Fin du XIXe siècle, Guiseppa une orpheline est laissée à un couvent avec de l'argent. Son enfance se déroule entre austérité et rébellion. Elle fait un potager, a foi dans son avenir, s'amuse de son environnement. Plus tard, l'adolescence arrivant, elle est scrutée lors des promenades hebdomadaires. Des messieurs glissent des billets dans les mains des demoiselles convoitées.
Giuseppa est têtue et ne cède pas. Mais les soeurs lui disent, c'est le noviciat ou le mariage !
Finalement, un jeune garçon finit par l'apercevoir et rode autour d'elle sans billets toutefois. Il lui plaît. Une rencontre est organisée. Il est issu d'une bonne famille dont il est de cadet sans argent.
Francesco est aimant, droit, amoureux. Malheureusement Giuseppa va déchanter dans sa belle-famille. Discordes, violences du beau-frère, mauvais emploi de sa dot, discriminations...
Les années passent et Giuseppa et Francesco résistent en voyant des gens partir de Sicile vers la Tunisie pour trouver un meilleur avenir.
Le décès de la grand-mère de Francesco va faire éclater la famille. le père de Francesco abattu et dégoûté par sa propre famille va s'isoler dans une bâtisse où il emménage seul.
Francesco et Giuseppa le suivent et récupèrent une vieille demeure où ils fondent un foyer, un, puis deux puis trois et quatre garçons naissent.
Le beau-frère fait sa réapparition et sème le désordre.
Deux événements vont sceller leur avenir en Sicile : Francesco perd un pied dans un accident de travail et son père meurt seul. Mais Giuseppa garde sa foi et sa volonté.
Ils finissent par partir s'installer à Tunis et reconstruire une vie dans les années 1900, seule chance pour que Francesco se ressaisisse.
Très beau portrait de femme dans une Sicile catholique, conservatrice, gangrenée par des trafics. le livre est admirablement lu par
Catherine Ringer.
Je le recommande !