Percy Jackson ou l'histoire d'un sang-mêlé, fils de Poséïdon et Sally Jackson qui s'évertue à sauver le monde, l'Olympe et les personnes qui lui sont chères.
Les romans jeunesse et les sagas n'ont jamais été des lectures que j'appréciais ou que je prenais le temps de lire, surtout lorsque le personnage principal a la moitié de mon âge. Les films de Percy Jackson m'avaient plu mais j'étais restée sur ma faim...
C'est donc sans grande conviction que j'ai entamé la lecture du premier tome, étant dans une période "mythologie grecque", je ne pouvais passer à côté.
Ce qu'il s'est passé ? Me voici en train de dévorer le tome 5, six jours après avoir commencé le premier. En deux mots : une addiction. Pas un seul moment je n'aurai imaginé me retrouver dans cette situation (Harry Potter mis à part), mais Percy Jackson a réussi.
Tout y est, sans jamais tomber dans le cliché. Percy n'est pas ce genre de héro qui découvre ses pouvoirs et, du jour au lendemain, commande la terre entière en pensant devoir se sacrifier à chaque chapitre. Il n'est pas hautain, imbu de sa personne ou ennuyeux.
Non. Il est drôle, d'une indéfectible loyauté sans jamais en faire trop, il est juste et courageux, sans pour autant forcer le trait, au contraire. Les personnages sont tous attachants, aussi bien Annabeth, que Grover ou Tyson, et tous les autres (qu'il faut découvrir au fil de ses aventures). L'intrigue est bouleversante, pleine de rebondissement sans jamais, encore une fois, en faire trop. Ce quatrième tome a été mon préféré car Percy a grandi et mûri, il est plus sûr.
On redécouvre la mythologie grecque d'une façon modernisée et c'est ce dont j'avais peur : qui aurait eu l'idée de déplacer l'Olympe au sommet de l'Empire State Building à New York ? Et bien, R.
Riordan l'a eue et cela fonctionne totalement.
Un véritable coup de coeur, ce qui ne m'arrive pas souvent !