions antinomiques et singulières de notre société version vingt-et-unième siècle. Deux envoûtantes métaphores incarnées par ces deux êtres complexes qu'a priori tout oppose :

A ma droite, Victoria, femme de pouvoir aux visages multiples, implacable, libre, insatiable et généreuse, ambassadrice flamboyante d'un système capitaliste dont elle jouit sans limite.

A ma gauche, David, architecte contrarié, idéaliste pusillanime et résigné, entravé par sa prudence, consumé par ses principes et touchant dans les contradictions de ses rêves avortés.

Leur histoire finira mal, on le sait dès le départ. Ce qui n'empêche pas l'auteur de rendre captivantes ses allégories du libéralisme économique et de la sexualité contemporaine qu'il confronte et fait se rejoindre ici dans ce qu'ils ont de plus excessif et ambigu.

Ainsi le système Victoria se révèle-t-il à la fois fiction économico-financière et roman d'amour et de sexe. Mais quelle qu'en soit l'approche que l'on pourra choisir, il demeure un récit riche, sensuel et entêtant, dont l'écriture harmonieuse et concise renforce encore la puissance.

Bref, vachement aimé, en attendant impatiemment de découvrir « L'amour et les forêts », le petit dernier.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un ingénieur français marié, fils d'un ouvrier polonais, est foudroyé en pleine rue par une directrice des ressources humaines d'un groupe international.
Une histoire d'infidélité apparemment banale, comme on peut en trouver dans les romans de gare. Toutefois, il vaut la peine de traverser les cent premières pages qui servent avant tout à définir le cadre du récit.
Cette longue introduction n'est pas désagréable, car l'écriture d'Eric Reinhardt est fluide, aérée et finalement très plaisante. Mais, pour être tout à fait honnête, la concision n'est pas le fort du natif de Nancy.
Cela dit, ce livre est émaillé par la tension entre la dureté du système capitaliste pour le 98% de ses serviteurs et les avantages incroyables qu'il offre aux 2% qui en profitent de manière illimitée. Et cette tension prend forme à travers une multitude de scènes de la vie de Kolski: son enfance, ses études, sa première vraie relation, sur le chantier qu'il dirige, dans un hôtel de luxe avec sa maîtresse...
Le premier tableau qui m'a ému dans ce livre de 522 pages se trouve p. 105. Il s'agit du portrait de la mère de David Kolski (le narrateur) vieillie prématurément par une vie où tout son potentiel a trop vite été éteint par son rôle d'épouse d'un pater familias devenu rapidement un tyran domestique pour elle-même et ses enfants.
Détail tout sauf anodin, on apprend quelques pages plus loin, que David avait déjà choisi son bord politique au cours de ses études: la gauche et rien d'autre. Et, malgré son rôle de directeur des travaux pour une grande entreprise de BTP et sa rencontre avec une ogresse néolibérale décomplexée, il reste fidèle à ses idées contre vents et marées. Émouvant et beau dans un contexte où tout le pousse à «devenir réaliste»…
Malgré certaines longueurs déjà évoquées, je n'ai pas pu m'empêcher de lire ce roman jusqu'au bout avec l'impression d'entrer dans l'intimité profonde d'un homme à la fois banal et extraordinaire. Et si, à travers la description des vices de la maîtresse néolibérale de David Kolski, Reinhardt voulait en réalité remettre en cause notre modèle économique débridé et broyeur d'idéaux ?
Je me réjouis de découvrir d'autres opus d'Eric Reinhardt.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
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Deuxième lecture de cet auteur, après L'amour et les forêts que j'ai bien aimé.

Mon avis est ici plus tempéré. Pourquoi ?

Dans la mesure où j'estime que le fait « d'aimer » ou « de ne pas aimer » les personnages ne sont pas des raisons pour apprécier ou pas un texte, je bondis lorsque je lis de telles considérations. Mais il se trouve que le fait de n'avoir « ressenti aucune empathie pour les personnages » m'a rendu cette lecture (un peu) fastidieuse. D'autant plus que (tout comme L'amour et les forêts) le système Victoria est un roman assez dense.

Deux personnages « forts » et complexes. David, architecte contrarié, directeur de travaux idéaliste et méticuleux, infidèle engoncé dans ses principes et sa prudence. Et Victoria, sa proie qui devient son obsession, une femme de pouvoir libre et insatiable à la sexualité dévorante. Illustration que les extrêmes s'attirent…

Un roman assez difficile à classer… histoire d'amour ? roman social ? thriller psychologique ? qui questionne certains aspects de notre société : la mondialisation, la place des femmes dans l'entreprise, le couple, l'adultère, la sexualité, le plaisir. Un récit sans certitude qui oscille sans cesse entre l'intime et le social, l'imaginaire et le physique, la mesure et l'excès.

Dès le départ on sait que l'histoire se termine mal. le récit remonte le temps pour nous livrer la chronique d'une disparition annoncée.

Un roman somme toute audacieux et envoûtant, à l'écriture soignée, captivant dans son épaisseur et sa complexité.
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On vit rarement sa vie comme on l'avait rêvée quand on était jeune, on se retrouve bien souvent à s'enfoncer dans une routine bien éloignée de nos plans initiaux. Alors comment résister, le jour où la femme de nos rêves se matérialise devant nos yeux, répond à nos regards explicites, nous ouvre les portes d'un paradis auparavant inaccessible? C'est ce qui arrive à David dans ce roman: il se retrouve propulsé dans une histoire qu'il n'avait pas prévu, qu'il a plusieurs fois essayé d'enrayer et pourtant, il a été incapable de tourner le dos à sa belle et puissante maîtresse. Si leur jeu de séduction reste au début plutôt "innocent", qu'il se contente de rendez-vous secrets et d'étreintes enflammées, il s'envenime peu à peu, s'engluant dans la dépendance physique et intellectuelle, dans une passion refoulée, dans une volonté toujours plus impérieuse d'aller au bout de ses fantasmes.

Entre amour et haine, entre passion et déchirement, entre pouvoir et soumission, entre volatilité et fidélité, entre travail et séduction, Eric Reinhardt nous livre ici un roman d'une puissance inouïe, où le tourbillon de cette relation malsaine nous emporte irrémédiablement.
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Pas de doute pour Eric Reinhardt : l'érotisme a changé d'opinion politique.

L'affirmation pourrait passer pour un artifice d'écrivain qui veut réinventer une histoire d'adultère assez classique au fond : une envie d'évasion libertine au détour d'une galerie commerciale entre une femme de pouvoir élégante et sensuelle, DRH monde d'une multinationale et un beau gosse, architecte contrarié, reconverti comme directeur de travaux sur le chantier de la plus grande tour de la Défense.
Qu'elle soit de droite et lui de gauche pourrait n'être qu'anecdotique.

Ne vous méprenez pas : le roman d'Eric Reinhardt est formidablement subversif et dénonce notre société libérale avec une vraie pertinence.

Le système Victoria, c'est celui des élites mondialisées qui se meuvent avec aisance dans cette société avec deux credos : "c'est la vitesse qui est la vérité de notre monde" et "être moderne, c'est n'avoir aucun pays".
David, lui, est d'un bloc; sa vie est régie par une unité de lieu (sa Tour) et de temps (des journées de travail interminables, au détriment de sa famille et de toute autre forme de vie) et il se heurte très vite aux remparts érigés par sa maîtresse, qui "frôle la réalité sans jamais s'y attarder, segmente sa vie, n'est jamais à la même place, ne se laisse jamais enfermer dans aucune vérité".

Il comprend "qu'on me ment pas, d'une certaine manière, quand on n'est jamais à la même place. [...] En bougeant, on peut biaiser, on est dans l'oubli, on efface dans son esprit le mal ou les promesses que l'on peut faire".

A mesure que leur incompréhension grandit, que leurs systèmes deviennent incompatibles jusqu'à conduire à la fin de l'aventure passionnelle qui semble inéluctable, Victoria et David cherchent à repousser les limites, à explorer de nouvelles frontières du désir et d'une sexualité débridée.

En refermant le roman, on reste hanté par cette mécanique infernale qui conduit au drame, incapable de saisir ce qui aurait pu la faire dérailler et révéler ce qui était finalement une très belle histoire d'amour.
C'est notre destin, à en croire l'auteur : "Peut-être que le nombre de situations où il sera absurde de vouloir déterminer qui a raison ou qui a tort va aller en augmentant. C'est peut-être ça la définition de notre monde libéral".

Si "Le système Victoria" est un grand roman politique, c'est aussi une histoire épique, échevelée, portée par un souffle : celui du grand roman d'aventures des années BlackBerry selon Jérôme Garcin.

Le parallèle avec Dumas n'est pas usurpé !

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Eric REINHARDT. le système Victoria.

David Kolski, architecte, achète une très grande peluche pour offrir à sa fille : elle fête son anniversaire ce soir. Mais David croise une jeune femme, Victoria de Vinter, dans la galerie marchande  : il oublie la soirée promise à son épouse et à leur s filles. Cette femme l'attire, par sa beauté, son allure, sa démarche. Son sang ne fait qu'un tour, il aborde cette personne et ensemble ils vont s'asseoir dans un bar. C'est le début d'une liaison destructrice. Ces deux êtres vont vivre une grande passion, non une passion amoureuse mais une frénésie sexuelle.

Victoria est une responsable DRH dans une société multinationale, internationale qui n'hésite pas à licencier des employés, à scier des branches de ses succursales, à fermer des fonderies qu'elle juge inutiles car peu productives. David va tromper son épouse, c'est assez fréquent mais cette relation va se poursuivre dans le temps. Jusqu'à présent c'était une relation d'un soir ou d'une nuit. Mais il est tombé sous le charme de Victoria. Pour parvenir à satisfaire ses fantasmes sexuels, cette dernière va lui mentir en lui proposant la réhabilitation du siège de sa société à Londres. Elle semble avoir trouver le partenaire idéal. Elle est une grande amoureuse, plaquant un amant afin d'en accueillir un autre le jour même. Pas de temps mort. Elle est l'épouse d'un violoniste et a deux filles de cette union. Qu'importe, son plaisir est sa priorité !

Nos deux amants vont aller d'escalade en escalade pour se satisfaire sexuellement. Ils fréquentent des cinémas offrant des films érotiques et n'hésitent pas à se dévêtir dans la salle et à faire l'amour. La présence de public les excitent fortement. Ils envisagent de pratiquer l'échangisme, de copuler avec d'autres partenaires. Exhibitionniste, triolisme, tout les attire : il n'y a plus de limites à leurs séances érotiques. Pris au piège, David, au dernier moment, refusera de suivre sa compagne et les deux partenaires sur lesquels la jeune femme a jeté son dévolu. C'est la catastrophe : le corps de Victoria sera découvert dans un forêt près de Paris. Arrêté, David ignore cette mort. C'est la douche froide, il pense être inculpé pour des pots de vin reçus pour son travail. le commissaire Christophe Keller va lui révéler la cause de son arrestation à son domicile. David va tout perdre et va se réfugier dans un petit hôtel en Creuse !

le récit de Eric REINHARDT, nous plonge dans la psychologie d'un couple déviationniste, en quête de fruits défendus. Oui, il s'agit de personnes consentantes. Mais il y a une frontière qui fait que David hésite et, sans doute par lâcheté ne franchit pas. le décor est bien planté et les personnages bien décrits avec toutes leurs turpitudes. Les psychologies de l'une, volontaire et de l'autre, plus timoré, sont bien exprimées C'est la triste fin d'une liaison, de vies de famille détruites. Comment une personne ou plus exactement deux personnes peuvent-elles sombrer dans un tel vertige. Pris au piège de leurs amour, de leurs pratiques sexuelles débridées, ils foncent et n'ouvrent que les yeux trop tardivement. Pourquoi David n'a-t-il pas suivi Victoria ? Nous avons deux victimes de leur passions destructrices au premier plan. Mais au second plan, combien de vies brisées derrière cette tragédie ? Deux familles, pourront-elles faire leur deuil?
( 10/09/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Au début, cela commence comme un (énième ?) récit d'adultère, mais très vite, on apprend que Victoria, la maîtresse, est non seulement quelqu'un de complexe et mystérieux, mais également qu'elle est décédée depuis les faits. Et son amant de narrateur de revenir sur les mois qu'ils vécurent ensemble... le roman prend, sans qu'il y paraisse, une pente vers le glauque qui correspond en fait brillamment à la relation entre Victoria et David. Entre eux il y aussi une certaine "lutte des classes", puisque Victoria est une femme puissante, alors que David se sent "enfermé" dans son travail. Conducteur de travaux pour la construction d'une très haute tour parisienne, il raconte également avec minutie ses mois de travail. le parallèle avec sa relation extra-conjugale est, là encore, très fin et brillant.

Il se dégage de ce livre, au final, une force hypnotique presque malsaine, car les protagonistes semblent concentrer tous leurs travers dans l'évolution de cette étrange relation. L'écriture est brillante, alambiquée à souhait quand il le faut, elle souligne parfaitement le raffinement mais aussi la complexité de Victoria. Et j'ai aimé plonger, un peu comme dans "L'adversaire", auquel ce roman m'a parfois fait penser, dans les affres psychologiques de cet homme.
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C'est au départ une rencontre provoquée par le croisement de regards un peu trop éloquents ou expressifs pour laisser les protagonistes de cet échange indifférents. David Kolski, conducteur de travaux dans le secteur du BTP rencontre Victoria de Winter, DRH d'une multinationale, dans une galerie marchande. La disparité des situations et des statuts sociaux des deux personnages est immédiatement soulignée dès les premiers épisodes de ce que l'on ose appeler par commodité une liaison.

L'intérêt du roman déclinerait rapidement si l'auteur s'était limité à la description des phases successives de cette relation entre deux individus appartenant à des mondes si éloignés.
Au-delà de cette exposition d'un tel événement, le roman souligne par exemple la puissance de l'imaginaire dans la vie amoureuse, qui est omniprésente dans le vécu de David et de Victoria. Après que Victoria a qualifié « d'étincelle » le premier contact, David se livre à une analyse de ses premières sensations : « Comme dans le cas d'un rêve, ce n'est pas ma mémoire qui se rappelle les détails de cette histoire mais mon imaginaire(…), sur un plan plus essentiel que celui du souvenir, plus intime et plus universel, avec le rayonnement d'un mythe. »
Cette puissance donne à David un supplément de dynamisme et d'énergie pour accomplir sa mission, la construction d'une tour gigantesque à La Défense : « j'ai accompagné l'achèvement du gros oeuvre comme on se représente que les compositeurs terminent leurs symphonies , en transe, emporté par un jaillissement insensé d'énergie, d'inspiration, de confiance, de puissance physique et de ferveur créatrice. »

La description de leurs rapports amoureux, de plus en plus torrides, de plus en plus addictifs, n'efface pas la mise à nu du « système Victoria » , que David croit pouvoir résumer à l'issue de l'un de leurs rapports sexuels , toujours dévoreurs d'énergie : « Telle était le système qui fondait l'existence de Victoria :ne jamais être à la même place, se segmenter dans un grand nombre d'activités et de projets, pour ne jamais se laisser enfermer dans aucune vérité-mais être à soi-même , dans le mouvement, sa propre vérité. »

Victoria est cependant loin d'être un personnage caricatural : elle n'épouse pas le profil classique des gestionnaires, elle a suivi des études de philosophie dans sa jeunesse, marquée par le cosmopolitisme culturel, née à Barcelone d'une mère anglaise et d'un père allemand.
Le roman est plein d'observations sur le mode de vie des « happy few » de la mondialisation heureuse, celui des cercles dirigeants au périmètre très circonscrit, sur la liberté de mouvement que donne l'argent, sur les compensations dont jouissent les milieux dirigeants aux contraintes de leurs fonctions.

C'est aussi l'illustration de la toute puissance du désir comme moteur de conduite lorsque l'on dispose des moyens de le concrétiser .Ainsi David décrit-il cette porosité entre la femme de pouvoir et la femme privée : « ( …) il était à ce point difficile pour elle-même de distinguer la femme intime de la femme de pouvoir ;l'exercice de son métier nécessitait à ce point de mêler le mental au technique, la sincérité au calcul, la vérité de l'être au mensonge de l'entreprise que ces deux pôles qu'elle fusionnait ne formaient plus qu'une seule et même entité :l'entité Victoria de Winter ».
Livre dérangeant, fascinant, complexe dans la restitution de la puissance de la séduction, de l'imaginaire, et du pouvoir. Cette mixture est peu fréquente en littérature.



Lien : http://bretstephan.over-blog..
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Ce roman parle avant tout d'une passion amoureuse dévorante. Mais s'agit-il vraiment d'amour ? Rien n'est moins sûr. David et Victoria sont deux êtres que tout oppose. Milieu social, opinions politiques, leurs désaccords sont nombreux et pourtant une véritable addiction lie ses deux êtres. C'est fort et parfois extrême et L'auteur joue habilement de l'opposition entre ces deux visions de la société et n'hésite pas à critiquer le libéralisme sauvage qui privilégie les profits à l'humain. Une autre chose qui m'a bien plu, Éric Reinhardt s'est visiblement très bien documenté sur les grands chantiers de construction car pour avoir une certaine expérience de ce milieu, j'ai apprécié la justesse de ton. Un roman captivant et très bien écrit mêlant assez étrangement sensualité et étude sociale. Une belle lecture.
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À la fois fascinant et pénible par le trop plein de monologue, par les discussions ou les discours à pleine page. L'auteur sait rendre de façon prodigieuse la psychologie de ses personnages, leur histoire personnelle. Nous connaissons dès le début de la narration le dénouement de relation de David et Victoria. Relation qui n'aurait peut-être pas dû être, relation qui rassemble dans le désir et le fantasmes deux individus que société et valeurs séparent.
L'histoire de David et Victoria devient le prétexte à Reinhardt pour dresser le portrait social du monde du travail d'aujourd'hui. Cadre et prolétaire, syndicat, conscience professionnelle, monde de performance et de stress où les enjeux monétaires ont le dessus sur la condition humaine.
Histoire de sexe, peut-être d'amour, et critique sociale menée d'une main de maître malgré la lourdeur du texte.
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