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Low est un comics de bonne qualité, un peu complexe au début mais indéniablement original.


Il est difficile au début de se repérer dans les dessins qui sont très colorés et aussi très fournis en détails, et comme le coup de crayon est très stylisé il faut prendre le temps d'analyser chaque scène avec attention pour bien s'immerger et ne pas manquer des détails importants.
Une fois habitué on ne peut que plonger dans cette histoire de SF à l'intrigue simple mais bien travaillée.

Pour le scénario, c'est du classique, dans un futur très éloigné, la Terre n'ayant plus d'air saint, les humains ne peuvent plus vivre à la surface depuis des siècles, ils vivent donc dans des villes sous-marines ou malheureusement l'air se fait rare et le traitement de l'air est devenu de plus en plus toxique à force de recyclage, les jours sont comptés, nous suivrons les mésaventures d'une famille dans ce contexte.

J'ai assez bien aimé les dessins et la colorisation mais c'est surtout le scénario et les détails qui m'ont interpellé.
Je vais essayer de me procurer le deuxième tome prochainement, j'espère que le tout sera cohérent, il me tarde de le lire.

Ah oui une dernière chose, ce n'est pas un comics à mettre entre les mains de n'importe qui, il y a pas mal de violence mais aussi beaucoup de scènes érotiques, voir plus.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2014, écrits par Rick Remender, dessinés, encrés et mis en couleurs par Greg Tocchini qui a également réalisé les couvertures. Il fait partie des 3 séries indépendantes lancées par ce scénariste en 2013/2014, avec Black Science (avec Matteo Scalera & Dean White) et Deadly Class (avec Wesley Graig & Lee Loughridge).

Loin dans le futur, à une époque où le soleil a évolué jusqu'à ce que la vie soit devenue impossible à la surface de la Terre et qu'il ne reste que quelques millions d'êtres humains répartis en 2 ou 3 cités sous la protection de l'eau des océans. L'humanité sait que la vie sur Terre est condamnée à l'échelle de quelques années du fait de l'évolution de l'état du soleil. Dans la cité de Salus, Stel et Johl viennent de faire l'amour et se lèvent pour se préparer pour leur journée. Johl (le mari) remplit les fonctions de Timonier, responsable de la protection et du ravitaillement de la cité. Il a promis à ses filles Della & Tajo de les emmener avec lui lors de sa sortie du jour pour commencer à leur apprendre à piloter le vaisseau et l'amure. Stel n'y est pas favorable, mais accepte sous réserve que ses filles se souviennent de la promesse de leur père. C'est le cas. La petite famille se rend donc au vaisseau, et passent devant un atelier de maintenance, où travaille Marik, le fils de Stel et Johl.

Stel, Johl, Della et Tajo sont à bord d'un vaisseau sous-marin pour explorer les alentours de la cité à la recherche de nourriture. Ils repèrent une immense pieuvre, à même de fournir le quota de denrées qu'ils doivent ramener. Ils se mettent à la poursuivre pour la tuer, mais elle crache un nuage d'encre impénétrable, beaucoup plus dense que la normale. le temps d'en sortir, ils se rendent compte qu'ils sont tombés dans un piège, tendus par des pirates, menés par les frères Roln et Grolm. Ces derniers disposent de l'effet de surprise et d'une puissance de feu largement supérieure. 10 ans après cet affrontement traumatisant, Marik est devenu un policier ripou, abusant des prostituées, refusant de les payer, et consommant des substances psychotropes. Stel n'a pas perdu espoir même si les morts lui pèsent encore lourd. La chance semble tourner quand ses appareillages radio de surveillance captent le retour de la sonde spatial Vaolkovic dans l'atmosphère terrestre avec des donnés qui semblent indiquer l'existence d'une planète habitable.

Ce tome commence avec une introduction de 2 pages rédigée par Rick Remender dans laquelle il rappelle l'existence de sa collaboration initiale avec Greg Tocchini, The Last Days of American Crime, sa fascination pour le concept du Soleil engloutissant les planètes du système solaire, et sa thérapie qui lui a appris à développer des pensées positives. le lecteur découvre donc une dernière poche d'humanité vouée à une disparition totale à l'échéance de quelques années. Malgré tout, la vie continue, il faut bien manger, et certains conservent l'espoir qu'une solution pourra être trouvée, par exemple la relocalisation sur une autre planète. Parmi ces optimistes, Stel Caine participe activement à la recherche de solutions alternatives. le lecteur habitué de Rick Remender retrouve le thème de la famille, et du poids des conséquences des actes de ses parents. Il retrouve également son goût pour la science-fiction, pour les scènes d'action spectaculaires, et pour les drames et la poisse qui peut s'acharner sur un personnage, comme elle s'était acharnée sur Heath Huston dans la série Fear Agent. D'une certaine manière, le lecteur peut donc avoir l'impression d'être en terrain connu, mais de l'autre l'auteur a choisi un personnage féminin comme protagoniste principal, dotée d'un optimisme constructif, ce qui change de d'habitude pour cet auteur.

Pour cette série, il fait équipe avec un artiste avec qui il avait déjà travaillé, pour Last days of American crime, et aussi pour des épisodes de la série Uncanny X-Force. Greg Tocchini réalise ses planches à l'infographie, mêlant traits encrés et couleurs, dans une même phase, s'appuyant sur les informations données par les couleurs pour parfois alléger ses traits de contour. L'intégration de ces 2 formes d'informations visuelles est totale et le lecteur plonge dans un monde très substantiel du fait des camaïeux de couleurs qui donnent une grande consistance aux fonds, même lorsqu'ils sont dépourvus de formes détourées. L'artiste utilise les couleurs pour ajouter des textures et du relief aux surfaces, ainsi que pour les faire ressortir les unes par rapport aux autres, accentuant la différence entre les plans, en fonction de la distance. Lorsque la tension de la scène atteint un paroxysme (par exemple pendant les combats physiques), il s'éloigne d'une mise en couleurs naturaliste, pour passer dans un registre plus expressionniste, par exemple avec des camaïeux rouges pour évoquer la violence et la brutalité. Cette utilisation de la couleur développe également une ambiance pour chaque scène, très efficace. En particulier, Tocchini déploie des teintes bleue / verte pour les scènes sous-marines qui nourrissent bien la case, et convainquent le lecteur que les personnages sont effectivement en train d'évoluer dans l'élément liquide.

Dans un premier temps, l'artiste s'investit fortement pour donner corps aux différents environnements, pour montrer les bâtiments de la cité de Salus, pour représenter les mobiliers et équipements des différents endroits, pour créer une faune spécifique autour de la cité sous-marine sous dôme, et tout autant pour l'apparence de la technologie des vaisseaux sous-marins. Il trouve le point d'équilibre parfait entre des éléments très détaillés, et d'autres plus esquissés dont le contour a été tracé à grand trait, laissant le lecteur remplir certains endroits avec son imagination. Tous les personnages disposent d'une apparence spécifique, ce qui permet de les identifier facilement, même s'ils portent une tenue sous-marine ou une armure. le lecteur se projette donc avec plaisir dans ce monde nouveau, dans un lointain futur et un environnement rendu assez palpable pour être crédible.

Arrivé au deuxième épisode, le lecteur éprouve parfois la sensation que cet équilibre n'est pas toujours atteint. Il y a des scènes où il aimerait bien un niveau de définition plus important pour un élément technologique, des personnages dessinés plus précisément pour une scène un peu compliquée, un visage avec une expression plus parlante, et même certaines zones avec des traits peaufinés, et non pas une impression d'esquisse rapide avec ce qui ressemble à des traits de construction laissés en l'état. de ce fait, certains détails semblent perdus parce que tout juste dégrossis. Cette impression peut générer une forme de recul du lecteur, une réaction de diminution de l'intensité de son immersion, et il prend alors plus conscience de la manière dont l'artiste construit de sa planche, de la façon dont il s'économise en utilisant les couleurs pour cacher l'absence de décor, de visages dessinés à la va-vite uniquement de manière utilitaire, avec une émotion passepartout, prête à l'emploi. Dans ces moments-là, le lecteur perd son contact émotionnel avec le ou les personnages qu'il suivait, n'arrive plus à éprouver de l'empathie.

S'il a lu l'introduction de l'auteur, le lecteur n'est plus très sûr quant à quoi il doit s'attendre, du fait de la présence d'un personnage avec une attitude positive vis-à-vis de la vie. Remender réussit à faire passer le poids qui pèse sur l'état psychologique de ce qui reste de l'humanité qui se sait condamnée à court terme. Il intègre plusieurs scènes d'activité sexuelle, assez chaste car les dessins ne montrent pas les organes sexuels, juste les fesses au grand maximum, ces relations relevant soit de la débauche (une orgie) soit d'une relation amoureuse forte. Lui aussi arrive à trouver le point d'équilibre subtil pour Stel Caine, optimiste, mais accusant quand même le coup de la disparition de certains membres de sa famille. Ici, l'optimisme n'est pas synonyme de naïveté ou de gaieté forcée à tout crin. Rapidement, la dynamique de l'aventure s'installe, avec des actions périlleuses et spectaculaires. À de nombreuses reprises, les personnages principaux doivent prendre des décisions de vie ou de mort, et parier sur leurs chances (minces) de réussite. Comme avec Heath Hutson, Rick Remender semble prendre un malin plaisir à faire souffrir Stel Caine, en lui infligeant des pertes personnelles traumatisantes, dont elle porte une part de culpabilité, même si elle ne le montre pas.

De coup dur en coup dur, le lecteur finit par s'interroger sur la cohérence du récit, ou tout du moins sur la plausibilité du comportement de Stel Caine. Son optimisme est mis à rude épreuve, et ses certitudes d'une amélioration sont battues en brèche. Il devient de moins en moins crédible qu'elle puisse continuer à croire en une amélioration, en un avenir meilleur, encore que l'existence d'un avenir constitue déjà une amélioration par rapport à l'extinction proche de la race humaine. le lecteur finit par se dire que le comportement de Stel Caine ressemble à celui du Candide (1759) de Voltaire. Il envisage alors une autre façon de lire le récit, en le prenant avec une pincée de sarcasme de l'auteur envers son héroïne. Ce n'est pas très gentil de la part de Remender, même cruel, mais ça rétablit une forme de cohérence dans la narration. Finalement l'optimisme de Stel Caine est trop constructif pour l'auteur qui n'arrive pas à l'être autant lui-même. Au cours de l'épisode 2, Stel Caine va consulter Masaje, une sorte de sage ou de guide spirituel. Ce dernier lui indique que la réalité n'est qu'une projection de ce qui vit en nous, une interprétation de ce que nous percevons biaisée par nos convictions personnelles. Remender se montre donc particulièrement cruel vis-à-vis d'elle en lui faisant conserver une forme d'optimisme immarcescible malgré les traumatismes qu'elle subit, et envers le lecteur auquel il semble dire que cette vision optimiste des choses est un miroir aux alouettes, une façon de se rassurer, mais que l'univers reste bel et bien hostile plutôt qu'indifférent.

Rick Remender & Greg Tocchini proposent une aventure originale, dans un monde courant rapidement à sa perte provoquée par l'évolution du Soleil qui rend la Terre inhabitable pour les humains. Ils ont développé un environnement riche et intriguant, des personnages immédiatement attachants. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut cependant regretter le parti pris artistique dans certaines pages, ainsi que le ton de la narration concernant l'héroïne, l'auteur se montrant cruel, presque vicieux à son encontre.
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Le soleil se meurt. La terre aussi, fatalement. le pessimisme le plus total avoisine la folie et les perversions les plus débridées. L'expression "fin de siècle" n'a jamais aussi bien porté son nom.

Au sein de cette morosité ambiante se dresse la famille Caine. Et dans la famille Caine, je réclame la mère... Stel. Elle, c'est une indécrottable optimiste. Elle croit dur comme fer qu'une issue favorable pour l'être humain est encore possible.

Les péripéties de ce premier tome, mari torturé, filles enlevées par un pirate de l'espace tyrannique et dément, fils flic condamné pour meurtre et extorsion de fonds... vont sérieusement entamer l'optimisme de Stel. Mais le retour d'une sonde envoyée chercher un monde meilleur va la propulser en avant...

J'ai lu cette BD en version électronique. Or, les planches débordent largement du cadre de la page, Les dessins sont gigantesques, se développant sur 2 pages et où des inserts de baladent un peu partout. le tout rehaussé de couleurs vives. Ce genre de mise en page m'a rappelé le Druillet des années 70. le dessin est la grande force de la BD. Cependant il est parfois dur à discerner avec des effets flous qui perturbent la reconnaissance des visages. le scénario est assez conventionnel. le monde créé se base suffisamment sur la culture SF traditionnelle pour être rapidement compris.
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Premier tome de la pentalogie Low, cette Ivresse de l'espoir porte bien son nom !

Dans un futur bien pourrave, l'humanité survit cahin-caha dans les profondeurs, les radiations du soleil étant devenues létales.
Le temps est compté et l'espoir réside dans la découverte d'un nouvel horizon. Stel, scientifique au coeur de cette histoire familiale, ne veut pas renoncer et s'accroche au moindre signe. Et d'ailleurs une sonde revient sur Terre...

Dans l'avant-propos, Rick Remender raconte la genèse de cette histoire. Et sa volonté farouche de raconter une histoire positive. L'espoir c'est bien, mais là ça confine un peu à la naïveté.
L'univers développé est néanmoins plutôt plaisant et les designs sont intéressants.
Le dessin de Greg Tocchini est virevoltant et les couleurs ébouriffantes.

À suivre !
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J'étais séduite par le résumé de cette bande dessinée mais je ne l'ai pas appréciée du tout, les dessins ne me plaisent pas, trop fouillis et trop de couleurs, cela nuit beaucoup à la compréhension générale. C'est dommage.
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Après « Fear Agent », « Black Science » et « Deadly Class », Rick Remender nous propose un nouveau récit de science-fiction plutôt original, se déroulant aux tréfonds des abysses. Ce premier volet, reprenant les six premiers épisodes de la saga, nous invite à découvrir une Terre ravagée par les rayons destructeurs d'un Soleil qui vit ses dernières heures. Condamnée à s'éteindre, l'Humanité s'est réfugiée au fin fond des océans, dans de gigantesques cités sous-marines.

L'univers sous-marin et post/pré-apocalyptique imaginé par Rick Remender n'a donc rien de réjouissant. Outre une Terre inhabitable et les menaces que représentent la faune aquatique et les pirates des océans, il faut également faire face à la déchéance et à la décadence qui règnent au sein de cités menacées d'asphyxie. Une lente agonie et une fin inéluctable poussent en effet les habitants à la dépravation…

Pourtant, au milieu de ce chaos et de ce pessimisme, Rick Remender invite à suivre les pas d'une héroïne foncièrement optimiste, bien décidée à ne jamais baisser les bras. Plaçant son espoir dans les sondes envoyées dans l'espace à la recherche d'une planète habitable, Stel Caine cherche désespérément une solution pour sauver l'Humanité. Multipliant les rebondissements et centrant son récit autour de l'optimisme et de la famille, l'auteur livre un récit prenant et une héroïne aussi surprenante qu'attachante.

De plus, l'auteur s'est à nouveau associé à l'artiste brésilien avec qui il avait déjà réalisé l'excellent « The Last Days Of American Crime ». le style parfois un peu difficile à saisir de Greg Tocchini peut certes surprendre, mais le dessinateur parvient néanmoins à planter une ambiance comme peu s'avent le faire. Alors, cela peut certes prêter à confusion au départ, mais il serait dommage de ne pas se laisser happer par le graphisme et le talent du dessinateur.

Avec de surcroît un premier tome proposé à dix euros… n'hésitez pas à foncer !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Si au début je voulais faire un critique tome par tome tant chacun est différent, je vais au final faire une critique globale pour cette série qui m'a vraiment laissé sur ma faim.

Rick Remender est un scénariste que j'apprécie beaucoup, et c'est toujours un plaisir de me lancer dans une de ses séries.
Low n'a pas fait exception, je me suis lancé dans la série avec entrain, les deux premiers tomes, sans être excellent, sont très sympathique est mettent en relief un univers intéressant avec des personnages (principalement féminins) qu'on a plaisir à suivre.

Vint le tome 3, déjà, j'ai ressentit ici une baisse de niveau, un tome qui part un peu ailleurs et n'avance pas vraiment l'histoire mais qui reste tout de même correct.

Les tomes 4 et 5 arrive, et la, c'est le drame. On part encore dans des directions différentes, certains nouveaux éléments viennent contredire des éléments plus anciens.
Remender part littéralement dans tous les sens, son univers est au final très mal défini et on ne le comprend plus, le comportement des personnages est incompréhensible et change d'une page à l'autre...
On à simplement l'impression que l'auteur avait des idées, beaucoup d'idées, et les jettent toutes sur le papier sans avoir de liant entre elles.

Désolé Rick, mais pour moi c'est non.
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Rick Remender est l'un des tout bons scénaristes du moment, dont à l'instar de Mark Millar, toutes les nouvelles sorties sont des réussites tant au niveau de l'ambition que du traitement.
Low de déroule plusieurs millénaires dans le futur alors que le soleil est devenu une géante rouge ayant brulé la surface de la Terre et a obligé les humains à se réfugier dans les profondeurs des océans. Une nouvelle civilisation est apparue, faite de cités-état à la technologie très évoluée basée sur la mer.
Low suit le drame familial de Stel, éternelle optimiste ayant découvert un signal d'une sonde envoyée trouver un nouveau monde pour accueillir les humains et confrontée à la dureté de son environnement, des hommes et des créatures qui peuplent les océans. Sa famille va se retrouver éclatée et elle devra lutter contre les pessimismes de tout ordre pour réunir les siens et garder espoir dans l'humanité.
Intéressant tant par la richesse des univers dépeints (chaque cité a développé une culture spécifique) que par l'intelligence de ses textes et dialogues, LOW est une véritable découverte. le dessin surprendra par ses côtés esquisse aux couleurs criardes. Je suis plutôt amateur de dessins classiques et avais tiqué au premier abord sur le trait de Greg Tocchini. Puis l'histoire prend le dessus et l'on apprend à apprécier la technique très poussée et certains tableaux extrêmement travaillés et imaginatifs de l'illustrateur de Last days of american crime (même scénariste).
L'histoire est en cours de publication aux Etats-Unis et compte 3 volumes parus chez le toujours très bon Urban.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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L'idée de ce comics est assez ambitieuse: est-ce que l'espoir est réellement salvateur dans un monde voué à disparaître incessamment sous peu ? C'est en tout cas le moteur de notre personnage principal qui envers et contre tout espère. Mais ce n'est pas un parti pris facile quand notre famille subit des pertes tragiques et quand tout part à vaux-l'eau. Espérer encore n'est-il pas alors une forme de folie ? Un comics qui, je pense, ne finira pas de me surprendre. le tout servit par de magnifiques planches.
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Ma première pensée une fois ma lecture terminée a été : Quel gâchis !
Les 2-3 premiers tomes sont intéressants et installent beaucoup de pistes pertinentes pour la suite de la série.
Mais ces 3 premiers tomes sont à mon goût gâchés par le 4e mais surtout par le 5e tome qui vient détruire tout ce qui a été construit.
Plus rien n'est cohérent, quelques jours ont passés pour des persos, quasiment des années pour d'autres. Une fille évanouie pendant une semaine arrive avant sa soeur qui a 2 semaines d'avance. Les ennemis ne sont plus les mêmes d'un seul coup sans explications.
Remender n'a pas installé son cadre correctement, n'a pas défini les règles et c'est un bordel sans queue ni tête.
Indéniablement ma pire lecture de l'auteur.
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