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The end league tome 1 sur 1
EAN : 9782355740374
102 pages
Akileos (19/02/2009)
2/5   2 notes
Résumé :

Récit se situant à la croisée du Seigneur des Anneaux et de Watchmen, The end league nous propose de suivre une équipe de super héros au moment où celle-ci se lance dans une mission vitale pour sa survie, au cœur d'un monde, le nôtre, dominé par les forces du mal. La quête qui les guide et les unit contre les super vilains : le marteau de Thor, dernier artefact à même de sauver l'humanité. I... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mai 1962. Astonishman est un héros exemplaire, toujours au service de la veuve et de l'orphelin. Devenu orgueilleux au fil du temps, il va involontairement déclencher la plus grande catastrophe que la Terre ait connue. Ce cataclysme, nommé Green Event, va tuer trois milliards de gens et doter une grande partie des survivants de pouvoirs extraordinaires. Des méta-humains qui vont s'emparer de la planète et amorcer une ère nouvelle, dominée par les vilains. Quelques héros, menés par Astonishman, espèrent cependant retrouver Mjolnir, le marteau de Thor, et l'utiliser pour sauver le monde.

Beaucoup de bruit pour rien reprend les quatre premiers épisodes de cette saga qui vit le jour en janvier 2008 chez Dark Horse Comics. Signée Rick Remender et Mat Broome, cette série propose le combat des derniers super-héros dans un univers tombé aux mains des super-vilains.

L'idée de base, consistant à mettre en scène quelques pastiches de personnages Marvel et DC, dans un monde post-apocalyptique dépourvu de cet optimisme parfois dérangeant qui caractérise trop souvent les récits super-héroïques, n'est pas dénuée d'intérêt. Malheureusement, le scénariste de Fear Agent tombe vite dans les travers de ce genre d'histoires impliquant trop de surhommes et mettant en jeu le sort de l'humanité. L'auteur ne prend pas le temps de développer des personnages qui ont, de surcroît, beaucoup de mal à se détacher de leurs modèles DC/Marvel. le bond temporel de douze ans contribue également à perdre le lecteur au milieu des clones de Superman, Wonder Woman, Batman, Lex Luthor, Ghost Rider, le Joker et autres, qui semblent avoir vécu quantité de choses passionnantes ensemble, alors qu'ils ont à peine été présentés. Heureusement, le lecteur peut se raccrocher à une trame principale relativement aisée à suivre, mais qui a malheureusement beaucoup de mal à sortir des sentiers battus. Les rebondissements et l'action sont certes au rendez-vous et le manque de respect de l'auteur vis-à-vis de héros qui vivent dans le désespoir, cachés et sans nourriture est intéressant. Mais ce titillement de la culture comics et le concept original ne parviennent pas à compenser le surplus de héros, la banalité du fond de l'histoire et quelques dialogues parfois pénibles.

Graphiquement, Mat Broome livre un travail honnête, mais qui manque un peu de caractère. L'arrivée d'Eric Canete lors des huit dernières planches de l'album est en revanche de bon augure pour la suite de la série. Son trait plus rugueux donne immédiatement davantage de relief et de noirceur au dessin et accentue le pessimisme ambiant du scénario.

Un premier tome qui saura peut-être ravir les familiers des héros des deux grands éditeurs US mais qui souffre d'un manque flagrant d'ingéniosité.
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Cette semaine , j'ai bien travaillé mes arpèges avec la lecture en version intégrale de "The End League", une mini-série en deux tomes édité chez nos amis Akileos pour la version française et pour laquelle un intégral est sorti en 2017 en VO chez Dark Horses Original.

En 1962, Astonishman est LE super-héros façon Superman. Surhomme, Orgueilleux, inconscient et surtout très fière de son moule-bite; Perdu dans sa vision manichéenne et parfaite du monde, et aussi par bêtise, il va commettre la grosse boulette en déclenchant une cataclysme qui déstabilisera l'humanité entière.
Une catastrophe ? Je parle de la "Catastrophe Verte" qui fera des milliards de victimes (ne faisons pas dans la dentelle de Bruges svp) et qui engendrera de multiples mutations , sans oublier l'apparition de nouveaux sur-hommes , tous plus fous les un que les autres, qui se rallieront derrière la bannière d'un fou-furieux-super-vilains.
Astonishmen est rongé par la honte et tout en cachant la vérité, va entamer une quête vers son pardon. Entre désespoir et rédemption, il forme les "End League" pour retrouver le marteau de Thor, Mojlnir, seule artefact permettant de remettre les choses en ordres , de lutter contre les super-vilains et sauver, peut-être , le reste d'humanité qu'il reste en nous.

Triste, sombre, dépressif, le ton est directement lancé dés les premières pages du premier volume (diamétralement différent du second, lisez plus loin :) ).

Le pastiche avec les super-héros de chez MARVEL et DC COMICS est évident (Ghost-rider, Superman , Joker et j'en passe) mais la parole est beaucoup plus acide et réaliste avec un monde sans espoir; à lire essentiellement au premier degré (vous pouvez essayer de chercher une double lecture, j'ai essayé sans succès). le dessin de Matt Broome est dans le ton de l'histoire , directe, froid, triste , mais sans grande originalitée.



Le deuxième volume est lui beaucoup plus pêchu, un peu genre "le réveil de la Force", porteur d'espoir , de lutte jusqu'au-boutisme; et verra même l'apparition de personnages supplémentaire (comme s'il en était besoin). le changement de dessinateur par Eric Canete n'y est pas pour rien, c'est une vrai bulle d'air frais avec son trait un peu moins réaliste , supporté par le jeu de couleur proposé par Andy MacDonald.

Vous avez compris j'ai beaucoup plus aimé le deuxième volume :)

Ipso Facto les auteurs, en s'engageant dans cette fresque quasi biblique, devaient rester dans un ton réel impliquant la folie humaine et les erreurs du passé.
Mais le trop de personnages (Dieux grecques, nordiques, nazi ,super-héros etc...) rend la lecture confuse et torture le lecteur lambda que je suis (si si , vraiment j'avais mal au crane). As-t'on vraiment besoin de connaître tous les codes et personnages du monde des super-héros ? Really !?

Au final , l'on en ressort après une lecture un peu poussive, avec un moral dans les talons et un goût amer rendant la bd "so what".

Bilan mitigé donc, pour cette saga : "The End League"qui brillera grâce à sa deuxième partie sans pour autant toucher le firmament des dieux.
Lien : http://dcafeine.blogspot.be/..
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