Témoignage ou autofiction. L'autrice raconte son action bénévole auprès de ces gueules cassées, ces hommes au visage détruit par la Grande Guerre. Ce que révèle la postface, c'est que les Français dont elle parle dans ce texte étaient en fait des Allemands. Leurs douleurs et leurs séquelles sont universelles. La guerre ne rassemble que dans la souffrance.
Commenter  J’apprécie         10
[...] Regarde-moi bien. Et ne m'oublie jamais. Ça, c'est la guerre - la guerre, c'est ça, et rien que ça ! Et tout ce qu'on te dira d'autre pour te faire marcher : mensonge, tromperie ! Souviens-t'en toujours, toujours !