Anthony Rico/5
2 notes
Résumé :
« Et qu’on ne me parle pas d’inceste, non, il n’en est pas question. »
Lorsqu'à l'âge de sept ans Brune est recueillie par les Quinn, les nuages sombres de son enfance se dissipent et son avenir s'éclaircit.
Mais le Blizzard n'est jamais très loin à Bemidji...
Dans cette petite ville du Minnesota qui l'a vue grandir, sous la neige et le froid, entre les chiens et les loups, Brune ne jure que par son frère, Jarod, et l'amo... >Voir plus
Lorsqu'à l'âge de sept ans Brune est recueillie par les Quinn, les nuages sombres de son enfance se dissipent et son avenir s'éclaircit.
Mais le Blizzard n'est jamais très loin à Bemidji...
Dans cette petite ville du Minnesota qui l'a vue grandir, sous la neige et le froid, entre les chiens et les loups, Brune ne jure que par son frère, Jarod, et l'amo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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La morsure des jolies roses d'Anthony Rico est une petite pépite de l'auto-édition !
Je ne vais pas passer par quatre chemins : ce roman est le meilleur roman que j'ai pu lire en auto-édition jusqu'à maintenant ! Avec une première de couverture aux allures de romance et une quatrième de couverture succincte mentionnant le thème de l'inceste, je partais avec une idée en tête. Mais je peux vous dire que je suis resté sur mon popotin !
Comment décrire ce roman riche en quelques mots tant il est difficile de ne pas spoiler ? Je dirai que l'histoire démarre avec tous les codes d'une romance pour nous emmener progressivement vers un drame psychologique et finir en beauté en mode thriller machiavélique !
Nous suivons donc l'histoire de Brune LaRose, qui habite une petite ville enneigée du Minnesota. Brune s'en est plutôt bien sortie dans la vie qui ne lui a pas fait de cadeaux, avec une mère biologique violente et un père partit trop tôt. Heureusement, sa famille adoptive, les Quinn, lui apporte de l'amour et un foyer, occupé déjà par leur fils naturel Jarod. Lorsqu'un drame vient frapper les Quinn, Jarod perd pied et Brune sent surgir en elle des sentiments complexes et interdits...
La force de ce roman est le personnage tourmenté de Brune. Elle est tellement naturelle, attachante ; on a envie de l'aider à trouver des réponses à ses questions. Mais petit à petit, Brune dévoile d'autres facettes de sa psychologie et nous oblige, nous lecteur, à mettre de la distance avec elle...
Je n'en dis pas plus, à part que les intrigues secondaires sont elles aussi très plaisantes, sur fond de ruralité américaine et d'expériences nouvelles au pays du soleil-levant : on reconnaît la patte de l'auteur pour sa passion du Japon et de la photographie, le métier qu'exerce Brune.
Je ne peux que vous recommander chaudement ce roman qui est bien plus complexe qu'il n'y paraît : le travail sur la psychologie de Brune, ses sentiments, ses réactions, force le respect ! Un auteur à suivre sans aucun doute !
Je ne vais pas passer par quatre chemins : ce roman est le meilleur roman que j'ai pu lire en auto-édition jusqu'à maintenant ! Avec une première de couverture aux allures de romance et une quatrième de couverture succincte mentionnant le thème de l'inceste, je partais avec une idée en tête. Mais je peux vous dire que je suis resté sur mon popotin !
Comment décrire ce roman riche en quelques mots tant il est difficile de ne pas spoiler ? Je dirai que l'histoire démarre avec tous les codes d'une romance pour nous emmener progressivement vers un drame psychologique et finir en beauté en mode thriller machiavélique !
Nous suivons donc l'histoire de Brune LaRose, qui habite une petite ville enneigée du Minnesota. Brune s'en est plutôt bien sortie dans la vie qui ne lui a pas fait de cadeaux, avec une mère biologique violente et un père partit trop tôt. Heureusement, sa famille adoptive, les Quinn, lui apporte de l'amour et un foyer, occupé déjà par leur fils naturel Jarod. Lorsqu'un drame vient frapper les Quinn, Jarod perd pied et Brune sent surgir en elle des sentiments complexes et interdits...
La force de ce roman est le personnage tourmenté de Brune. Elle est tellement naturelle, attachante ; on a envie de l'aider à trouver des réponses à ses questions. Mais petit à petit, Brune dévoile d'autres facettes de sa psychologie et nous oblige, nous lecteur, à mettre de la distance avec elle...
Je n'en dis pas plus, à part que les intrigues secondaires sont elles aussi très plaisantes, sur fond de ruralité américaine et d'expériences nouvelles au pays du soleil-levant : on reconnaît la patte de l'auteur pour sa passion du Japon et de la photographie, le métier qu'exerce Brune.
Je ne peux que vous recommander chaudement ce roman qui est bien plus complexe qu'il n'y paraît : le travail sur la psychologie de Brune, ses sentiments, ses réactions, force le respect ! Un auteur à suivre sans aucun doute !
Ce roman est certainement mon coup de coeur de l'année. L'écriture de l'auteur est fluide et on plonge rapidement dans le décor tant les descriptions et les détails sont travaillés. L'intrigue est prenante et il est difficile de ne pas dévorer le roman d'une traite. On s'attache immédiatement à Brune et on déteste rapidement certains personnages. J'ai été tenue en haleine tout du long et je pensais avoir deviné la fin du roman, j'étais loin du compte. Ce livre est plein de surprises et j'ai adoré. J'attends patiemment le deuxième roman de cet auteur avec qui j'ai d'ailleurs eu l'occasion d'échanger et qui est très accessible. J'ai aimé pouvoir lui faire part de mes retours et avoir son point de vue.
Je recommande vivement.
Je recommande vivement.
Citations et extraits (55)
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Alors pour m’aider, je m’entraîne à mettre des mots sur mes sentiments. Je l’ai lu dans un magazine féminin. Il paraît que ça aide, parfois. Alors chaque soir, j’écris toutes ces conneries sur un cahier. Ce n’est pas vraiment un journal intime, mais cela y ressemble. Voilà à quoi j’en suis réduite à presque vingt-quatre ans. Je ne raconte pas ma vie, je définis simplement chacune des relations que j’entretiens avec les personnes qui m’entourent. Je les range dans des cases, c’est tout.
Pour me faire pardonner, j’ai enfilé ma nuisette rouge en satin. Je voulais garder mon maquillage, enlever ma petite culotte et porter mes escarpins noirs, mais je me suis dit que c’était peut-être un peu trop audacieux pour un début de campagne. Beaucoup trop sexy pour me pavaner devant lui alors que je le considérais encore comme mon frère il n’y a pas si longtemps ; même si aujourd’hui c’est totalement différent et qu’il pourrait me mettre entièrement nue s’il le souhaitait.
Cette fois-ci, c’est sans équivoque, je suis bel et bien jalouse. J’avale la dernière gorgée de mon café et pose la tasse dans l’évier sans même le regarder. Jarod s’approche de moi, m’enlace et m’embrasse sur le front. À son contact, j’ai l’image de ses fesses qui me revient en mémoire. Tout à coup, je me dis qu’il fait bien trop chaud, ici aussi, dans cette cuisine. Je l’enlace à mon tour et le serre fort tout contre moi. Mes mains ont l’irrémédiable envie d’agripper son joli cul musclé, mais je les retiens. Je me concentre sur le fait que Jarod ne m’avait pas prise dans ses bras depuis plusieurs semaines, et je savoure cet instant précieux qu’il daigne enfin m’accorder. Le visage contre son torse, je sens le reste des effluves du parfum dont il s’est aspergé la veille. J’aime cette odeur, si brute, si masculine. Sauvage et élégante à la fois.
Je crois ne jamais avoir été aussi excitée de toute ma vie, à tel point que je suis obligée de mettre ma main devant ma bouche pour empêcher tout son d’en sortir. C’en est trop, l’excitation est insoutenable. Il faut que je retourne me coucher si je ne veux pas imploser.
Je quitte alors mon poste et regagne ma chambre en catimini. Je me glisse sous la couette en espérant réussir à m’endormir le plus vite possible, car je veux à tout prix éviter de faire face à mes émotions, même si je ne peux pas nier ce que j’ai ressenti devant cette chambre. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Heureusement, je n’entends plus les gémissements d’où je suis. Plus de respiration haletante ni autres sons érotiques. Mais le problème avec ce silence, c’est qu’il m’incite à penser. Comment vais-je m’en sortir ?
Je quitte alors mon poste et regagne ma chambre en catimini. Je me glisse sous la couette en espérant réussir à m’endormir le plus vite possible, car je veux à tout prix éviter de faire face à mes émotions, même si je ne peux pas nier ce que j’ai ressenti devant cette chambre. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Heureusement, je n’entends plus les gémissements d’où je suis. Plus de respiration haletante ni autres sons érotiques. Mais le problème avec ce silence, c’est qu’il m’incite à penser. Comment vais-je m’en sortir ?
Le silence me fait un bien fou. Seul le doux son des clapotis entraînés par mes mouvements sur l’eau vient bercer mes oreilles. Je me laisse aller au rythme des vaguelettes que je crée en remuant délicatement mes bras et mes cuisses pour ramener la mousse jusqu’à moi. Je repense à ce matin, à la manière dont j’ai traité cette pauvre Agathe. Elle ne l’avait pas mérité, mais elle a fait le choix du mauvais garçon. Je repense aussi à la fois où ma langue a effleuré le dos de Jarod. Enfin effleuré… Je dirais même carrément léché. Je dois cesser de me mentir, ce n’était pas un réflexe malencontreux et cela n’avait rien d’un accident.
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