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3,98

sur 2145 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai découvert l'auteur et son titre sur Babelio. Prix "Bête Noire des Libraires" 2019, prix "Nouvelles voix du Polar- roman français" 2020, ajoutés à cela les bandeaux alléchants sur la première de couverture et le résumé, je me suis laissée tenter...

Pour un premier roman, j'aurais aimé être tolérante, mais une fois de plus, je vais nager à contre-courant par rapport à l'enthousiasme que ce titre a suscité chez la plupart des lecteurs. Ma lecture achevée, tous ces bandeaux commerciaux "tape à l'oeil' me hérissent le poil.
le "trop" est souvent l'ennemi du "bien", c'est bien là le problème. Chacun des protagonistes de l'histoire est, ou "violeur" ou "violé" (parfois même les deux). Des scènes d'abus sexuels et de violences innommables parsèment le récit. L'auteur en profite pour nous répéter régulièrement à travers le personnage de la mère avocate, que malgré les pires exactions commises, tout homme a le droit d'être défendu...
Régulièrement, l'enquête est mise en suspens et l'auteur se consacre à l'étude psychologique des intervenants et à leur passé traumatique. Habituée à la lecture de polars et thrillers en tout genre, ce n'est pas vraiment l'aspect sordide du scénario qui m'a choquée mais plutôt le changement de rythme. le développement de la relation toxique que le flic entretient avec sa mère est long et ennuyeux.

Je n'accorde qu'un 6/20 à ce roman car j'ai eu du mal à croire à l'histoire de ce type qui se prend pour Spider Man et qui, tel le phoenix, renait de ses cendres à chaque fois. Une question me taraude encore, comment le flic a-t-il réussi à retrouver la trace du violeur ? Je n'ai, hélas, pas réussi à éprouver la moindre empathie pour aucun des personnages.
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Roman découvert en furetant sur youtube. le titre m'a paru étrange, j'ai voulu découvrir ce qu'il cachait. L'auteur est totalement inconnu pour moi.

Le narrateur étant omniscient, on suit aussi bien les flics chargés de l'enquête, les criminels que les victimes. En l'occurrence, cela se passe dans l'univers des violeurs et de leurs perversions. Comme d'habitude avec les thrillers psychologiques, je n'ai ressenti aucune empathie tout au long de ma lecture et quelque soit les personnages. Au final, même l'enquête n'arrivait plus à m'intéresser, c'est uniquement le secret du flic principal, la poire, qui m'intriguait. D'ailleurs, même ce surnom ne nous est pas expliqué. D'où lui vient-il ? Finalement, l'enquête n'est pas si importante que ça dans ce roman, c'est plutôt le passé des protagonistes principaux qui en est le sujet. Plus on avance dans l'histoire et plus je la trouvais nauséabonde, de part son sujet et de part le style de l'auteur. Plus j'en lis et moins je supporte les thrillers psychologiques (ou domestiques), quelque soit l'auteur(e) ou son style d'écriture. Ils choisissent toujours des sujets qui me mettent mal à l'aise car souvent dirigés contre les femmes et sur les différents sévices qu'elles peuvent subir suivant le bon gré des hommes… de plus, l'auteur alterne passé et présent, sans trop nous informer des changements d'époques. le seul moment où j'ai eu de l'empathie pour un personnage n'a été qu'à la fin du roman quand Louisa se rend compte du monstre qu'est devenu son fils. Mis à part ça, j'ai trouvé l'ensemble très malsain et brouillon. Je ne sais même pas si on peut classer ce roman en thriller, l'auteur passe son temps (ou presque) sur les personnages, leurs psychologies et leurs passés (qu'ils soient « gentils » ou « méchants »).

Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été une bonne découverte, plutôt une grosse déception et j'aurais finalement pu l'abandonner car à part quelques évènements, il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire. On navigue trop dans les passés morbides de ces personnages. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je n'en tenterai pas de nouveau de cet auteur et je vais essayer de me trouver une lecture plus distrayante que celle-ci.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je ne sais que penser de ce premier livre d'Antoine Renand.

Dans un premier temps, j'ai été happé par l'histoire, de cet homme lézar qui, pour commettre ses méfaits, entre chez ses victimes en grimpant le long des parois des maisons et forçant les fenêtres si besoin.

Qui plus est, bien qu'il laisse derrière lui de nombreux indices qui devraient permettre de l'identifier, il est inconnu des fichiers. L'enquête semble complexe et longue.

Malheureusement pour moi qui ne suis pas très adepte des thrillers psychologiques, le roman tombe très rapidement dans l'analyse psychologique des violeurs. Et un peu comme un avocat qui défend un e personne ayant commis les pires atrocités, cette partie est plutôt dérangeante. Même s'il est prouvé scientifiquement que des circonstances vécues durant l'enfance influent sur le comportement adulte,  on en sait pas comment prendre cette partie du roman : n'est-on pas devant une excuse "scientifique" faisant fit du libre arbitre ?

Cela est d'autant plus dérangeant avec la description très détaillée et à répétition des violences infligées. Au final, on éprouve un certain malaise à lire L'empathie et une sensation de voyeurisme de ces situations dramatiques.

Sinon le style d'Antoine Renand est déjà bien maîtrisé et tient en haleine le lecteur malgré quelques erreurs de débutant comme des personnes un peu cliché, quelques répétitions et une fin en queue de poisson.

Un auteur à confirmer à la lecture de son prochain roman.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Déception totale.

J'avais ce livre dans ma PAL depuis un certain temps, et je me lance enfin. Avec tous les avis positifs que j'ai pu voir, je m'attendais à du lourd…
Alors oui c'est lourd. Mais pas du côté positif.
Trop d'histoire dans l'histoire. On dirait que l'auteur a voulu concentrer tous les pires aspects humains quitte à ne plus rien y comprendre.
On commence par une histoire de voyeurisme. Qui ne sera jamais repris par la suite. le viol des ascenseurs, qui est beaucoup détaillé pour finalement ne pas être le centre de l'histoire.
[ATTENTION SPOIL HISTOIRE].


PAR CONTRE, une écriture fluide. C'est ce qui m'a permis d'aller au bout de ce roman. C'est bien écrit, bon rythme.
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Un violeur en série se balade dans Paris à la recherche de ses proies : des couples . Il les suit, entre chez eux par une fenêtre après avoir escaladé la façade de leur immeuble. Il immobilise l'homme après l'avoir bien massacré et l'oblige à assister au viol de sa compagne.
Un policier surnommé la Poire, Manon sa coéquipière, Théo et d'autres policiers constituent "la brigade du viol". C'est à eux qu'est confié l'enquête. On comprend vite que la Poire et Manon n'ont pas intégré cette équipe par hasard.
Je vous passe le déroulement de l'enquête et sa conclusion. C'est assez bien écrit et bien ficelé. Mais... dommage, environ un quart ( voir plus) du livre ne sert à rien. L'auteur s'embarque dans les histoires personnelles des policiers, c'est long, c'est lourd. Je crois que c'est un premier roman donc un coup d'essai. A suivre !
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les 20 premières pages sont top. On rentre dans une ambiance chargée, on tourne les pages avec une appréhension non feinte et puis …. tel un soufflet que l'on sort du four alors que l'on est sur le point de mourrir de faim …. poufffff tout retombe !

Mais que s'est-il passé pour lire une suite de violence sans nom, ce qui a eu l'effet contraire que le but recherché pour moi: me rendre les scènes complètement irréalistes !

D'après ce que j'ai pu lire au détour d'avis divers, cela a été tiré d'un fait réel … Je ne sais pas ce qu'a été l'horreur de la réalité, mais honnêtement, le fait de décrire une succession de scènes horribles ne rend pas la lecture plus gore ! au contraire, pour moi elle l'a rendue surréaliste et du coup un grand manque de crédibilité. Je me suis retrouvée sur tout le reste de ma lecture complètement détachée. Une lecture sans émotion ne peut être que fade du coup

Je ne parlerai pas des clichés de base que l'on retrouve sur les personnages ? Des flics torturés par leur passé ? et d'autres situations que je retrouve dans d'autres romans régulièrement ? Là aussi c'est pareil, faire un passé compliqué à un personnage, ne fait pas de lui une personne hors norme à laquelle on va s'attacher

Au risque de déplaire, n'est pas Thilliez qui veut avec son Sharko et ses scènes insoutenables

Vraiment dommage !

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Aïe cela faisait un moment que ce livre était dans ma bibliothèque et j'avoue que je n'ai pas adhérer à celle-ci, au début pourtant certains côté m'ont semblé plutôt prometteur, le côté page turner fonctionnant plutôt bien mais j'ai rapidement déchanté.

Tout d'abord le côté plutôt innovant d'Alpha qui opère dans les rues de la capitale chez des jeunes femmes seules ou des couples chez qui il se rend par un moyen un peu particulier car il passe par les fenêtres. Même dans les hauts étages, il est donc rapidement surnommé le lézard par les enquêteurs de ce dossier.

Premier bémol pour ma part difficile pour moi de croire à un criminel nommé le Lézard, second gros bémol l'inspecteur Anthony Rauch,dont le surnom est La Poire (j'aurai du avoir de plus gros doutes dès le début la poire étant un des fruits que je déteste).

La brigade qui est sur l'enquête qui est baptisé la brigade du viol partait pourtant d'une bonne idée, l'idée qu'une des victimes tombe amoureuse de l'enquêteur étant un faux pas de plus.

Une brigade avec des personnages plut torturés les uns que les autres, un "prédateur" non crédible, j'avoue ne pas avoir passé un sympathique moment de lecture, en me demandant quand toutes ses invraisemblances allaient s'arrêter et comment.

Il y a tout de même quelques petits aspects que j'ai aimé d'ou la note de 2.
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Enthousiasmé par le talent de ce nouvel auteur de polar, j'ai acheté son premier roman après avoir lu Fermer les yeux. La verve narrative est toujours aussi captivante mais cet atout maître devient carte perdante tellement l'histoire est tordue, les détails glauques et les motivations sordides.
Écoeuré, j'ai survolé les cent dernières pages avant de me farcir un épilogue sirupeux. Pourquoi tant de noirceur, comme s'il fallait appâter le public avec des coups bas, surenchérir dans la violence pour sortir du lot. L'auteur nous dégoûte en nous emmenant dans les tréfonds de l'innommable avec un luxe de détails déplacé.
Heureusement, il a abandonné cette veine sensationnaliste dans sa deuxième publication.
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Quelle déception ! J'avais entendu tellement de bons retours.
Mais voilà j'ai trouvé plus de déballage de violences et de viols que de suspens, d'angoisses ou d'intrigues.
L'histoire des personnages est si détaillée avec pour chacun un passé hors norme, que j'ai eu l'impression que ce roman n'était finalement qu'un prétexte pour raconter leur vie, loin du thriller auquel je m'attendais.
Paradoxalement, la psychologie des personnages est parfois très caricaturée avec un super méchant super fort.
Et la violence est d'un degrés tel que j'ai rarement eu envie de fermer un livre aussi vite !
Quant au titre, je cherche encore le lien....
Bref, je n'ai pas aimé cette lecture.
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Je me suis demandé à plusieurs reprises si j'allais réussir à venir à bout de ce roman, même s'il n'était pas question d'abandonner, et surtout pas un thriller quand je sais à quel point les dénouements peuvent être surprenants et/ou explosifs. Donc j'ai lu, j'ai lu, j'ai lu… et, vraiment, cela m'a semblé interminable. Si je ne me suis mis aucune pression, j'avais toutefois en tête la multitude d'avis élogieux que j'avais pu voir passer. Mais, sincèrement, il est impossible pour moi de me joindre à cet élan enthousiaste : lire L'Empathie n'a pas été un plaisir. L'idée de départ est intéressante. Un flic un peu différent qui affronte un grand méchant, pourquoi pas. C'est assez courant maintenant, donc il faut être original dans le choix du personnage du flic et bien cibler ses failles. En cela, on peut dire que L'Empathie est plutôt une réussite mais les analepses sont vraiment trop denses et cassent complètement le rythme du récit. Certaines pensées, certains dialogues sont en outre très répétitifs. Quant au grand méchant, le violeur en série, il est vraiment « too much ». Je ne sais pas d'où il sort mais c'est une sorte de surhomme, un Spiderman aux pulsions exacerbées qui est à mon sens assez peu crédible. Je n'ai pas cru à cette histoire, je n'ai absolument rien éprouvé pour les personnages, je me suis ennuyée.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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