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« – Vous avez déjà songé à écrire un livre ? lui demanda-t-elle un jour. – Bien sûr, l'idée m'a déjà traversé l'esprit, mais quand on a lu autant que moi, cette perspective est plus qu'intimidante. J'aimerais mériter ma place sur les étagères de bibliothèques, tu comprends. le monde n'a pas besoin d'un roman médiocre de plus. Il me paraît inutile d'y consacrer du temps et de l'énergie si je n'ai pas la certitude que ce soit excellent. » ● 2013. Les Greenspan sont une famille aisée de Brookline, dans le Massachussetts. Scott est cardiologue et mène des recherches parallèlement à sa pratique en cabinet. Deb, qui a été danseuse dans sa jeunesse, a fondé et préside une ONG pour aider à l'accueil des réfugiés aux Etats-Unis, notamment une famille syrienne de trois personnes. le fils, Gidion marche dans les pas de son père puisqu'il fait de brillantes études à Columbia pour devenir médecin. Maya, la fille, travaille comme assistante éditoriale dans une grande maison de New York. Tout serait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si chaque membre de cette famille n'était pas confronté à une catastrophe le conduisant à s'interroger sur le sens de sa vie. ● D'Andrew Ridker, j'avais déjà adoré le premier roman, Les Altruistes. Il confirme dans celui-ci son grand talent en nous proposant un récit passionnant et plein d'humour sur une famille américaine de la classe moyenne supérieure, démocrate, un peu woke, et juive laïque, dans la lignée des livres de Jonathan Franzen. ● Il est courant dans les romans contemporains de passer d'un point de vue à l'autre, d'une époque à l'autre, mais c'est rarement aussi bien fait que chez Ridker. Car les coutures ne se voient pas, tellement les transitions entre les différents épisodes tragicomiques de la famille Greenspan sont fluides. ● Il a aussi le sens de la chute et ses chapitres, longs mais jamais ennuyeux, se terminent toujours sur un point en suspens, faisant rebondir l'intérêt du lecteur. ● L'humanisme et la sensibilité affleurent dans tous les développements de ce récit qu'on veut ne jamais lâcher jusqu'à la fin. ● Les personnages, bien développés, paraissent authentiques et sont touchants même dans leurs maladresses et leurs erreurs et dans les conséquences qu'ils ont à gérer. ● C'est là un grand roman américain que je conseille vivement.
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Après l'Amérique des années 1920 avec Trust (délicieusement malin, je recommande), voilà celle des années Obama avec Hope. Et toujours avec un seul credo, l'argent. le héros n'est plus un financier taiseux mais une famille juive de l'upper-middle class en pleine déroute suite à de très mauvais choix : le père, Scott, cardiologue, a fraudé pour aider sa mère ; Deb, son épouse, adepte du couple ouvert, a fait le choix de son amante ; Maya leur fille, celui de renouer avec un ancien professeur et Gideon, leur fils, futur médecin, a décidé d'opérer un virage à 90 degrés dans une vie toute tracée.
Tous ces bouleversements narrés avec (beaucoup) d'humour font le sel de ce roman doucement cynique, reflet d'une époque où l'espoir semble (heureusement ) toujours de mise. Un récit en quatre parties dans le même esprit que la famille Middlestein que j'avais beaucoup aimé ❤️
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Tendre malgré l'ironie qui s'en dégage, ce roman familial met en scène une famille de quatre qui se déchire après que le père a fauté, ce qui entraîne une série de décisions plus ou moins irrévocables. Si Andrew Ridker malmène ses héros, il le fait avec bonhomie, et les rend de fait diablement attachants. En arrière-plan de l'implosion familiale et de l'harmonie qui la précède se dessinent les travers de l'Amérique et du monde auxquels répondent Maya, Gideon, Deb et Scott (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/11/05/hope-andrew-ridker/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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"Hope" nous invite à entrer dans la vie d'une famille de la bourgeoisie juive américaine bien sous tous rapports, les Greenspan. Dès le premier chapitre absolument fantastique, intitulé "Le Banquet de la faim", on observe la maîtresse de maison organiser pour ses amis un ridicule jeu de rôles qui leur fera expérimenter "la loterie de la naissance et ses conséquences" avant de brutalement interrompre la soirée pour une raison grave, que nous ne saurons que bien plus tard. Tout est là, l'ironie mordante, le thème du hasard au sein de l'échiquier social, les personnages géniaux, l'art du cut, la description fascinante de la banalité, à coups de détails et de pensées non formulées... Exemple : plus tard dans la soirée, Scott diagnostique de l'herpès à son ami Marty qui lui a demandé de l'examiner.
"De l'herpès, dit Marty en bouclant sa ceinture. Mon Dieu, au fait, comment va ta mère?
- Je refuse de savoir quelle association d'idées tu viens de faire.
- C'était juste pour être poli."

Et nous voici partis dans une exploration de la famille Greenspan (le père, la fille Maya, la mère et le fils Gideon), chacun étant le centre d'une partie distincte du roman, comme un toboggan en forme de boucle qui ne nous raconte leur réussite que pour nous faire glisser vers l'échec. Chacun de son côté est occupé à réparer ce qui ne peut pas l'être, enfermé dans son domaine social respectif (médecine à Boston, édition à New York, femme au foyer banlieusarde changeant d'orientation sexuelle, étudiant en médecine). Scott, le père, cardiologue réputé, va ainsi frauder une étude scientifique pour payer la maison de retraite de sa mère abusive, ruinée par un pseudo étudiant qui l'a arnaquée sur internet... Il dira aux policiers venus l'interroger pour se justifier: "j'ai voulu être un bon fils".
La réussite de ce livre ne tient pas dans le spectacle qu'elle nous offre de ces vies qui se fissurent, mais dans ce que nous devons en penser en tant que lecteurs. le récit est si bien fait que nous ne jugeons pas les personnages, qui nous paraissent tous de plus en plus attachants au gré des boucles du toboggan narratif et que nous passons la barre de la moralité pour atteindre une autre dimension. Quand nous avons trouvé la mère insupportable puis que nous l'avons tellement comprise dans une même scène de vacances au Maroc racontée selon deux points de vue différents (celui de sa fille et le sien), on se dit que les grands romans sont toujours des oeuvres fondées sur de grands personnages. C'est surtout leur ambiguïté qui retient l'attention et accroche l'émotion, leurs zones de lumière jouant subtilement avec leurs zones d'ombre.

Et puis il y a cette fin très ambiguë dont je vous invite à faire l'expérience, ellipse merveilleuse de nuance. L'auteur, sûr de l'intelligence de son lecteur, nous renvoie à notre imagination pour compléter les pointillés. Et nous fermons le livre, délicieusement frustrés de tout ce qui n'a pas été dit... Il nous reste à espérer, comme le titre nous y invite.
Ce titre miroite d'ailleurs tout au long de la lecture : HOPE est d'abord l'acronyme de l'étude médicale que Scott va frauder, ensuite il devient l'antiphrase ironiquement brandie d'un récit de la désillusion. À la toute fin du récit donc, il peut être perçu comme une autre voie possible, un élan de l'imaginaire vers des horizons inconnus: pourquoi ne pas espérer, finalement ?
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Dans le roman d'Andrew Ridker, le personnage de la fille de la famille qui travaille dans une maison d'édition, déclare à propos du roman de son ancien professeur qu'il lui demande d'éditer : "Selon Maya, c'était le genre de roman qui aurait pu être publié avec un certain succès une vingtaine d'années plus tôt."
C'est exactement le sentiment que j'ai eu à la lecture de "Hope", l'histoire d'une famille juive aisée qui va se mettre à dysfonctionner.
Sans doute, l'auteur gagne son statut de digne héritier des grands auteurs judéo-américains, de Philip Roth à Jonathan Franzen en passant par Saul Bellow, mais c'est en reproduisant quasi à l'identique une narration qui a déjà prouvé son efficacité dans la dissection
d'un microcosme familial.

Certes la chronologie a été actualisée puisque l'intrigue se déroule en 2013, pendant l'époque Obama et Ridker évoque largement la situation en Israël et à Gaza, ainsi que le combat des kurdes pour la création d'un état.
Il n'empêche que si la lecture est très plaisante ( on ne va pas bouder son plaisir d'autant que l'écriture est alerte), l'impression de déjà-vu ne parvient pas à s'estomper.

L'intrigue reste un classique du genre .La famille Greenspan vit confortablement à Brookline dans le Massachusetts. Scott est médecin, Deb, une ancienne danseuse, est femme au foyer et s'investit dans sa synagogue et dans l'accueil des réfugiés. Leur fille Maya travaille dans une prestigieuse maison d'édition alors que leur fils Gideon va entamer ses études de médecine. Bref la famille parfaite aux yeux du voisinage.
Sauf que Scott, qui doit entretenir une mère exigeante, est amené à falsifier des échantillons de sang dans une étude de recherche. Deb le quitte alors pour vivre avec son amante , Maya débute une relation avec un ancien professeur tout en étant fiancée et perd son emploi, tandis que Gideon abandonne ses études pour combattre auprès des kurdes.

Cette succession de mauvais choix de vie, dans la mesure où ils prennent le contre-pied du chemin tracé, donne des portraits de personnages bien développés, alors que l'auteur a opté pour une présentation successive de leurs points de vue. Il s'inscrit également dans la tradition du roman juif-américain en s'exprimant sur le ton de la satire et d'un humour acerbe et en construisant son intrigue sur une succession d'épisodes tragi-comiques.
L'insertion de la famille dans une communauté juive aisée semble parfaitement harmonieuse, tout comme le respect des traditions et des fêtes religieuses. Toutefois, l'auteur va introduire le sentiment de doute et le malaise que peuvent éprouver certaines populations juives face à la politique menée par l'état juif.

" Petite fille, Deb avait fait du porte à porte afin de collecter de l'argent pour le Fonds national juif. Elle avait été élevée dans la conviction de la nécessité d'un Etat juif et tenté de transmettre ce credo à ses enfants. Mais ces dernières années, elle se sentait de plus en plus gênée par les colonies, et s'en voulait que cette prise de conscience ait mis tant de temps à arriver. le glissement qu'operait le pays vers un régime autoritaire de droite, donnait à Deb l'impression d'être agressée par sa propre famille. "
On devine que l'interrogation de Deb est partagée aux États-Unis et ailleurs, et notamment par l'auteur lui-même.

Bien qu'il ne fasse pas preuve d'originalité dans l'intrigue ou dans l'écriture, ce roman constitue un divertissement savoureux lorsque l'on apprécie d'assister à l'autopsie d'une famille parfaite qui soudain se désagrège dans un climat d'ironie distante mais sans cynisme.
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Il m'intriguait, ce couple d'adolescents dansant sur la couverture. Quelques bons avis, une recommandation de la libraire préférée, et hop.

Je me suis plongée avec délice dans la vie de la famille du Docteur Greenspan. Une vie confortable en banlieue de Boston, une fille aînée Maya qui commence son premier job, un fils Gideon qui commence ses études de médecine.

J'ai adoré la scène d'ouverture du roman : le couple reçoit des amis et Deb Greenspan propose un jeu : tirer au hasard votre prénom et votre vie. Les hôtes se retrouvent ainsi, le temps d'une soirée, faisant partie de la classe aisée, moyenne ou pauvre. Et certains ne l'apprécient pas. Et puis vient le coup de téléphone fatal qui met un arrêt brutal à la soirée.

J'ai aimé suivre chaque membre de la famille un à un, découvrir leur passé et comment ils en était arrivé à la situation initiale. Mais le roman avance dans le temps également, et j'ai aimé voir les situations évoluer.

Car le fameux coup de téléphone va faire basculer la famille de la classe aisée à une incertitude amoureuse, financière et professionnelle.

Jusqu'à Gideon qui se laissera porter vers l'extrême.

J'ai aimé ce que l'auteur décrit de son pays : l'appât du gain pour assurer à sa famille une vie plus que confortable (le père) ; la crise de la cinquantaine qui offre l'opportunité de l'homosexualité (la mère) : les beaux parleurs qui ne font rien de leur vie (la fille) ; le rejet du père qui pousse à se mettre en danger (le fils).

Dans ce jeu des 7 familles, j'ai oublié la grand-mère veuve qui se détache des contraintes financières mais tient à son confort.

J'ai aimé l'humour saupoudré ici et là : Maya travaille dans une maison d'édition qui a publié le best-seller « Enfoncez-les tous », ce qui donne lieu à de cocasses situations.

Mais j'ai été frappée de constater que la vie de bien des personnages tournaient autour de la collecte de fonds, même pour l'école publique. La vie de Deb est centré autour de cet impératif.

Une lecture qui m'a embarqué dans cette famille pas si dysfonctionnelle.

L'image que je retiendrai :

Celle de la quantité de nourritures préparée pour chaque fête juive pour les repas.
Lien : https://alexmotamots.fr/hope..
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Jolie découverte que cet auteur américain conseillé par mon libraire.
Dans son deuxième roman, Hope, Andrew Ridker s'intéresse à une famille de la classe moyenne supérieure américaine, démocrate, juive, laïque, dans les années Obama, pour laquelle tout semble aller pour le mieux jusqu'à cette année 2013 où chacun des quatre membres de la famille se trouve confronté à une catastrophe personnelle, les amenant tous à remettre en cause leur style de vie et à s'interroger sur le sens à donner à leur vie.
Dans un style tragi-comique, l'auteur parvient à rendre chacun des personnages attachants, tout en dépassant le cadre purement familial pour peindre une fresque sociétale.
Le roman est construit en plusieurs longs chapitres, permettant d'alterner le point de vue des différents personnages et créant en même temps une forme de suspense, ce qui fait que les 425 pages se lisent très rapidement, d'autant que le style est très fluide et recourt fréquemment au dialogue.

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Après un début prometteur, le roman s'enfonce dans le déjà vu du genre chronique contemporaine d'une famille américaine dysfonctionnelle. C'est bien écrit, efficacement structuré avec des personnages bancals assez attachants mais le récit est finalement assez banal et plat. Décevant.
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Nous sommes en 2013, proche de Boston chez les Greenspan. Une famille juive aisée bien proprette sur le papier mais dont la vie va basculer en l'espace de quelques jours. Chez eux, on a l'habitude de donner des dîners, de partager les gossips et les mondanités. Pourtant, comme toujours, dès que la porte est fermée, la famille enlève son masque.

"Hope" c'est ce qu'Obama "vendait" lors de sa réélection. Redonner l'espoir aux Américains, l'idée d'un pays mieux organisé, plus rangé, plus généreux et donc plus heureux. C'est également le nom du projet scientifique auquel Scott (père de notre famille et médecin de renom) ne croit pas, mais pourtant, participe, quitte à tout perdre.

Avec un humour légèrement décalé, Ridker nous transporte dans l'intimité de cette famille qui a coché toutes les cases au jeu de la réussite. Il est pourtant si facile de tout gâcher.
Est-ce qu'au final, on a pas donné trop d'espoir à cette famille ? Est-ce que les membres ne vivent-ils pas dans un monde si "à part" qu'ils ne se rendent pas compte des risques encourus ?
Au point d'être persuadée que l'herbe est plus verte ailleurs ?
Enfin, n'est-il pas nécessaire d'être si aligné pour être capable de tout tenter ?

Chaque membre va être au centre d'une partie du livre.
Nous avons Scott qui risque sa licence de médecin.
Deb sa femme, ancienne danseuse, qui a élevé ses enfants et qui s'épanouie désormais dans l'aide aux réfugiés.
Maya, la fille qui tente de réussir dans l'édition à New York mais qui va tout gâcher suite au retour d'un fantasme inassouvi.
Et enfin Gideon, qui suivait les traces de son père mais qui a perdu confiance en lui. Il va quitter la fac pour tenter de se (re)trouver.

Chaque partie est savoureuse, chaque partie est un réel divertissement. Néanmoins, ne vous attendez pas à vous attacher aux personnages qui sont souvent stéréotypés. Plusieurs situations sont prévisibles mais finalement, on n'attendait pas grand chose de ce genre d'histoire. J'ai tenté de lire entre les lignes. de comprendre "cet espoir" vendu. A tort...
Un livre qui s'apprécie mais qui ne reste pas dans les mémoires.
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Les déboires et tribulations d'une famille moderne et progressistes de juifs américains dans les années 2010.

Le roman développe assez habilement l'histoire des 4 membres, en séparant le récit en 4 grandes parties.
Scott, le père médecin, fait face à des problèmes d'argent et met sa carrière en danger pour aider sa mère, une vieille femme égoïste et manipulatrice. .
Maya, la fille, est aux prises avec la vie New-Yorkaise, le monde cynique de l'édition, et ses propres contradictions amoureuses.
Deb, la mère, explore sa sexualité et ses relations avec d'autres femmes, dans le cadres de l'ouverture de son mariage avec Scott.
Et enfin Gideon, le cadet, doit affronter une explosion totale de ses valeurs et remet en question son parcours jusque ici sans faute d'étudiant en médecine.

Andrew Ridker a un vrai savoir faire d'écrivain. Il sait construire des récits, gérer les ellipses, et développe convenablement ses personnages. A défaut d'être vraiment drôle, son livre est empreint d'un cynisme assez amusant. L'auteur parvient vraiment à faire exister cette famille dysfonctionnelle et attachante.

Pour autant, c'est quand même une oeuvre assez inégale. Les différentes parties n'ont pas la même valeur. le chapitre concernant Gideon, la dernière partie du livre, est même assez faible et irréaliste, ce qui est dommage car la section précédente traitant de Deb, la mère, fonctionne très bien.
Au bout de 350 pages, on a quand même un peu envie que ça se termine, surtout dans la mesure où le style d'écriture de Ridker est convenable, mais sans plus. Il n'y a pas ici un talent formel qui nous fasse tourner les pages toutes seules.

Je recommande quand même la lecture de Hope. C'est distrayant, pas mal écrit, et globalement assez bien fichu. Je dirais que la force du livre est de nous rendre très concrets ses protagonistes, malgré quelques faiblesses. On vit vraiment avec eux pendant ces 400 pages, ce qui est quand même le signe d'un ouvrage réussi.

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