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Citations sur L'année brouillard (54)

La mémoire est une mer profonde.
(...)
Ensuite, on ne peut pas dompter la mémoire, de la même façon qu'on ne peut pas vaincre la mer. On peut y plonger, l'explorer, mais on ne peut pas la posséder.
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C'est ça qui est malheureux avec les rêves, dit Nell. On finit toujours par se réveiller.
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Peut-être que l'oubli est un acte inconscient d'autopréservation, dis-je. Peut-être qu'avec le temps, si on ne peut pas les entendre ni les voir clairement, leur absence devient moins douloureuse.
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Quand on franchit cette frontière entre le brouillard et le soleil, on a l'impression de renaître. Faire l'opposé, c'est comme s'enfoncer dans un abysse mystérieux, tout droit sorti d'un conte de fées.
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Et j’ai envie de lui souffler qu’on trouve un moyen, ou un autre, de traverser les événements les plus horribles, des événements dont on aurait cru qu’ils vous auraient tué. On trouve un moyen et on avance, jour après jour, en affrontant une journée après l’autre – en état de choc, dans le désespoir, mais on avance. Les jours s’écoulent, l’un après l’autre, et on avance avec eux, parfois ahuris et jamais complètement soulagé, de découvrir qu’on est toujours en vie.
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Si j’ai bien une certitude, c’est que rien dans la vie ne nous prépare à devenir mère.
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Plus nous vieillissons, plus nous avons de souvenirs à expositions multiples… A mesure que passent les années et que notre vécu s’enrichit, les mini récits qui composent notre vie sont déformés, altérés ; du coup, nous nous retrouvons tous et chacun d’entre nous avec une histoire fausse, une fiction créée par nous sur l’existence que nous avons menée.
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Un souvenir n'est pas très différent d'une photographie aux expositions multiples. Une couche par-dessus une autre, de sorte qu'il est impossible de faire la part entre les détails de l'une et ceux de l'autre. Plus nous vieillissons, plus nous avons de souvenirs à expositions multiples. Les relations temporelles deviennent élastiques. A mesure que passent les années et que notre vécu s'enrichit, les minirécits qui composent notre vie sont déformés, altérés; du coup, nous nous retrouvons tous et chacun d'entre nous avec une histoire fausse, une fiction créée par nous sur l'existence que nous avons menée.
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Voici la vérité, voici ce que je sais : nous étions en train de marcher sur Ocean Beach, main dans la main.
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Quand j'étais enfant, ma mère nous achetait des carnets, à ma soeur et à moi et on devait y écrire une fois par an. Le matin du 31 décembre, après le petit déjeuner, elle nous envoyait chacune dans notre chambre, mon père dans son bureau et elle dans la cuisine . Nous devions passer la matinée à évaluer l'état de nos vies [...]
Ensuite elle nous obligeait à dire ce que nous aurions fait différemment si nous pouvions retourner en arrière et tout recommencer. Nous étions enfants tu sais alors c'était pas tellement intéressant. On avait des trucs du genre " je n'aurais pas du piquer sa trousse Hello Kitty à Cindy Nowak " ou "j'aurais mieux du m'occuper des crevettes " Quand ma soeur et moi sommes arrivées au lycée , nous avons commencer à inventer des trucs, juste pour taper sur les nerfs de notre mère, comme " je n'aurais pas du coucher avec l'équipe de foot "
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