Citations sur Percy Jackson et les Olympiens, tome 4 : La bataille .. (91)
- Tu as envoyé une brosse en plastique bleue dans l'œil du seigneur des Titans.
- C'est tout ce que j'avais sous la main, a répondu Rachel, l'ai gêné.
- C'est peut-être le dernier round, m'a-t-elle dit.
- Peut-être bien.
- Ça m'a fait plaisir de combattre avec toi, Cervelle d'Algues.
- Et moi de même, Puits de Sagesse.
- Bien, a dit la sphinge. Question suivante...
- Une seconde, a protesté Annabeth. Qu'est devenu "Qui marche à quatre pattes le matin ?"
- Je te demande pardon ? a fait la sphinge, visiblement contrariée.
- L'énigme sur l'homme. Il marche à quatre pattes le matin de sa vie, comme un bébé ; sur deux jambes l'après-midi, comme un adulte ; et sur trois le soir, comme un vieillard avec une canne. C'était ça, ton énigme.
- C'est exactement pour ça que nous avons changé l'examen ! s'est exclamée la sphinge. Tu connaissais déjà la réponse. Maintenant deuxième question, quelle est a racine carrée de seize ?
- fais un jardin pour moi à Manhattan d'accord ?
- promis
_Calypso et Percy_
Percy, il y a des êtres mediocres qui commettent beaucoup d'horreurs au nom des Dieux.
..J’ai eu beau tenter de parler avec Annabeth, elle se comportait comme si j’avais braqué sa grand-mère. Tout ce que je suis arrivé à lui soutirer, c’est qu’elle avait passé un printemps infesté de monstres à San Francisco, qu’elle était retournée deux fois à la colonie depuis Noël, pour des raisons qu’elle a refusé de me donner...
Nico avait seulement dix ans, onze peut-être aujourd'hui, mais il faisait plus âgé. Ses cheveux avaient poussé ; ils étaient hirsutes et lui arrivaient presque aux épaules. Il avait les yeux noirs. Sa peau au teint bistre avait pâli. Il portait un jean noir déchiré et un blouson d'aviateur en piteux état, trois fois trop grand pour lui, ouvert sur un tee-shirt noir également. Son visage était crasseux, ses yeux fiévreux. Il avait l'air d'un gamin qui vit dans la rue.
Allongé dans mon lit, j'écoutais les vagues déferler sur la plage, les chouettes et les monstres crier dans les bois. J'avais peur de faire des cauchemars si je cédais au sommeil. Car pour nous les sang-mêlé, les rêves ne sont jamais de simples rêves. Ils sont porteurs de messages. Nous y voyons des choses qui sont en train d'arriver à nos amis ou ennemis. Parfois nous avons même un aperçu du passé ou de l'avenir.
Géryon avait un petit train comme il y en a dans les zoos pour balader les gamins. Il était peint en noir et blanc, avec un motif peau de vache. Le wagon du conducteur était décoré de deux longues cornes à l'avant et le Klaxon produisait un meuglement. Je me suis dit que c'était peut-être comme ça qu'il torturait les gens : il leur collait la honte de leur vie en les trimbalant dans son automeuh-bile.
- Soyez prudents, nous a dit Chiron. Et bonne chasse.
- Toi aussi, ai-je répondu.
Annabeth et moi sommes retournés devant les rochers, où nous attendaient Grover et Tyson. J'ai regardé la fente entre les pierres, l'entrée qui allait nous engloutir.
- Bon, a fait Grover d'une voix tendue, ben au revoir le soleil.
- Bonjour les cailloux, a embrayé Tyson.
Et tous les quatre, nous sommes descendus dans le noir.