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3,62

sur 186 notes
Acheté en festival sur les conseils de lecteurs qui réflexion faite ressemblaient plus à des fans énamourés de l'autrice, je suis tombée de haut avec ce roman. Car on me l'avait sûrement trop bien vendu.

Je n'ai jamais su sous quel angle le prendre, ce qui sera certainement une force pour d'autres. Dans mon cas, le fil de l'histoire n'a jamais connecté, car je n'ai vu qu'une succession de scènes dont certaines se voulaient "choquantes" sans l'être.
Mais ce qui m'a le plus déplu, c'est encore l'héroïne : alors que l'on devrait vraiment compatir pour elle étant donné la toile dans laquelle on la voit tomber, je n'ai pas pu m'empêcher de la trouver presque antipathique, c'est dire le souci.
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Comme de nombreux passionnés de lecture, j'ai lu “PATERNOSTER” en me demandant quel était véritablement le sujet du récit. La couverture de François-Xavier Pavion est troublante. En ouvrant le nouveau roman de Julia Richard, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'étais pas préparée pour cette lecture choc.

J'ai eu des frissons du début à la fin du livre ! La plume de l'auteure ne ressemble à aucune autre ! L'ambiance est oppressante. La quantité d'alcool exceptionnellement consommée par Dana l'empêche de penser aussi clairement que d'habitude. Ses pensées prennent la couleur de l'encre, celles du lecteur s'affolent. Sous prétexte que Dana vient d'un milieu modeste, on s'accorde le droit de la manipuler. Impossible de rester passive devant l'hypocrisie de la société mondaine.

On brûle de savoir ce qui va arriver à Dana. A des moments, on a envie de la serrer fort contre notre poitrine pour la rassurer, à d'autres moments on veut lui faire entendre raison. La relation qu'elle entretient avec Basil Paternoster est toxique. Rien de bon ne peut advenir d'un séjour prolongé dans la famille de son conjoint. Elle doit suivre son instinct et fuir le plus vite et le plus loin possible de cette cage dorée. Tout ça est d'autant plus révoltant qu'à mesure que sa fragilité s'écrit noir sur blanc, nous voyons la femme lumineuse qu'elle pourrait devenir.

Les éditions de l'Homme Sans Nom ( HSN ), ont eu raison d'éditer ce texte qui m'a donné le sentiment d'avoir le sang qui bout. Julia Richard joue avec les nerfs de son lectorat. Pour moi, elle ne s'attarde pas inutilement ni sans raison précise, sur la fin de l'oeuvre. Elle nous offre une fin inattendue qui nous amène à voir cette histoire sous un angle différent. Elle donne un nouveau sens à ce que signifie “se conformer à la norme”.
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Je découvre la plume de Julia Richard avec ce roman et je dois dire que je suis sortie de ma zone de confort pour mon plus grand plaisir ! J'ai beaucoup aimé l'ambiance « sombre » de cette histoire qui s'installe dès les premières pages et ce, jusqu'à la fin de la lecture. En effet, on y fait la connaissance de personnages étranges, énigmatiques, aussi détestables qu'attachants, on ne sait pas vraiment de quoi ils sont capables et quelles sont leurs véritables intentions… L'autrice aborde des sujets forts (très forts même), d'actualité, tels que le féminisme, le racisme, les relations toxiques, le rapport au corps… (entre autres), avec beaucoup de justesse. J'ai aimé sa façon d'en parler et l'originalité de toute l'histoire. L'atmosphère étrange qui se dégage de ce roman m'a tenue en haleine tout du long, ma lecture est devenue très rapidement très addictive… tant et si bien bien que je n'avais pas du tout envie de reposer ce livre avant d'en connaître l'issue. L'autrice met en lumière des thèmes importants au travers d'une histoire incroyablement bien ficelée et menée que je vous recommande vivement ! Merci aux éditions L'homme sans nom pour cette jolie découverte.
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Ce bouquin me tentait énormément !! Je l'ai précommandé et lu dans la foulée, englouti en 2 jours. Page-Turner, tension palpable tout au long de la lecture, quelques bizarreries à mon sens, mais celui qui a été une claque chez beaucoup, a bien fait son job pour me laisser en apnée, en suspend et pourtant ça a fait flop 😬😬

Dana est une jeune femme, d'origine étrangère et de milieu modeste quand elle rencontre Basil, jeune homme « de bonne famille », elle est tout de suite séduite par ce garçon qui la présente rapidement à ses parents lors d'un séjour estival au sein de leur grande propriété de la Dombes.
Mais ces 15 jours qui auraient dû être idylliques tournent au cauchemar, Dana ne connaît ni les codes, ni les traditions et redouble d'effort pour faciliter son intégration, quitte à accepter n'importe quoi à en oublier sa propre personnalité.

Sujet très intéressant… mais trop de scènes codées pour moi, je n'ai pas compris le rôle de certains personnages, et la fin m'a laissée sur le carreau.
Je ne suis pas d'accord avec le fait que LES femmes se sacrifient pour obéir aux normes de réussite sociale, comme il est indiqué en 4ieme de couverture, c'est nous prendre pour des écervelées, alors ça doit arriver, soit… mais quand même…
On pourrait parler d'emprise, mais je ne suis pas certaine que ce soit le coeur du sujet.
Unpopular opinion pour moi, malgré une plume qui nous attrape au col, et nous lâche seulement au moment de refermer le roman…
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Voici un livre duquel tu ne sors pas indifférent.
C'est la 1ere fois qu'un récit me mets mal à l'aise et j'ai dû à plusieurs reprises le poser .

Ce que j'ai ressenti lors de cette lecture est difficile à décrire .
Tantôt ce que je lisais m'agacait, tantôt j'étais prise d'impatience, d'appréhension, de doute, de colère, d'empathie...et c'est ce qui m'a beaucoup perturbée.

Il est difficile de résumer cette histoire sans la spoiler, je ne dévoilerai rien qui puisse vous mettre sur la piste.

Voici ce que je peux vous en dire: Dana va tomber amoureuse de Basill PaterNoster. Après 6 mois de relation, il va la présenter à sa famille, mais il la prévient: sa famille est spéciale, vit dans un endroit isolé et aspire pour Basil , à un avenir tout tracé.

Julia Richard a cette capacité à vous faire devenir Dana et je pense que c'est ce qui rend malaisant la chose.

L'atmosphère est étrange et la manière d'être des hôtes est terriblement oppressante.

Elle aborde un sujet particulier et nous fait nous interroger sur nos choix, sur le consentement, sur la manipulation...
Je m'arrêterai là pour vous laisser le plaisir de vous plonger dans l'atmosphère de PayerNoster, une lecture qui à coup sûr vous perturbera.
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Dana est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus ordinaire qui aspire à une vie de famille et commence à s'inquiéter de voir l'horloge biologique tourner sans parvenir à trouver le compagnon idéal. Ses attentes vont toutefois se retrouver soudainement comblées par l'irruption dans sa vie de Basile Paternoster, un homme beau, romantique au possible et occupant une position sociale avantageuse. Issue d'un milieu plutôt modeste et souvent renvoyée à ses origines kabyles, Dana va rapidement tomber sous le charme du beau blond qui lui sort le grand jeu. Alors certes, tout n'est pas toujours tout rose, monsieur ayant tendance à souffler le chaud et froid et à se montrer un brin paternaliste, mais rien de rédhibitoire pour la jeune femme. Arrive le moment où, la relation devenant sérieuse, Basile décide de présenter sa dulcinée à sa famille, à savoir son frère et ses parents qui résident dans une vieille maison de famille dans la Dombes. Rencontrer ses beaux-parents n'a généralement rien d'une partie de plaisir, mais là, il faut admettre que notre héroïne est tombée sur de sacrés phénomènes. La mère, Célia, est d'une froideur qui frôle l'impolitesse et multiplie les remarque sibyllines qui font rapidement naître des sueurs froides chez la jeune femme, de plus en plus mal à l'aise. le père, lui, est d'un naturel plus avenant mais peut s'avérer par moment aussi déstabilisant, forçant l'air de rien la jeune femme à accepter des choses auxquelles elle répugne d'ordinaire. Très vite, le malaise grandit chez Dana qui ne se sent pas à sa place dans cette vieille famille bourgeoise dont elle ne connaît pas les codes et qui semblent lui rappeler constamment qu'elle ne fait pas partie du clan. L'inquiétude devient telle que l'héroïne en vient à se demander si elle ne serait pas carrément en danger dans cette maison. Après tout, il n'y a rien à des kilomètres à la ronde, et certaines allusions des Paternoster à leurs histoires de famille font froid dans le dos. Et si cette famille n'était en réalité pas ce qu'elle prétendait être ? Et si Dana était en train de tomber dans un piège ?

Le roman s'inscrit pleinement dans le genre fantastique mais le surnaturel ne se manifeste que par de tous petits phénomènes pour lesquels on pourrait tout à fait trouver des explications rationnelles, ce qui explique que l'ouvrage ait été plutôt catalogué en littérature blanche. L'autrice oscille habilement tout au long du récit à la frontière entre surnaturel et réalité, certains événements venant infirmer la thèse d'une famille simplement bizarre quand d'autres tendent au contraire à sous-entendre que Dana n'est pas toujours une narratrice fiable et que son jugement a pu être altéré (par l'alcool, une insolation, l'angoisse de rencontrer sa belle-famille…). Cette volonté de l'autrice de ne pas trancher et de sans arrêt entretenir le doute dans l'esprit du lecteur participe à rendre le récit addictif. le roman de Julia Richard a en effet des allures de véritable page-turner, le lecteur enchaînant les chapitres sans pouvoir s'arrêter tant l'envie de savoir enfin ce qu'il en est de la famille Paternoster est grande. La tension va croissante et la nervosité du lecteur grandit en même temps que celle de l'héroïne, d'autant que la famille a visiblement un appétit prononcé pour les blagues de mauvais goût et semble experte dans l'art de faire accepter à la jeune femme des choses qui lui aurait paru il y a peu totalement inenvisageable. Difficile de ne pas penser au film « Get out » de Jordan Peele tant la similitude entre le contexte et même certaines thématiques saute aux yeux, et l'autrice en a évidemment bien conscience puisqu'elle va même jusqu'à mentionner le long-métrage dans son roman. La matriarche Paternoster est en effet férue de films d'horreur, une passion qui, dans le contexte, n'a rien d'anodin. le seul reproche que l'on peut faire concerne la propension de l'héroïne à sans arrêt trouver des excuses à sa belle-famille et surtout à son compagnon qu'on a du mal à considérer autrement que comme un abruti suffisant et manipulateur. Certains passages sont ainsi très (trop) mièvres et, quand bien même on comprend bien que les séances d'auto-flagellation de la jeune femme au cours desquelles elle relativise la violence de ce qu'elle a vécu relèvent d'un mécanisme d'auto-défense, il n'en demeure pas moins que ces moments ont tendance à devenir répétitifs et lassants.

L'oscillation constante et le flou savamment entretenu sont cela dit loin d'être les seules qualités du roman qui séduit aussi et surtout par son sous-texte politique et social. le message résolument féministe de l'ouvrage saute par exemple immédiatement aux yeux, l'intégralité des épreuves vécues et minimisées par Dana avec son conjoint ou au sein de sa belle-famille témoignant de ce que peuvent endurer les femmes pour se conformer tant bien que mal à ce que la société attend d'elles. L'histoire de Dana nous fait frissonner moins parce qu'elle pourrait impliquer une dose de surnaturel que parce qu'elle se compose d'une succession de mini renoncements qui feront échos chez beaucoup de lectrices et qui, mis bout à bout, amènent l'héroïne à nier ses origines, ses goûts, ses envies et, au final, elle-même. Ce n'est parfois qu'un geste anodin ou une remarque banale, mais l'autrice a le don pour mettre le doigt sur ces comportements ou ces mots qui en disent finalement long sur ce qu'on estime être la place et le rôle d'une femme au sein de la famille aujourd'hui. de part ses origines kabyles, la jeune femme est également victime de plusieurs attaques déguisées relevant du racisme ordinaire comme on peut en rencontrer partout, oui, y compris dans les milieux privilégiés, contrairement à l'idée reçue qui veut que seuls les prolétaires soient racistes. Et on touche là à une autre thématique abordée discrètement mais qui infuse dans tout le texte : celle de la violence de classe. Dana le dit elle-même : « en vérité, ils se moquent certainement que je sois Algérienne, Marocaine, Tunisienne ou que sais-je encore. Ce n'est pas mon origine qui est le problème. Ils seraient les premiers à dire qu'ils ont un bon ami maghrébin. Ce qui les dérange, c'est que je sois une prolo. Je serais une racaille bien blanche, une p'tite cassos appelée Amandine, ça serait pareil. » le malaise de Dana tient ainsi autant aux bizarreries propres à la personnalité et à l'héritage familial des Paternoster qu'à leur habilité à rappeler sans arrêt à la jeune femme qu'elle ne fait pas partie de leur milieu. Elle n'a pas les codes et, si elle veut s'intégrer et faire partie du clan, il va lui falloir se conformer à ces nouvelles règles qu'on lui expose avec une violence d'autant plus horrible qu'elle a aujourd'hui été totalement intégrée et banalisée.

Avec « Paternoster » Julia Richard signe un roman fantastique dans lequel règne une tension qui va croissante et qui permet de maintenir le lecteur en halène jusqu'à la toute dernière ligne. L'autrice se plaît à entretenir le doute dans l'esprit de son personnage qui se débat autant avec ses impressions contradictoires concernant sa belle-famille qu'avec le carcan dans lequel on tente de la faire rentrer. Éminemment féministe et politique, l'ouvrage dénonce les renoncements qu'on inflige et que s'infligent les femmes pour se conformer aux standards d'une société patriarcale, raciste et dans laquelle s'exerce une véritable violence de classe. A la fois terrifiant et fascinant de réalisme.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Quand Dana rencontre Basil, c'est le coup de foudre. Avec lui, Dana se sent exister, il est sa bouée de sauvetage, sa bouffée d'oxygène. Les mois passent et Basil lui propose de rencontrer ses parents et de séjourner deux semaines dans leur maison de campagne. Il la prévient, ses parents sont spéciaux. Dana est loin d'imaginer à quel point.

Le début m'a beaucoup fait penser à Get Out, un film que j'ai adoré. Dana a des origines algériennes dont elle a honte et qui la gênent par rapport à sa belle-famille bourgeoise et blanche. Leur attitude est souvent raciste, misogyne et réductrice. Vous l'aurez compris, ces vacances sont loin d'être une sinécure. Dès le début, le malaise est palpable et on se sent mal. Notre héroïne devient tour à tour une proie et une victime. J'aurais aimé qu'elle soit moins passive à certains moments mais c'est toujours facile à dire quand on ne vit pas ce genre de situations.

Paternoster fait réfléchir sur les sacrifices que font les femmes pour entrer dans le moule, ne pas faire de vagues, jusqu'à renoncer totalement à leur identité. Ce roman est addictif, effrayant et a su me bousculer. Prêts à passer des vacances originales en famille ?
Lien : http://romansurcanape.fr/pas..
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C'est le second roman de cette jeune autrice qui me semble avoir un bel avenir devant elle. Elle a, à mon sens, un véritable don pour dérouter ses lecteurs car vraiment jusqu'au dernières lignes je n'ai pas su si ce roman relevait du fantastique ou du réalisme. En tout cas, ce que je peux vous affirmer c'est que cette lecture a été source de grands questionnements sur mon rapport à l'amour, mon besoin de me conformer, de me fondre dans la masse... Paternoster dépeint en effet un portrait assez abrupte des rapports amoureux et surtout de la place de la femme. C'est une belle découverte qui me donne envie de découvrir son premier roman Carne qui lui relève de la pure fiction.

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Jusqu'où iriez vous par amour?

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Dana tombe amoureuse du jeune et beau Basil Paternoster. Jeune homme qui souhaite éperdument faire rencontrer à sa dulcinée, sa famille aisée et « traditionnelle ». Quand il l'emmène en été afin de passer quelques jours avec eux, elle veut se faire accepter par ses beaux parents. C'est important pour elle… mais encore plus pour sa belle famille.

Très clairement il s'agit d'un OLNI…un roman dérangeant. Perturbant. A chaque page, le malaise est de plus en plus présent. On a envie de dire à Dana de sortir de là au plus vite. C'est glauque. Ça pourrait nous rendre malade. On aimerait pouvoir en détourner le regard, mais la magie de cette plume incisive et brute, nous obligerait presque à regarder le drame se dérouler sous nos yeux.

Les sujets abordés sont fascinants, criants d'une vérité dérangeante: la place de la femme dans cette société patriarcale.
La dépendance, les relations toxiques, l'importance du regard des autres.
Une histoire qui pourrait être ordinaire, même si on se dit que « non ce n'est pas possible… »

Une écriture brute sublimée par une pointe de poésie.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman que je ne saurais qualifier.
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Dana est une jeune femme de son temps. Indépendante et amoureuse, elle savoure son histoire d'amour avec Basil, un jeune homme brillant, avocat et issu d'une famille très à l'aise financièrement.Mais tout se complique lorsqu'il lui propose de passer deux semaines de vacances dans la propriété familiale dans la Dombe. Là, elle rencontre les parents de Basil, les Paternoster : Homère, dentiste ayant un penchant pour l'alcool et Célia, gynécologue dont la froideur n'a d'égal que sa beauté.Très vite, Dana est mal à l'aise face à leur comportement. Ils soufflent le chaud et le froid, font des insinuations douteuses, imposent leur vision de la vie de couple, parlent avec insistance de leur rôle de futurs parents, sont intrusifs dans son intimité... Et Basil ne semble pas incommodé par cela.Dana ne se sent pas à sa place et se demande si ce malaise entre eux vient du fait qu'elle ait des origines algériennes, ou qu'elle soit d'une condition sociale moins élevée que la leur...
C'est une lecture qui met mal à l'aise, entre roman social et roman fantastique, il ne peut laisser indifférent... Dana est perdue entre ce qu'elle pense et ce qu'elle est, et ce qu'elle devrait faire et être pour plaire à sa belle famille. Elle reste campée sur ses positions mais se remet en question tout de même assez souvent. Va-t-elle réussir à s'imposer telle qu'elle est?
Au fur et à mesure des mystères et secrets de famille, le lecteur suit cette jeune femme sûre d'elle, qui risque malgré tout de s'effacer au profit de son histoire d'amour et de l'homme qu'elle aime.
Bien loin de ce que je peux lire d'habitude, ce roman m'a plu pour les thèmes abordés. Il est question de féminité, de couple, de relations familiales toxiques, de la peur et du rejet de l'autre, du patriarcat, autant de thèmes de société qui interrogent et qui sont plutôt bien traités ici.
Par contre, j'ai quelques bémols sur l'écriture : trop de "nan", de "bah", de "mon chaton" etc... Ca m'a fortement dérangée mais si vous savez passer outre ces détails, je vous conseille cette lecture qui sait interpeler son lecteur et jouer avec ses nerfs!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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